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Plus de 55 ans

Communauté et échange Recherche de binôme pour avancer Ensemble
06 juin 2012 à 08h

Bonjour à toutes,

Voilà je suis nouvelle depuis le 24 mai dernier. Je n'ai pas l'habitude des forum.  Est-ce du à mon âge ? Je n'en sais rien mais je me dis que je dois faire un effort si je veux continuer dans la durée ce programme.

Je pense que se sentir soutenue est très important.

Si j'ai fais ce nouveau post c'est que je me sens un peu perdue au milieu des autres.  Beaucoup de jeunes avec des enfants. Moi, je n'ai plus d'enfants à la maison, ils sont tous mariés et parents également.

Je sais que vu mon âge, j'ai beaucoup plus de mal à perdre du moids .... par contre pour en prendre pas de soucis :-)

J'en suis au carnet EME à remplir.

Y a t'il d'autres personnes qui en sont au même point que moi et qui voudraient m'accompagner sur ce chemin ?

PS : mêlme si vous êtes plus jeunes vous êtes évidemment les bienvenues :-)

A bientôt j'espère

Bisous à toutes et bon courage

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1094 commentaires

avec la rpc, il ne s'agit pas d'arrêter ses pensées, ni même de débusquer des pensées négatives...

en fait, on apprend à se centrer sur le moment présent, à se re-centrer, du moins

nos pensées vont et viennent, et elles ne sont pas "nous" en quelque sorte

cela permet de ne plus être "scotché" à ses pensées, en général....

 

par la suite, quand les pensées négatives ou anxieuses viennent, et elles viendront,  eh bien on les tolère bien mieux, on a plus de recul avec elles, elles sont là, certes, mais ce ne sont QUE des pensées...

du coup, pas besoin de manger pour les faire partir

 

c'est l'immense différence avec la relaxation, que j'avais beaucoup pratiqué pour mon anxiété, et qui ne m'a jamais permis de sortir des compulsions alimentaires

la rpc oui

car au lieu de vouloir faire "disparaitre" l'anxiété, la tension,   on apprend à l'accueillir, à la laisser aller et venir en nous, mais elle n'est pas nous.....   nous, on est celui qui respire

 

au début c'est pas forcément flagrant, l'effet, mais il faut persévérer

croyez-moi les filles  j'ai eu des EME tous les jours de ma vie à partir de 7-8 ans  jusqu'à 37 ans et demi

aujourd'hui, et après un an de LC,  je n'en ai plus du tout....  je revis.... en dehors du poids perdu, c'est vraiment une vie différente..

 

allez on se motive et bravo pour l'arrêt de la cigarette....    c'est vrai qu'elle permet de vivre avec quelques kilos en moins, mais à quel prix....

 

PS: Marie, je serais intéressée de connaître ls aliments qui diminuent les processus inflammatoires

Merci à toutes celles qui ont indiqué quels étaient les mets de prédilection. J'y ai retrouvé bcp d'aliments sur lesquels j'avais mis l'embargo. Je vais méditer sur tout ça. Merci aussi pour l'indication de la pierre qui empêcherait d'être comme une éponge des  soucis des "extra-muros". Il m'est souvent arrivé de penser et de constater (?) que j'étais un paratonnerre qui prenait tout le mauvais et qui ainsi, épargnait les autres. Si ça pouvait cesser rien qu'un peu, ça serait bien. Et pourtant j'ai qq années d'analyse derrière moi. Que serait-ce si je ne les avais pas fait ?

Pour ce qui est du plan alimentaire anti-inflammatoire, voici ce que mon médecin m'a conseillé (à ma demande) pour mon cas particulier : méga inflammation du sein qui a subi radiothérapie, curithérapie. 

-supprimer toutes les graisses animales (soulignées), donc viandes rouges, produits laitiers, sauf 1 fois par semaine (pour le fun, je suppose). J'imagine aussi que la volaille est de la viande blanche et qu'elle est permise.

-privilégier : poissons gras (Saumon, petits poissons : sardines, maquereaux etc...). Utiliser huile colza et olive, céréales fraîchement moulues, noix. Consommer légumes : tomates, carottes, choux (souligné), légumes secs, fruits rouges, pommes.

