Plus de 55 ans
Bonjour à toutes,
Voilà je suis nouvelle depuis le 24 mai dernier. Je n'ai pas l'habitude des forum. Est-ce du à mon âge ? Je n'en sais rien mais je me dis que je dois faire un effort si je veux continuer dans la durée ce programme.
Je pense que se sentir soutenue est très important.
Si j'ai fais ce nouveau post c'est que je me sens un peu perdue au milieu des autres. Beaucoup de jeunes avec des enfants. Moi, je n'ai plus d'enfants à la maison, ils sont tous mariés et parents également.
Je sais que vu mon âge, j'ai beaucoup plus de mal à perdre du moids .... par contre pour en prendre pas de soucis :-)
J'en suis au carnet EME à remplir.
Y a t'il d'autres personnes qui en sont au même point que moi et qui voudraient m'accompagner sur ce chemin ?
PS : mêlme si vous êtes plus jeunes vous êtes évidemment les bienvenues :-)
A bientôt j'espère
Bisous à toutes et bon courage
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Oui, peur de séduire, ça je comprends bien! changer physiquement,, changer mon regard sur moi et voir le regard des autres changer, ça m'a fait peur.
Bon, à 65 ans, vous me direz c'est ridicule, et bien non, je me sentais plus vulnérable au regard des autres, alors que je me sentais relativement invulnérable dans ma carapace et dans mon look (un peu agressif, parfois, je reconnais)
ça change gentiment avec le temps et avec le retour des miroirs chez moi, et l'acceptation de mon reflet
Le reflet furtif dans le miroir est redoutable!
J'étais en train d'apprivoiser tout ça, quand brusquement, déferlent.... les EME. Oui, vous avez bien entendu, moi qui n'avais pas d'EME , suis submergée par ces vagues soudaines et incontôlables. Est-ce que justement,j'y pense parce que je sais...Oui sûrement. Je suis confrontée à un stress inhabituel ( disons actuellement) qui m'envahit.
Et pourtant,ma vie va bien,maintenant ( surtout par rapport à ce que j'ai enduré!) alors,pourquoi ne puis-je pas rester à l'écart des problèmes de boulot ( bon,je porte aussi bien sûr,le mal être du personnel) la RPC ne me calme pas du tout.
Je pense que la RPC, c'est bien si on est tranquille, en tous cas, c'est comme ça que ça marche pour moi.S'il y a des problèmes, les digues sautent....
Bonjour Oceaneclaer,
Je te rejoins sur ce que tu viens d'écrire, mais cela ne va pas t'aider beaucoup. Effectivement, j' ai recommencé à faire mes séances de RPC formelle régulièrement mais comme je choisis quand je peux le faire tranquillement, c'est soit le matin de bonheur, où à moment calme de la journée. Mais là, rien de particulier, mes pensées sont mes pensées, agréables, parfois moins, mais je les laisse venir et je repars vers ma respiration. En général, pas trop de problème et je dirai même que j'en ressors plus apaisée. Mais, je subis parfois de véritables ouragans émotionnels où plus rien ne compte que ce que je vis, où je subis ces émotions et sentiments sans même songer à la RPC, où j'ai l'impression parfois de me noyer, puis je remonte à la surface, et je me dis çà y est, c'est passé. Ce moment peut durer parfois longtemps;Puis je reprends pied tout doucement. Et la vie reprend son cours.
Sujet ou hors sujet, mais c'est ce que ton post m'a fait remonter. Et je m'interrogeais justement sur le rôle de la RPC sur chacun de nous. Nous n'avons pas toutes les mêmes rapports avec cet exercice, ni la même compréhension. Alors, c'est vrai je me pose beaucoup de questions. Je lis tous les posts le concernant. Je comprends les explications données, (parce que je comprends les mots) mais je n'arrive pas à trouver la "voie". Je dis "voie" parce que je ne trouve pas d'autre mot.
Je dirais juste que pour l'instant, cela ne me parle pas trop surtout quand je suis en pleine "crise".
Bon, je ne sais même pas si j'ai été très claire. Juste jeter comme cela quelque chose que je ressentais. Peut-être pourra-t-on (nous) m'aider dans ce ressenti?
Désolée de ne pas t'aider davantage. Mais je continue dans ma quête.
Bonne soirée à toutes.
Bonsoir Océane et Viviette, bienvenue Coletta, bonsoir à toutes,
"Les digues sautent"!!!! Bien vu, Océane!!! On avait réussi à se construire un équilibre précaire que toutes ces réflexions balaient! Je ressens moi aussi la perte de mes repères et certaines situations explosives qui reviennent. En clair, je me suis inscrite car je pétais les plombs sur le chocolat au moment de me coucher, mais, maintenant, je perds les pédales dès le dîner.
