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Plus de 55 ans

Communauté et échange Recherche de binôme pour avancer Ensemble
06 juin 2012 à 08h

Bonjour à toutes,

Voilà je suis nouvelle depuis le 24 mai dernier. Je n'ai pas l'habitude des forum.  Est-ce du à mon âge ? Je n'en sais rien mais je me dis que je dois faire un effort si je veux continuer dans la durée ce programme.

Je pense que se sentir soutenue est très important.

Si j'ai fais ce nouveau post c'est que je me sens un peu perdue au milieu des autres.  Beaucoup de jeunes avec des enfants. Moi, je n'ai plus d'enfants à la maison, ils sont tous mariés et parents également.

Je sais que vu mon âge, j'ai beaucoup plus de mal à perdre du moids .... par contre pour en prendre pas de soucis :-)

J'en suis au carnet EME à remplir.

Y a t'il d'autres personnes qui en sont au même point que moi et qui voudraient m'accompagner sur ce chemin ?

PS : mêlme si vous êtes plus jeunes vous êtes évidemment les bienvenues :-)

A bientôt j'espère

Bisous à toutes et bon courage

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1094 commentaires

Bonjour tout le monde!

Doremi, Pour te  répondre  plus particulièrement, il est vrai que pour moi, la piste à explorer, ( et du coup, peut-être pour toi, du coup, en raison de nos points de ressemblance), c'est l'aspect "respect des conventions socio-familiialo(?...)- professionnelles , qui fait que malgré note absence de grignotage, de boulimie, de compulsions envers la nourriture, nous avons visiblement trop mangé, par rapport à nos besoins, pour des questions d'habitudes diverses et parce que nous nous sommes coupées de nos vrais besoins ( et de nos vraies envies!)

Comment?

1/ l'entrée en régime( comme on entre en religion frown!), d'abord, avec ses régles nutritionnelles "universelles" , qui ne nous disent jamais "écoutez votre faim, vos besoins" mais fixent des Rv/repas arbitraires bien normés, comme des dogmes indéboulonnables: le nombre d'années depuis 40 ans, où j'ai pris un petit déjeuner "complet et équilibré", sans avoir faim!  Comme l'a dit un jour G. A dans un des chats, mais aussi, je m'en souviens, mais je n'ai pas "capté" à l'époque LE SEUL toubib généraliste un peu hors normes,que j'ai connu :- vous avez beau ne manger que de la salade, si vous en mangez trop par rapport à vos besoins, vous grossirez!-"

Eh oui, avec les régimes, on mange selon la loi , et pas du tout selon nos réels besoins..Alors quand on arrête, on croit qu'on était en privation mais que la norme, c'est de manger un peu plus, quand même, puisqu'on était en "basses calories", logique, non!?? Enfin...

2/ les rythmes crées par les habitudes sociales, les obligations et rituels familiaux. Je me suis rendu compte( mais j'avais depuis longtemps des interrogations là-dessus, que je me suis souvent mise à table sans faim, avec mari et enfants mais que j'ai mangé avec eux, pour partager, par souci éducatif, pour goûter ce que j'avais concocté, aussi. mais je m'en serais bien passé. Or, à l'époque, je n'aurais pas eu l'idée de me contenter d'être avec eux à table, de prendre juste un verre d'eau, une minuscule portion. J' ai donc mangé des décennies en mode automatique comme dit.C'est ça, qui doit bouger chez moi, chez nous, Doremi?

Mon mari étant un gros mangeur, absolument affamé en rentrant (tard) le soir, là aussi, cela m'a souvent entraînée à manger plus que mes besoins, sans m'en rendre compte, parce que je finissais ma part, bien plus petite que la sienne, je me resservais un peu, Oh très peu, mais... et en m'interrogeant rarement sur ma sasiété. Pas d'EME, mais déconnection totale de mes besoins!

Ce qui a changé et qui me fait espérer:                                                                                                                                           1/ je mange de moins en moins en mode automatique: je ne prends plus de petit déj mais un bon bol de thé parfumé, mon indispensable boisson chaude du redémarrage matina, si je n'ai pas faim. Celle-ci se manifeste alors bien plus tad. Alors, soit il est encore tôt et je prends une "bricole" pour tenir le coup jusqu'au déjeuner, soit je sens que je peux attendre.

