Plus de 55 ans

Bonjour,

je suis restée un long moment sans avancer dans les "parcourts" par découragement et aussi parce que j'ai fait une chute en fin novembre dont je ne suis toujours pas remise. Mais interrieurement je sais que cela n'aurait pas du m'empècher de continuer le parcourt alimentation... je venais lire et même parfois je n'osais plus écrire.

Pourquoi ai-je repris ? Je ne sais.

On dit que l'exemple est communicatif ! : si elles y arrivent je dois pouvoir en faire autant et croire de nouveau que je peux avancer même si je ne suis sûr de rien ni de l'atteinte hypothétique de ce "det point" qui ressemble pour moi à l'arlèsienne

Tous cela n'étant guère ositif je vais clore mon propos afin de ne pas décourager plus ceux qui comme moi vienne ici trchercher un encouragement

A+

bonjour

oui c'est vrai qu'on passe par les différentes étapes

mais comment fait on pour sortir de l'étape ou on ne fait plus qu'écrire? 

pas facile

Annemie

Ah la la, cette cigarette ! J'aurais bien aimé lorsque j'ai arrêté connaitre la RPC, cette méthode m'aurais certainement aidé. Chaque prise de cigarette ne vient-elle pas calmer une émotion, un mal être, c'est une vraie tétine. En tout cas je suis de tout coeur avec toutes celles qui optent pour l'arrêt de cet anxiolitique. Oui c'est difficile mais quelle libération : une dépendance de moins ! Et c'est une douceur pour notre corps, c'est lui faire du bien.

Bonsoir vous toutes,

J'ai bien l'intention de me débarrasser de cette dépendance au tabac comme de ma dépendance aux aliments doudous!

Lorsque j'ai programmé mon arrêt, j'avais, en prévision, suivi un régime et récupéré une silhouette qui me convenait. L'arrêt du tabac fut beaucoup moins difficile que je ne le pensais. A vrai dire, je croyais de plus pouvoir vivre sans tabac!!! Par contre, j'ai encore en mémoire la fatigue occasionnée par cet arrêt alors que je m'attendais à ne pas pouvoir rester en place!!!

Les fins de repas, auparavant ponctuées par la clope, s'éternisaient... Une bouchée de ci, une bouchée de ça... Mais je me souviens du teint de rêve qui compensait la prise raisonnable de poids.

J'ai flanché suite à un problème de santé d'un proche. Je suppose que mon inconscient l'a pris comme un échec car, depuis, j'ai récupéré des habitudes de grignotage nocturne. Une rengaine bien connue: "foutu pour foutu"... Heureusement, je n'ai jamais lâché le sport.

Je suis convaincue que le programme LC, peut me faire changer: cigarettes et grignotage ne sont que le reflet d'une même cause. C'est pour cela que j'attaque les deux de front.

Merci pour vos témoignages!

Belle et douce nuit!

Bises

Sophie-Anne 

Chacune a son histoire avec la cibiche comme avec la nourriture. J'étais accro du tabac, fumant 1 paquet de gitanes maïs par jour (je ne sais pas si ça existe tj les gitanes maïs). J'attendais avec impatience d'avoir pris un p'tit qq chose le matin pour pouvoir cloper. Aux repas, je trépignais intérieurement quand ceux ci s'éternisaient (à mon point de vue) devinant que cela retardait d'autant la possibilité de cloper. J'ai eu bcp de chance. D'abord, j'ai été enceinte avec nausées, vomissements pendant 9 mois, tous les jours (eh oui !). Impossible de fumer : dégoût. Après la naissance, je décide de nourrir mon bébé au sein, l'envie du tabac me reprend. Je cède. Pas pour longtemps car je constate que mon bébé fait la grimace devant mon haleine. Le chagrin me saisit et je m'abstiens de fumer pendant l'allaitement pour reprendre de plus belle ensuite. Deuxième chance, à qq temps de là, je change de lieu de travail et vais en terre de mission dans un endroit avec bureaux provisoires, aux abords non viabilisés entre une voie de chemin de fer et un canal. Nouveaux lieux, nouveaux collègues dans un bureau collectif où nous sommes quatre. Personne ne fume et par politesse, je demande si la fumée ne dérange pas. "On" me répond : non mais je vois bien qu'à chaque fois que j'allume une cibiche "on" va doucement mais résolument entrouvrir voire ouvrir la fenêtre. Par égard pour mes collègues petit à petit je limite la consommation, vais fumer dans les couloirs mais peu pour ne pas faire remarquer que je fume plus que je ne bosse. Je fume dans ma voiture pendant les trajets. Pour me défouler, je vais à la piscine voisine et puisque l'on a 2 h pour déjeuner, je me tape mes 2000m tous les jours. Ca me calme pour l'après-midi. Honnêtement le rendement s'en ressent mais je n'en n'ai cure. Ce processus dure deux ans après quoi, je change à nouveau de travail puis j'ai un autre bébé. A nouveau, dégoût de la cigarette et encore un nouveau travail, cette fois-ci dans un environnement de labo de chimie où l'on me fait comprendre fermement que la cigarette n'est pas la bienvenue. Et là Ô miracle je cesse, je diminue tellement ma consommation qu'un jour, c'est la dernière cigarette, en douceur. Le clou de cette histoire est que pendant 7 années (je les ai comptées) je fais des rêves récurrents où je fume et que c'est divin, bon et voluptueux. Les matins de ces nuits là, je réveille en me disant : "je l'ai fumée ou je ne l'ai pas fumée, cette cigarette" tant la sensation est forte pendant mon sommeil. Pendant tout ce temps, la cigarette des autres ne me gêne pas, bien au contraire. Elle a comme un air du bon temps d'autrefois. Puis un jour, je m'aperçois que ce rêve, je ne le fais plus et qu'en plus la fumée des autres me gêne, me pique les yeux et la gorge. Je n'ai jamais repris depuis et ça fait  environ 35 ans maintenant. Cerise sur le gâteau, j'ai retrouvé ma voix avec plaisir parce que j'aime chanter. Depuis que j'habite dans la France profonde, je m'offre des cours de chant et de participer à une chorale. Le pied ! le big foot !

Bonjour à toutes !

Je suis toute nouvelle également. Parisienne, j'ai 56 ans avec une prise de plus de 40 kg en 10 ans après deux arrêts du tabac (et une issue finalement vitorieuse), 3 rééducations alimentaires (en clinique l'été) et un régime WW.

Je n'ai plus voulu reprendre de régime cherchant ma voie pour perdre du poids autrement quand j'ai rencontré le site gros.fr qui m'a conduite ici.

Mais du fait des pbs de connexions quand j'ai commencé, je n'ai pas pu débuter facilement du coup je vais tâcher de reprendre le fil de ce début difficile.

C'est sympa de partager avec vous ces mêmes préoccupations car on n'a pas envie d'ennuyer l'entourage, d'être "lourd" si je puis dire. Ici on peut s'exprimer sans crainte de raser et on lit l'autre avec intérêt. Même si on n'écrit pas on se sent soutenue.

plein d'encouragements à tous !