Je suis consciente de ma fragilité et n'hésiterai donc pas à me faire aider. Ici, nous sommes tout de même dans un monde virtuel. L'aide ne peut pas être du sur mesure.
Je n'arrive pas non plus à appréhender la RPC, sauf, peut-être, en marchant. Sur la vidéo explicative, la voix du Docteur A me met en état d'hypnose.
Cela dit, cette perte de repères est peut-être bon signe. A voir avec des témoignages "d'Anciennes".
Bises et bonne soirée
Sophie
eh oui la RPC ne peut rien pour nous quand on cherche à se calmer....
elle ne peut pas nous apaiser, car ce n'est pas son but
elle sert surtout à "vivre" ces ouragans émotionnels en étant "ancré" dans quelque chose de stable, en nous-même, dans le moment présent
comme une ancre qui fait que le bateau tiendra dans la tempête
ça ne fera pas disparaitre la tempete, mais elle finira bien par se calmer d'elle-même...
il faut pratiquer la RPC un certain temps avant d'en ressentir les effets, mais ensuite, peu à peu, elle nous permet de pouvoir "prendre conscience " de nos états intérieurs de façon plus nette, de considérer aussi ces ouragans émotionnels comme temporaires, passagers, pas si menaçants que ça
si l'on pense la RPC comme un moyen de se calmer, d'éviter les EME, d'être zen.... on ne peut qu'être déçu puisqu'elle ne sert pas à cela (et tant mieux)
bien sûr, respirer profondément permet de se calmer, un peu....... par exemple quand on court partout, ou après un bon shoot d'adrénaline....
mais quand on parle d'ouragans émotionnels, on sait bien que ce n'est pas une ou deux respirations qui va nous 'apaiser'
il faut apprendre à accueillir ces émotions, ne pas chercher à se calmer, mais accepter de vivre au présent nos états intérieurs quels qu'ils soient
avec toute leur force, leur beauté presque.... en dédramatisant néanmoins....
comme le disait GA sur un enregistrement célèbre sur ce forum "quoi que ce soit, je peux le vivre"
au début, j'avais presque du mal à croire cette phrase, maintenant cela me semble évident
entre temps, il y a eu 10 bons mois de RPC..... et puis les techniques de défusion qui ont pris la suite pour moi (avec quand même une petite rpc de temps en temps)
alors courage et patience....
Bonjour,
Il me semble que nos points communs sont :
- les problèmes de poids
- le manque de confiance en nous et/ou
- manque de croyance en notre valeur réelle
- la lecture de Psychologie (le mensuel) ou de sa version numérique.
Il ne me semble pas étonnant que nos malaises aient des origines semblables vu qu'ils nous ont conduit sur de routes similaires
Je ressent ce site, LC, comme une application de la pleine conscience adaptée à notre profil et qui a le mérite d'être à évolution lente : adaptable autant qu'adaptée.
Le processus bien que lent nécessite que nous ne nous perdions pas en route et cette communication par "forum interposé", concilie assez bien nos hésitations nos résurgences de souffrance(s) et notre désir de nous en sortir sans être seul.
Car c'est souvent ce dont on a peur
quand on se permet d'agir différemment de ce qui nous a été inculqué.
En bref : dur dur d'essayer d'être soi ! Qui c'est d'abord celle là ?
Qu'en pensez-vous ?
A+
Nos histoires, nos vécus sont touchants et tellement semblables. Née pendant la guerre d'une mère immature et qui le restera de telle sorte que j'ai pu dire "ma mère, un enfant que j'ai eu quand j'étais très jeune". Elle me confie, me donne à sa propre mère qui vient de se trouver veuve. Heureusement, grâce à ça, j'ai eu une petite enfance heureuse. Elle m'enlève de ma grand-mère à 7 ans pour me mettre en pension, me récupère à 9 ans : un p'tit frère s'annonce et elle me dit : comme ça tu pourras m'aider à m'occuper de lui... A l'acolescence, les choses se passent mal : jalouse de ma jeunesse, la guerre est ouverte. Elle ne cessera pas jusqu'à ce que je me marie. Entre temps, je prends du poids pour tout supporter et la lutte va commencer : régimes (je les ai tous faits sauf le jeûne prolongé). Et me voilà aujourd'hui, luttant encore mais avec des atouts (LC) que je n'avais jamais espéré pouvoir rencontré un jour, et qui me paraissent si évidents, et si pleins de bon sens. Mais que c'est long de sortir de la chrysalide des comportements pernicieux qui vous collent au psychisme comme autant de tuniques de Nessus, et qu'il en faut du temps pour sortir de tout cela. Pourtant, je ne me reconnais qu'une seule qualité solide : la patience, l'excessive patience qui, quelque fois cependant vient à me manquer quand j'en ai tellement besoin.