Pour le moment, je navigue sur ce flot, en faisant des écarts dans la houle, mais je prends très sérieusement les médocs dont une forte dose d'antibiotiques. Un des mes amis a évoqué le fait que l'inflammation de mon sein pourrait provenir d'une bactérie et que cette sale bête serait mise ko par les antibiotiques. je croise les doigts.

Merci encore pour toutes ces bonnes idées de mets réjouissants.

Bonjour les filles,

Ben mince alors (ben oui, pourquoi pas), je pense bcq au post de Liza, sur le déni éventuel des EME.

En ce qui me concerne, j'ai l'ébauche d'une réponse, sans rire, je crois bien que j'ai des EMEx, ce que je traduirais par : envie de manger excessives, exacerbées, exhubérantes, expérimentales, ex, ex, j'en passe et des meilleures...  Maintenant, il me reste à trouver d'où elles viennent, j'en ai bien une petite idée... Merci de m'avoir amenée à ces réflexions, Liza.

Autre constatation, qui rejoint les posts précédents, l'attrait de la viande (surtout la rouge) s'estompe vraiment...Déjà, je trouve que les vaches sont trop belles (vous avez déjà vu leurs yeux ) donc, j'aime autant les voir sur pattes que dans mon assiette... J'ai lu plein de choses intéressantes, de quoi me donner des idées de repas futurs. Ce qui me fait saliver pour le moment, ce serait un petit bout de poisson blanc entouré avec un peu de lard (style petit-déjeuner) et passé à la poêle, tout ça avec une pdt nature (mais une bonne, aaahhh, le goût d'une bonne pdt...) et une p'tite salade. 

Oui, c'est vrai l'union fait la force, et chez nous, l'oignon fait la soupe !

Je reviendrai quand ma migraine ophtalminque sera passée, je n'arrive plus à me relire..

A bientôt,

Posset

Merci à Lorraine de son infinie indulgence, quelques posts plus haut et que je salue en tant que surdouée de l'informatique, alors wink

Pour ce qui est des acquis immédiats avec L.C, je suis comme toi, Lorraine: ne plus avoir, dès le début, d'aliments tabous et me sentir autorisée à les retrouver tous, a été une immédiate reconquête et une sensation de soulagement profond, une jubilation carrément. Je ne me suis d'ailleurs pas précipitée dessus, ni en quantité ni en nombre, non, puisque je sais désormais  que je peux et pourrai en manger quand cela me fera de nouveau plaisir...

Quant à mes goûts, ils ressemblent aux vôtres, Lorraine et Océane.

Bien avant L.C, je ne mangeais plus autant de viande surtout de la rouge, qui me "dit" de moins en moins depuis longtemps.

J'ai retrouvé, comme Lorraine, le plaisir des petits repas pas forcément classiques. Quel immense pied de ne plus culpabiliser de manger ainsi, quand cela me chante! Bien sûr, ce n'est pas mon quotidien, mais quelques fois par semaine: deux ou trois peut-être guère plus mais ça suffit, c'est comme un rythme "naturel"...En tous cas, ne plus se sentir obligée aux trois étapes obligatoires,  ouf, ouf, ouf!

Les jours "paresseux", c'est un grand plaisir de se dire qu'on a bien envie d'ouvrir une boite de maquereaux au vin blanc, ou escabèche ( j'adore ça), avec le reste de salade verte du tupperware pr^te à l'emploi, qu'on pourra sucrer son yaourt avec un peu de ce délicieux sirop d'érable: vous voyez, plaisirs simples et presque frugaux!

Je l'ai dit, depuis les débuts à L.C, je boude moins les desserts, même si ça reste occasionnel. Mais...j'y pends goût!

Et puis,je n'achète plus de yaourts et de plâtre, euh, pardon de fromage blanc à O%: alors là, aucun questionnement, niet, plus jamais!  J'en suis gavée! Je prends du 20% d'une marque assez réussie pour son côté velouté. Mais je sais que je ne m'interdis pas le lait entier, si un jour ça me tente.