    2/ j'ai averti mon mari: parfois, je ne mangerai pas comme lui, peut-être pas du tout ( mais je lui tiens compagnie!), qu'il ne s'inquiète pas, ça fait partie de la méthode. Du coup, il a déjà pris l'habitude et me demande souvent, au moment de mettre le couvert:" tu mangeras un peu ou pas?". J'avoue que préparer à manger ( je suis vraiment la délèguée aux casseroles depuis toujours , lui, c'est la suite: rangement cuisine, mise au lave-vaisselle etc), quand je n'ai pas faim, c'est devenu un  véritable pensum et je ferais bien autre chose que me mettre aux fourneaux...

  3/ je me "guette" et le plus souvent, comme je mange vraiment plus lentement désormais, j 'ai fait de gros progrès pour savoir et pour oser m'arrêter quand je sens que je commence à manger sans faim, au cours du repas,. Copains et amis sont avertis, pour le reste, je la joue discrète!

Alors ce n'est qu'un début car:

- il m'arrive encore trop souvent de me laisser aller à l'horloge rituelle (" c'est l'heure de manger" et non " c'est l'heure car j'ai une vraie bonne faim")  mais 4 mois versus 40 ans! On a droit à l'erreur et même à l'indulgence, non?!!

- je prends quand même souvent mon fruit, alors que je sens déjà la sasiété! faudra que j'apprenne à m'arrêter avant, pour garder le reste de faim pour mon bonheur final, ma touche fraicheur indispensable: MON fruit!

Comme j'attaque aujourd'hui le travail sur la satiété, j'espère que les progrès vont s'accélérer. Ce matin pas petit déj + attente sereine du déjeuner+ un plat principal/salade dans une assiette à dessert. Comme je n'avais plus faim, j'ai fait l'impasse sur le fruit mais ai pris mon carré de chocolat avec le café. Si j'ai faim dans l'a.m, je prendrais mon kiwi vitaminant et voilà! ça me va pas mal, en fait!

Bonne journée enneigée  mais ensoleillée ( enfin) en IDF, aujourd'hui.

Martine/ Léontine17

 

Bonjour à toutes,

La "défusion" est un nouveau mot mais qu'el est le distingo avec le plus commun détachement ?

Pour les EME je suggère de revenir à la signification de base : Envie de Manger Emotionnelle = si on a pas ou plus faim !

Et pour cela ,manger sans faim, il n'est pas besoin de savoir identifier l'émotion qu'il y a dérrière mais simplement, comme pour la RPC, constater que nous sommes en train de manger sans faim réelle.blush

Il me semble que ce n'est pas parce que nous refusons de perçevoir une émotion qu'elle n'esiste pas crying même si c'est parfois indispensable pour tenir le coup.frown

A+kiss

 

Je suis en train de lire un super livre de Thich Na Tan sur la Méditation en pleine conscience qui aborde les côtés pratiques sans oublier l'esprit qui la soutend. C'est simple, clair, abordable. J'écrirai plus demain car pour l'heure et après le voyage à Paris à dominante médicale, je suis un peu crevée. 

Je suis très intéressée par toutes vos explications et précisions sur la RPC, que je pratique peu parce que je n'en ressens pas du tout le besoin, n'ayant pas d'EME.

Des émotions, ça ouiche alors!! Des positives,( moments de joie, de plénitude, voire d'euphorie, comme ce matin et aujourd'hui, vous raconterai) de sérénité joyeuse et de plénitude, et puis  des négatives ( moments de blues d'agacement, de ras-le bol, des coups de colère, des pics de ..désespoir, d'impatience....etc etc!!

Bref, la vie, quoi, et particulièrement la vie en bonne hyper sensible!

Mais ça ne me génère pas d'envies de manger...Le problème de poids est parti de là mais après, pfuit, plus jamais..Par contre la pratique du régime et de ses effets yoyo, de pire en pire, était hélas enclenché, avec toutes les pertes de repères face à ses propres envies ( aliments devenus tabous= frustration et entrée en restriction cognitive) besoins, vraies faims ( pas faim mais le régime dit qu'il FAUT manger, ceci, cela, comme ci comme ça, 3 fois/ jour, petit déj complet, j'en passe vous savez bien là encore!)

Donc, je pratique la RPC, à l'occasion, pour justement éviter les "excès" émotionnels mais j'ai plus envie et besoin de mes pratiques Zen épisodiques ( mais intensément pratiqués avant la naissance de mes deux filles)

Ma coach m'a dit qu'on était qq un(e)s comme ça, que suivre le programme sans RPc était possible si situation similaire à la mienne. Donc, je ne fais pas trop de souci de ce côté.