Merci à vous toutes, d'être là. J'ai presque envie de vous dire que je vous aime toutes. Voilà, c'est dit !
Bonjour à toutes
Trois jours que je n'ai plus rien fait , ni défi, ni programme sport , ni programme alimntaire , ni bilan divers...
Je sors d'une angine, l'ordinateur a été bien accaparé par mon mari mais ...ça m'arrangeait et le soir j'étais crevée; Hier je suis allée marcher ( pas en marche rapide!) pendant deux heures , j'ai voulu l'inscrire mais impossible de noter 120 minutes alors j'ai arrêté là et n'ai pas fait ma séance RPC!
mes décisions sont bien fragiles
Mais certaines choses progressent . Ce matin au petit déjeuné je n'avais plus faim , ça allait jusqu'à avoir mal au coeur ( peut-être début de grippe intestinale ?) mais je me suis surprise à me forcer à finir alos après cette prise de conscience j'ai jeté le reste de ma tartine .
Je suis venue lire le forum et j'ai eu envie d'écrire.
Rechercher la reconnaissance et l'amour des autres , je vis avec depuis toute petite certainement depuis la naissance des jumeaux quand j'avais 4 ans. Je crois vraiment que mes parents m'ont aimé . Ce que je ressentais ne correspondait pas forcément à la réalité. Ce n'était jamais assez, j'ai toujours eu le sentiment que les jumeaux étaient les préférés de mes parents , même si c'était irrationnel! quelque part un désir d'être la préférée !
Plus tard j'ai eu des amies , on était souvent trois ( j'étais la troisième !)
C'est comme un "trou" qui ne serait jamais comblé, un vide que la nourriture calme un peu .
Quand je regarde des anciennes photos je n'étais pas grosse , aujourd'hui je trouve même que j'étais mignonne , hors les garçons ( mon mari au début ) trouvaient d'autres filles plus belles et ne tombaient pas amoureux de moi j'étais la bonne copine, l'amie.
Mon leitmotiv était " L'apparence n'a pas d'importance , c'est le coeur qui compte"
" On doit m'aimer telle que je suis "! relants d'une éducation catho où le corps n'était mis en avant, avec des parents très pudiques , qui n'exprimaient pas physiquement leurs sentiments.
J'ai appris à retenir mes émotions. J'aimerai maintenant tellement pouvoir plus pleurer...;
Tout ça je le sais , j'ai travaillé sur moi-même , j'ai même pu parler de tout ça avec mes parents avant leur décès. Je suis en paix avec le passé mais il reste les vieilles habitudes et les ressentis surlesquels j'ai l'impression de ne pas avoir de prise profonde. Ce besoin d'être aimée et reconnue , puits sans fond!
En tous cas je reprends aujourd'hui , trois jours d'arrêt ce pourrait être pire., le tout c'est de recommencer
merci pour tout ce que vous écrivez
amitié
Monielle
Bonjour,
merci à toutes de continuer à écrire car vous lire me réconforte et m'encourage à avancer même si mon moral est à l'image des routes de corréze au lever et au coucher du soleil c'est le brouillard qui règne en maître et qui déforme tout.
La RPC je commence à essayer et cela fait liaison avec les propos de la psy que je vois régulièrement. mais c'est en vous l'écrivant que je le réalise
Comme quoi je ferais bien d'essayer plus souvent de communiquer
Finalement certaines des maximes enregistrées dans notre enfance (c'est en donnant qu'on reçoit) ne sont pas si nulles ou si esclavagistes ; si on arrive à les appliquer sans s'oublier ni culpabiliser
.
C'est sans doute à cela que nous entraîne la RPC ou méditation en pleine conscience. Toute chose que je sais au fond de moi mais que je n'ai pas toujours la force morale d'appliquer
. Cela me fait penser au profs de musiques qui me disent que c'est en m'entraînant que j'y arriverais
mais le premier pas ...
Bon je cesse de me plaindre et je retourne au boulot : en Pleine conscience de non "non-action"
A+
Articles de référence

Oh oh, intéressant Sophieann... Jamais pensé à ça. Peur de séduire??
Bon,moi aussi,je suis dans le creux ( trop de stress,je pense, ou plutôt du stress que je n'arrive pas à gérer présentement...) et les EME sont là,je les vois,je les sens, elles me rattrappent, je tombe...
La grande différence, c'est que je sais qu'elles sont là.