Mais je me souviens des premières semaines, où je continuais à rudement contrôler, à ne pas trop oser, à m'interroger sans arrêt et à me demander si je " ne faisais pas n'importe quoi, tout de même", simplement parce que je m'autorisais de noveau à manger comme je le dis, avec cette liberté de l'informel ou parce que je me suis acheté un délicieux pied pané dans une excellente charcuterie ( des fooolies, quoi ;-)) ..C'est que c'est dur, de sortir rapidement de la restriction et du sentiment de quasi péché face à ce qui nous a été interdit ( et que l'on s'est interdit si longtemps.)

Au fond, c'est comme retrouver sa liberté, confisquée depuis si longtemps, une fois la porte de la prison franchie, peut-être. On est paumé, on ne sait plus fonctionner sans murs, sans barreaux...

Pour tout ça, Merci L.C!

Liza19, pas de souci, tu peux exprimer ton avis, ton impression! Elles sont aussi sources de réfllexion sur soi. Je me suis beaucoup interrogée sur EME/ Pas EME... Comme tu peux nous lire, on cogite on cogite, mais je ne crois pas pour ma part en tous cas, car je ne peux répondre pour les autres, je ne crois pas être dans le déni.

Des émotions oui, mais qui me donnent envie de manger pour calmer mon angoisse ou ma déprime, ben...non! Mais j'ai connu, entre la mort de ma mère quand j'avais 13 ans à peine( et qu'en plus je sortais de trois mois de traitement à l'institut Curie), et le courant de ma quinzième année, où les excès compulsifs  ont cessé peu à peu.

En revanche, depuis 3 semaines, j'ai sacrément relâché l'effort physique...C'est que ce temps gris et humide, ces journées sombres et tristounes ne m'ont guère donné envie de me bouger; Va falloir...

Bonne nuit

Léontine/Martine

 

 

Bonsoir a toutes,

Apres avoir connu une période ou je ne reconnaissais plus aucune sensation, faim ? pas faim,? EME ? me voici un peu mieux dans ma tête, mais pas encore dans mon corps..

je pense avoir trouvé la sensation de faim et aussi de satiété, mes portions sont donc considérablement réduites, je ne pense plus avoir dEME compulsives et au cas ou j'en ai ressens une, je la laisse venir et arrive a la canaliser sns pour autant me ruer dans le frigo.

je n'ai plus d'interdits alimentaires et je mange beaucoup moins car j'écoute ma faim, et pourtant rien a faire je ne maigris pas, j'ai meme repris du poids,je pense car je ne me pese plus.. mais je le sens bien aux vetements.bref je me sens en paix avec la nourriture, mon souci  : mon conjoint a qui :

- je n'arrive pas a expliquer que je n'ai pas besoin de me peser pour voir que j'ai grossi,

- que je mange beaucoup moins et que ce n'est pas parce que je mange du fromage ou du chocolat (je viens juste d'accepter que ce n'était plus des aliment tabous) que je suis grosse.. mais qu'au contraire j'ai bien réduit mes quantités ??

- que LC est surement une aussi bonne méthode que celles que jai pu faire antérieurement et je ne liste pas, j'en suis au meme stade que vous toutes

Serais je la seule a entendre ce type de réflexions ?? evidemment la perte de quelques kilos pourraient lui prouver que je suis dans le vrai ?? mais je ne sais comment expliquer que je ne veux plus faire de régime ?? lui me tanne pour que je fasse weight watcher .. Comment faites vous avec vos conjoints ?? ou votre entourage  proche ??

Je sais que les kilos ne sont pas arrivés en un jour et parce que je mangeais peu, au contraire je mangeai de grandes quantités et grignotai un max...je sais aussi qu'il faut etre patiente mais je suis inscrite sur LC depuis mars 2011, ma patience commence a s'erroser.

quand a mon  poids de forme, il doit tourner autour des  72 kilos..que je suis arrivée a faire et a tenrii avec dukan pendant 18 mois  mais a ce stade je me trouvais encore grosse et voulai atteindre 69 kilos...evidemment jai tout repris..

j'ai aussi la sensation de toujours rabacher la meme chose et j'ai peur de saouler les gens, mais je tourne en rond et ca magace de ne pas comprendre..

bonne soirée

 

D'accord avec Izabelle: nous avons toute notre place ici car même sans EME, et malgré notre côté sage, "mère-la-rigueur", etc que tu soulignes, Posset, nous avons à travailler, à chercher ce qui" cloche" malgré tout!

je me suis posé la même question que toi, " mais comment je vais les perdre, ces kgs, alors, moi? Et j'ai failli quitter le site, passée la période euphorique des tout premiers jours.