Alors voilà la raison de mon moral d'aujourd'hui:

- Je reprends le programme après pause volontaire et raisonnée  depuis le 19/12, où j'ai décidé de me concenrer surtout à la dégustation et à essayer de continuer le + possible à attendre ma faim, repérer ma satiété...Vu la période, je trouvais ça largement suffisant comme challenge et d'ailleurs, je me suis préparée à ne pas y arriver tout le temps, bien décidée à ne pas me culpabiliser si en effet, il y avait des ratés!!

Bref, j'ai vécu 3 semainses en ne me privant pas ( bien plus de desserts que d'habitude, pas de tabous), en le vivant plutôt bien ( pas de restriction, pas de frustation donc), j'ai osé, raisonnablement des cumuls...Et j'ai aussi décidé de ne pas du tout rendre visite à ma balance jusqu'à ce 15 janvier, date officielle de ma reprise.

Je reconnais que j'avais quand même un peu de crainte ce matin, bien que je me sois préparée aux habituels deux kgs  pris généralement en fin de cette période et malgré des vêtements qui ne me serraint pas plus qu'il ya 3 semaines...

Eh bien pas minci non, bien sûr mais...pas pris un gramme non plus! poids strictement identique à il y a trois semaines!!

C'est la première fois depuis des années et pourtant, j'ai mangé de tout et même plus de douceurs que d'habitude. cerise sur le gâteau ( encooore un gateau!!): j'ai été très zen, à chaque repas, ceux-ci n'ont pas généré mes habituelles craintes de "le payer" sous peu...

Voilà.  Je crois que c'est d'abord ce genre de progrès qui nous attend et ce type d'étape ( toute aussi réjouissante je vous assure, pour une restrictive permanente depuis mes 14 ans) que nous devons accepter de vivre, bien avant de mincir, même si bien sûr, on a bien envie de commencer à "dégrossir", comme disent nos docteurs!

A bientôt, les filles,

Martine/Leontine17

 

Leontine, ton post me parle car moi aussi je n'ai pas l'impression d'éprouver des EME.

Je ne me jette pas sur la nourriture comme si ma vie en dépendait, je ne grignote pas dans la journée je ne ressens pas de crises de boulimie compulsives ( j'ai vécu cela il y a très longtemps ).

Mais je me demande si le fait de ne pas savoir déterminer la satiété à temps quand on se régale n'est pas une forme d'EME. C'est la question que je me pose depuis que j'ai commencé Linecoaching.

Et le fait d'avoir envie de manger à l'heure des repas avec les gens qui sont là même si on n'a pas faim ?

Qu'en penses-tu ?

Doremi

vous verrez la différence entre une EME de fin de repas  et juste une habitude en jaugeant la facilité que vous aurez à changer ces comportements

il y a des gens qui ont un bon coup de fourchette simplement parce qu'ils ont été éduqués comme ça, par ex dans une famille de gros mangeurs

et il y a des gens qui ont un bon coup de fourchette parce que les EME s'invitent à table, même au moment des repas

c'est très différent même si au départ ce n'est pas forcément visible

ça se voit surtout quand on essaie de changer son comportement

 

à mon sens quand il s'agit d'EME et donc que le fait de manger sans faim ou au delà de sa faim  a une "fonction" psychologique (étouffer ses ressentis, gérer ses inconforts),  c'est beaucoup plus difficile à changer

mais possible, bien sûr!!!   mais plus long....

lorsqu'en y prêtant attention, ce n'est pas plus difficile que ça d'attendre d'avoir faim pour manger ou de s'arrêter à la véritable satiété (celle qu'on ne nous a  peut-être jamais appris),  c'est surement qu'il ne s'agit pas d'EME

dans ce cas je dis tant mieux, car même si le travail sur les EME est passionnant, c'est quand même un sacré boulot.....

Et bien moi aussi je dis que  je ne ressens pas d'EME ( ma fille se gausse de moi, bien sûr, parcequ'alors, d'où ça vient ces kilos en trop, qui enflent, qui enflent... ?)

Je ne grignote pas devant la télé ( je ne regarde pas la télé) je ne prends pas de goûter au travail ( pas le temps ni le besoin)  je ne cède pas souvent aux galettes, croissants et autres gâteries qui nous sont offertes, je ne mange pas (en général ) beaucoup à table, ( sauf quand c'est vraiment délicieux!)  je mange lentement , mais alors?

Où sont ces EME, il faut que je les débusque.