Je suis entrain de comprendre que

- C'est dans notre comportement très restrictif qu'il nous faut changer et dans nos rythmes  , nos Rv alimentaires trop respectueux des règles diététiques et pas du tout ou pas assez de notre réel appétit et réels besoins.

Pas d'EME? Mais comme les autres, nous avons perdu nos vrais repères, nos vraies sensations.

Comme les autres il nous faut arrêter de nous interdire des aliments, mais les retrouver naturellement ds nos assiettes;

Comme les autres, il nous faut apprendre à manger selon notre vraie faim: manger peu et raisonnablement, mais sans faim réelle et en automatisme= manger trop, et manger un peu trop chaque jour, même en mode régime/maigre/ "équilibré"= kgs en trop au fil des mois et des années, quand même! Elle est là notre piste de travail me semble-t-il.

On mettra sans doute plus de temps à "lâcher" les premiers kgs, puisque nous n'avons pas à apprendre à supprimer grignotages, compulsions, abus fréquents etc, et que le spectaculaire ne peut venir de ce côté-là mais on a toutes nos chances, plus je comprends le programme, plus  je découvre ce qui cloche ou a cloché chez moi, en dépit de mon comportement  sans excès,  plus j'y crois.

Et puis, je ne me pose plus la question du nombre de kgs à perdre. On ne sait pas ce qu'on pourra perdre, vu notre passé plus ou moins yoyo et nos épreuves diverses ( maternités, maladies, deuils, traitements "bloquants" ou à effets pervers ( cortisone par ex...)

Enfin, l'indice IMC auquel on se réfère encore trop, médecins compris, passe à côté de la morphologie de chacun et de notre rapport bien plus important: celui entre notre masse osseuse ( squelette)/ graisseuse/ musculaire/ acqueuse.

Cela, c'est une découverte formidable que j'ai faite il y a 4 ans, grâce à la dernière toubib nutritionniste que j'ai eue et avec laquelle j'ai quand même reperdu 8 kgs la première année, puis bloquée de nouveau jusqu'à ette année et ma décision de chisir L.C découvert à l'automne.

L'impédancemétrie: c'est un examen hyper rapide, qui donne ce rapport  et là, révélation totale: mon squelette est très lourd et génétiquement, il était donc normal que je pèse plus que la "norme" faussement idéale si longtemps utilisée ( elle a même baissé encore, de nos jours, règne des fantômes anorexiques au regard de zombie qui hantent les podiums de mode, soit:

Pour moi: 1.55/55 kgs ( ben oui, grossir je sais mais grandir... et vous?!) Je suis "descendue" jusqu'à 55 et même52kgs, dans les années 80, avec un prétendu nutritionniste homéopathe: je ne me plaisais pas plus, me trouvais maigrichonne, finalement ( et je l'étais! visage pointu, plus de seins quasiment: forcément! Je ne savais pas que pour moi, le mieux c'était au-dessus de 60 kgs...J'ai d'ailleurs délibérément regrossi jusqu'à 56/58...Pff, quelle salade, ce poids de rêve...un cauchemar, oui, finalement.

Moi, MA norme, mon poids d'équilibre, celui auquel je revenais toujours, enfin, avant mes grossesses et mes emm.., c'était 63 kgs. A cause de mon fort squelette. Ce qui me semblait affreusement gros,compte tenu des lois de la minceur" parfaite" de ma jeunesse. Et je ME voyais énorme! Quand je regarde les photos d'époque, je suis morte de regrets, de ne m'être pas vue telle que j'étais et rétrospectivement , j'en veux beaucoup ( enfin, ce qui est fait est fait mais...) au médecin qui m'a envoyée chez le 1er nutritionniste,parce que j'avais 5 à 6 kgs prétendument en trop ( si je me réfère à ma récente découverte avec l'impédancemétrie). D'autant que j'étais à peine pubère, que je sortais à peine d'une rude période de deui tragique et de grave maladie. Avec le temps, j'avais bien des chances de me stabiliser et, achevant ma croissance, faisant peu à peu mon deuil et entrant en rémission puis guérison  de me réguler naturellemnt.

Maudit premier régime! Maudite norme insensée!

Alors les  filles, si on arrêtait de se faire du mal avec notre rêve illusoire de poids idéal et donc d'une montagne effrayante et décourageante de kgs à perdre?

Bises à toutes.

Léontine/Martine

Coucou!

Oceaneclaer, oui...! C'est exactement la question que je me suis fortement posée au début,: comment je vais les perdre, alors, ces kgs en trop ? ( comme toi, ils sont bien là et en bon nombre , à peu près la même chose enfin, je ne me fixe plus de chiffre précis à perdre)

Au point d'être sur le point d'abandonner, les deux premières semaines d'euphorie et d'espoir grisant ( mais anxieux, vu le site si fourni!), en me disant -" c'est pas pour moi, bouuuh, alors je suis vraiment anormale? y a pas de solution pour moi? re-bouuuuh"-).

Je suis allée illico poser la question de mon cas sur un chat avec G.A un soir...sa réponse m'a" rassurée", en quelque sorte!

Pas d'EME? : possible. Cas moins fréquents mais possibles. Appétit coupé quand grosses émotions négatives? Ben...ça indiquait en tous cas que j'étais à coup sûr en restriction cognitive( sous-entendu: il y a don c du boulot à faire pour vous aussi ma belle! Ce que subodorais, bien évidemment: ouf!! Tant mieux! wink

Bon, blague à part, cette idée ( comment cela va-t-il pouvoir "fondre" chez moi, alors? ) est en train de disparaitre et c'est étape par étape que je découvre peu à peu que malgré cette apparente "sagesse", malgré cette absence de compulsions alimentaires, je le redis, comme tout le monde ici, je me suis dérégulée lentement mais sûrement( mais pas irrémédiablement, j'e l'espère vraiment):

- Alimentation supèrieure à mes besoins, y compris quand j'étais en régime ( c'est- à dire toujours, depuis ma 15 eme année...)

- parce que nourriture sans faim le plus souvent( même si avalée aux repas, même si rares grignotages etc etc ( voir posts précédents)

- parce que aliments tabous nombreux donc, un peu d'excès les occasions où je me les autorisais

- Parce que guère de plaisr de bouche au quotidien ( les leçons de cusine allégée, vous savez, le genre " mais bien sûr qu'on peut faire une cuisine délicieuse et variée avec des sauces au yaourt, des vinaigrettes aux herbes et sans huile, des rotis vapeur ( ??)... C'est vrai que ma cuisine ne dégouline pas de graisse et que j'aime beaucoup les aliments papillotes, les cuissons vapeur ...mais quand on sent qu'on y est condamné...on finit par fantasmer sur une sauce hollandaise ou saliver sur la peau d'un poulet délicieusement grillée= voilà un sérieux point sur lequel travailler, déjà...

- parce que mise à table automatique et prise de nourriture rarement excessive mais...un peu trop tous les jours, quand on mange par respect des conventions, par habitude  et sans en être consciente, eh bien ça reste un peu trop tous les jours et ça se transforme en dizaine de kgs en trop au bout de décennies  sans parler de la capacité de nos métabolismes déformés, et qui ne brûlent plus ce qu'on leur donne, particulièrement les repas festifs.( petits excès quotidiens + excès ponctuels font boule de neige et en plus, comme on se prive, le plus souvent, on ne comprend vraiment pas, c'est tellement injuste, trouve-t-on.

Et ça l'est!

Donc, je crois que nous allons devoir être peut-être plus patientes que celles d'entre nous qui mangent de façon plus complusive et plus anarchique: en supprimant assez rapidement leurs grignotages, avec le travail sur leurs EME, elles ont des chances de perdre" assez vite", les premiers kgs et c'est tant mieux. Quand on se balade sur les files, on est souvent émue pa tant de souffrance et certaines lettres de motivation, dans les blogs, sont magnifiques...mais de douleur...