Tout d'abord, ça doit commencer quand j'ai une soudaine  furieuse envie d'aller faire les courses, à midi quand je sors ( alors que normalement mon menu est prévu) et que je rentre à la boulangerie (pain) et à la charcuterie ( pâté) alors que je sais que je ne vais pas le digérer... Et ça doit se poursuivre aussi pendant le repas, ces EME cachées , quand je mets du beurre ( salé) sur une tartine dont je n'ai absolument pas besoin...

Bon, voilà, il faut que je les trouve.

Peut-être faut-il un carnet d'EME?

Mais dans tous les cas, je n'arrive pas à relier ces EME dépistées à des émotions ( positives ou négatives!)

Et puis peut-être qu'à notre âge, on n'a plus d'EME?

J'en sais rien , j'attends vos lumières.

Quant à la RPC, moi, je fais régulièrement l'étirement PC, c'est dur, mais ça fait tellemnt de bien ( au corps), par contre je n'arrive pas à relier cet étirement physique à ce qu'on appelle ici, la pleine conscience...

Il me manque des clés.

Océane.

 

[quote=oceaneclaer]

Mais dans tous les cas, je n'arrive pas à relier ces EME dépistées à des émotions ( positives ou négatives!)

Et puis peut-être qu'à notre âge, on n'a plus d'EME?

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laugh

ça serait bien si les EME disparaissaient avec l'âge.....

il y a surement du vrai dans le sens où quand on mûrit, on appréhende la vie de mieux en mieux (si tout va bien...), les enjeux peuvent aussi s'amenuiser, donc pourquoi pas, après tout?

mais si on a un fonctionnement à base d'EME, comme je l'ai eu longtemps et comme je pense ne pas être la seule,   je pense que l'âge seul ne viendra pas à bout de celles-là

 

la première possibilité est que tu n'aies pas d'EME, simplement tu n'as pas tellement conscience de tes sensations

si tu te focalises dessus, tu devrais rapidement pouvoir trouver un comportement alimentaire régulé

peut-être que tu as besoin de ce beurre, et que des comportements de restriction cognitive t'inciterait à ne pas en prendre mais ton corps, lui en a besoin....

 

la deuxième possibile : tu as des EME

c'est normal de ne pas les relier à des émotions, d'ailleurs il ne s'agit pas forcément d'une émotion qui provoque l'envie de manger

par contre cette façon de manger pour éviter un ressenti, c'est en quelque sorte "émotionnel", c'est un processus

comme ça sert à "éviter" le ressenti ou l'émotion, ou la pensée ou le souvenir, ou l'inconfort....... c'est normal de ne plus avoir conscience de ce qu'on voulait éviter à la base, ni même d'avoir conscience qu'on cherche à éviter quelque chose

la voie royale pour prendre conscience de tout ceci : la RPC....    elle permet de pouvoir prendre suffisamment de recul sur ce qu'on vit intérieurement pour en avoir de plus en plus conscience sans "zapper" directement en mangeant

Bonsoir à toutes,

 

Il n'y a pas que les EME qui font manger plus que nécessaire. Lorsqu'on sait que quelque chose est délicieux, on peut aussi en avoir envie, sans faim et sans états d'âmes! La gourmandise, c'est aussi redoutable! Et miam! Une tartine de beurre salé et du pain frais et du pâté! Nous sommes aussi conditionnées par la bouffe qui nous entoure! Comme elle est en surabondance, ma foi, ne rêvons pas! Un effort de volonté de notre part est nécessaire pour limiter les dégâts!

 

Bises

 

Sophie-Anne

Bonsior

je pense que les Eme peuvent exister sans qu'on les décèle. Comme j'ai tenté toute me vie de maitriser ( tout) la seule chose que je n'ai pas arriver à maitriser est la nourriture. Je pense qu'il me rfaudra du temps. 

Mais je suis d'accord avec Sophie-Anne. être gourmand est redoutable. Je craque aussi sur le pain de campagne grié avec du beurre salé. Je tente maintenant au moins de savourer les premières bouchées en m'attardant sur le goût.

Je peux dire que souvent je traduirai par j'ai envie de manger sans arriver à m'y retrouver dans la liste des sensations éprouvées, . En fait j'arrive à trouver des émotions lorsqu'intellectuellement j'analyse la situation dans laqsuelle je suis mais pour l'instant je ne me décorage pas trop ( c'est trop tôt!

même quand je n'écris pas je vous lis avec beaucoup d'intérêt

Articles de référence

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Le régime Montignac, qui dissocie les aliments
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