Mais je suis sûre que si nous nous focalisons sur notre spécificité = se recentrer sur l'apprentissage de nos vrais besoins, se détacher de la restriction, se défaire de règles diététiques et d'habitudes sociales nuisibles qui nous ont fait trop manger malgré tout, malgré notre impression d'être des mères la rigueur, eh bien on va y arriver!

Et puis surtout, essayer de ne pas nous fixer un poids à atteindre, un nbre de kgs à perdre: Nous ne savons plus quel est aujourd'hui, notre poids réel d'équilibre, avec tout ce que nous avons vécu et qui l'a perturbé, y compris l'âge, nos maladies, nos grossesses, la ménaupose..

Ex: il y a 4 ans, poids jamais encore atteint! record battu!! ( bon, 2000/2006= 3 cancers différents qui s'enchainent, métastasent pour l'un , pendant 3 ans , avec toutes les séquelles et conséquences de toutes sortes. je "bouge" peu ( sinon pour les joies des traitements, des examens et consultations, je me concentre sur la survie, sur la guérison si possible ( eh encore mes deux filles àfinir élever  et puis franchement je me trouve encore un peu trop jeune pour dire bye bye à la vie ...)

Apaisement grâce à des rémissiosns quasi magiques: je décide de (re) prendre mon poids en mains si je puis dire, façon aussi d'agir en lutte contre ces saletés, de me sentir tournée vers la vie, en somme ( + début de psychothérapie: tous les moyens me sont bons...)

Donc je me rends dans une clinique réputée , pour chek-up santé/obésité, y passe trois jours et j'attaque le régime établi. : 8kgs perdus la 1ere année, puis blocage, plus rien: c'est ainsi depuis 15 ans...

Mais: on m'y a fait un exament très intéressant: l'impédancemetrie, qui mesure le rapport masse osseuse ( squelette) / masse graisseuse/ masse acqueuse/ muscles. Qui vous donne aussi ce que votre métabolisme brûle sur 24h, au repos( donc sans sport, sans effort particulier)

Eh bien ce que j'y ai appris et qui m'a à la fois éclairée, rassurée et, rétrospectivement, affligée car "On" a fait mon malheur, il y a plus de 40 ans, en me mettant à un 1er régime sévère pour, au fond, une poignée de kgs en trop et alors que j'étais en pleine puberté, en deuil et sortant d'un premier cancer rsans le savoir bien sûr, c'est que:

1/ j'ai un squelette très lourd, donc il était normal que je pèse  toujours plus lourd que les normes données à l'époque de mon 1er régime ( 1,55 ? alors vous êtes en surpoids dès que vous pesez plus de 55 kgs...Et j'y ai cru, pendant des années! Et je me suis trouvée grosse alors que je ne l'étais pas, quand j'étais aux environs de 62/ 64 ( poids auquel, les premières années je me demandais pourquoi je revenais toujours à lui, après l'arrêt d'un régime...Aujourd'hui, ce poids me fait rêver, surtout qaund je regarde mes anciennes photos: comment ai-je pu me trouver grosse avec ce poids!!?

2/ je suis capable de brûler près de 1500 cal/jour sans effort aucun, donc, mon métabolisme n'est pas si bloqué que ça= espoir

3/ dans ces conditions données, et compte tenu de mon âge, des régimes multiples suivis et des épreuves rencontrées, le médecin nutritionniste qui a commencé à me suivre, m'a dit que mon poids de forme tounerait désormais autour de ...75kgs.(!) et que l'on essairait de tendre vers ça...

vous imaginez ma déception, sur le moment...Quoi,! Autant que ça! mais j'allais rester... ENORME!!!

Et puis j'ai accepté cette idée peu à peu. Je me suis aussi  rappelé la parole d'un autre médecin nutritionniste ( eh oui;; que d'essais), dans les années 90, peu après la naissance de ma dernière fille.

-" Mais vous savez, vous n'êtes pas si grosse que ça.." Je pesais alors 72 kgs ( toujours pour 1.55m, eh oui, grossir je sais faire mais grandir, ça bute, et vous?)Je me rends compte aujourd'hui, que le poids indiqué par ma balance n'a pas grand chose à voir avec l'effet que fais ( "pas si grosse que ça"...), à caus e de mon fort et lourd squellette, en grande partie.

Mais je l'ai appris bien tard.

Bref, ne nous fixons plus des poids magiques, aux rapports inculqués là aussi arbitrairement, par la mode, l'époque, les connaissances d'une époque et, par-dessus tout, le peu indulgent regard que nous portons sur nous mêmes.

Bon encore bien trop écrit moi...Bon courage à celles qui iront jusqu'au bout!

Merci pour tous vos échanges, encore une fois. C'est vrai, on s'apprend beaucoup les unes et les autres et c'est un véritable encouragement à continuer, pour moi, du moins

Martine/Léontine

Léontine, tu es GENIALE !

Mais à part tes gros ennuis de santé, nos parcours sont vraiment semblables.  Je viens de retomber sur un de mes nombreux livres de régime, voilà ce que ça donnait en 1984 :

- quel est votre poids et à quel poids voulez-vous arriver ?

Ma réponse : 65 kgs pour arriver à 58 !  Et bien, ils sont bien loin les 65...

Je ne chercherai plus un poids bien spécifique à atteindre, les mirages, c'est bon pour le désert( non, non, pas pour le dessert). Il y a eu des périodes de ma vie où j'étais moins grosse  que maintenant mais où je n'avais absolument pas d'allure !  Tout dépend de la répartition de la masse grasse, de la façon dont on arrive (un peu) à s'aimer, à s'habiller et de la façon dont on bouge sans doute aussi.

Donc, Océane et Liza, je sais qu'il y a un travail à faire, et comme le disait Izabelle (merci) c'est déjà une chose que ne pas avoir à gérer les EME négatives, elles auraient plutôt tendance à me couper l'appétit,mais voilà, il y a du chemin, le mien, ce sera vraiment de prendre conscience de toutes ces quantités de nourriture avalées (je dis bien avalées) à chaque repas, je ne veux plus avoir fini de manger la première, je ne suis pas un canard que je dois gaver...  Je sais que mes kilos en trop ne sont pas arrivés, comme ça tout simplement, j'en suis responsable et je l'assume, il y a bien sûr une grande part due à mon vécu, mais j'apprends enfin à faire la paix...

Alors, depuis le début du parcours découverte de la satiété, je prends mon temps et moi qui pensait ne jamais arriver à déguster de manière automatique, maintenant, je prends plaisir à chaque bouchée et je me dis que je n'ai pas cuisiné pour rien et que nom d'un homme, je cuisine bien (d'ailleurs, il le dit, mon mari !)

En tous cas, j'accueille tous ces posts avec beaucoup de joie et de bienveillance, comme ça fait du bien de vous lire !

Posset

c'est le travail sur la satiété qui fera la différence je pense pour les personnes qui n'ont pas d'EME

et bien sûr l'abandon des "règles" de la restriction cognitive en tout genre...

 

c'est vrai que l'on peut avoir des EME sans en avoir conscience

ou bien ne pas avoir d'EME et souffrir simplement de restriction cognitive, il ne s'agit pas forcément d'un déni

 

tout ça s'éclaire avec le temps....

 

on s'en rend compte surtout quand on voit que l'on arrive pas à suivre ses sensations alimentaires alors même que l'on a appris à le faire

c'est souvent le signe qu'il y a une implication émotionnelle plus importante que l'on ne pensait au départ

 

en tous cas bonne route à toutes, avec ou sans EME

Désolée: le premier (trop long!!) message n'était pas pris en comppte ("erreurSTMP) et j'ai cru qu'il avait été "détruit" ( ma vision de l'informatique est...rudimentaire!)

J'ai donc recommencé, en plus serré( oui, je sais,j'ai encore des progrès à faire, hum)

Passez-le par pitié!  Et pardonnez-moi...

Léontine.

Articles de référence

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Le régime Montignac, qui dissocie les aliments
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