Plus de 55 ans
Bonjour à toutes,
Voilà je suis nouvelle depuis le 24 mai dernier. Je n'ai pas l'habitude des forum. Est-ce du à mon âge ? Je n'en sais rien mais je me dis que je dois faire un effort si je veux continuer dans la durée ce programme.
Je pense que se sentir soutenue est très important.
Si j'ai fais ce nouveau post c'est que je me sens un peu perdue au milieu des autres. Beaucoup de jeunes avec des enfants. Moi, je n'ai plus d'enfants à la maison, ils sont tous mariés et parents également.
Je sais que vu mon âge, j'ai beaucoup plus de mal à perdre du moids .... par contre pour en prendre pas de soucis :-)
J'en suis au carnet EME à remplir.
Y a t'il d'autres personnes qui en sont au même point que moi et qui voudraient m'accompagner sur ce chemin ?
PS : mêlme si vous êtes plus jeunes vous êtes évidemment les bienvenues :-)
A bientôt j'espère
Bisous à toutes et bon courage
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Coucou!
Oceaneclaer, oui...! C'est exactement la question que je me suis fortement posée au début,: comment je vais les perdre, alors, ces kgs en trop ? ( comme toi, ils sont bien là et en bon nombre , à peu près la même chose enfin, je ne me fixe plus de chiffre précis à perdre)
Au point d'être sur le point d'abandonner, les deux premières semaines d'euphorie et d'espoir grisant ( mais anxieux, vu le site si fourni!), en me disant -" c'est pas pour moi, bouuuh, alors je suis vraiment anormale? y a pas de solution pour moi? re-bouuuuh"-).
Je suis allée illico poser la question de mon cas sur un chat avec G.A un soir...sa réponse m'a" rassurée", en quelque sorte!
Pas d'EME? : possible. Cas moins fréquents mais possibles. Appétit coupé quand grosses émotions négatives? Ben...ça indiquait en tous cas que j'étais à coup sûr en restriction cognitive( sous-entendu: il y a don c du boulot à faire pour vous aussi ma belle! Ce que subodorais, bien évidemment: ouf!! Tant mieux!
Bon, blague à part, cette idée ( comment cela va-t-il pouvoir "fondre" chez moi, alors? ) est en train de disparaitre et c'est étape par étape que je découvre peu à peu que malgré cette apparente "sagesse", malgré cette absence de compulsions alimentaires, je le redis, comme tout le monde ici, je me suis dérégulée lentement mais sûrement( mais pas irrémédiablement, j'e l'espère vraiment):
- Alimentation supèrieure à mes besoins, y compris quand j'étais en régime ( c'est- à dire toujours, depuis ma 15 eme année...)
- parce que nourriture sans faim le plus souvent( même si avalée aux repas, même si rares grignotages etc etc ( voir posts précédents)
- parce que aliments tabous nombreux donc, un peu d'excès les occasions où je me les autorisais
- Parce que guère de plaisr de bouche au quotidien ( les leçons de cusine allégée, vous savez, le genre " mais bien sûr qu'on peut faire une cuisine délicieuse et variée avec des sauces au yaourt, des vinaigrettes aux herbes et sans huile, des rotis vapeur ( ??)... C'est vrai que ma cuisine ne dégouline pas de graisse et que j'aime beaucoup les aliments papillotes, les cuissons vapeur ...mais quand on sent qu'on y est condamné...on finit par fantasmer sur une sauce hollandaise ou saliver sur la peau d'un poulet délicieusement grillée= voilà un sérieux point sur lequel travailler, déjà...
- parce que mise à table automatique et prise de nourriture rarement excessive mais...un peu trop tous les jours, quand on mange par respect des conventions, par habitude et sans en être consciente, eh bien ça reste un peu trop tous les jours et ça se transforme en dizaine de kgs en trop au bout de décennies sans parler de la capacité de nos métabolismes déformés, et qui ne brûlent plus ce qu'on leur donne, particulièrement les repas festifs.( petits excès quotidiens + excès ponctuels font boule de neige et en plus, comme on se prive, le plus souvent, on ne comprend vraiment pas, c'est tellement injuste, trouve-t-on.
Et ça l'est!
Donc, je crois que nous allons devoir être peut-être plus patientes que celles d'entre nous qui mangent de façon plus complusive et plus anarchique: en supprimant assez rapidement leurs grignotages, avec le travail sur leurs EME, elles ont des chances de perdre" assez vite", les premiers kgs et c'est tant mieux. Quand on se balade sur les files, on est souvent émue pa tant de souffrance et certaines lettres de motivation, dans les blogs, sont magnifiques...mais de douleur...
Mais je suis sûre que si nous nous focalisons sur notre spécificité = se recentrer sur l'apprentissage de nos vrais besoins, se détacher de la restriction, se défaire de règles diététiques et d'habitudes sociales nuisibles qui nous ont fait trop manger malgré tout, malgré notre impression d'être des mères la rigueur, eh bien on va y arriver!
Et puis surtout, essayer de ne pas nous fixer un poids à atteindre, un nbre de kgs à perdre: Nous ne savons plus quel est aujourd'hui, notre poids réel d'équilibre, avec tout ce que nous avons vécu et qui l'a perturbé, y compris l'âge, nos maladies, nos grossesses, la ménaupose..
Ex: il y a 4 ans, poids jamais encore atteint! record battu!! ( bon, 2000/2006= 3 cancers différents qui s'enchainent, métastasent pour l'un , pendant 3 ans , avec toutes les séquelles et conséquences de toutes sortes. je "bouge" peu ( sinon pour les joies des traitements, des examens et consultations, je me concentre sur la survie, sur la guérison si possible ( eh encore mes deux filles àfinir élever et puis franchement je me trouve encore un peu trop jeune pour dire bye bye à la vie ...)
Apaisement grâce à des rémissiosns quasi magiques: je décide de (re) prendre mon poids en mains si je puis dire, façon aussi d'agir en lutte contre ces saletés, de me sentir tournée vers la vie, en somme ( + début de psychothérapie: tous les moyens me sont bons...)
Donc je me rends dans une clinique réputée , pour chek-up santé/obésité, y passe trois jours et j'attaque le régime établi. : 8kgs perdus la 1ere année, puis blocage, plus rien: c'est ainsi depuis 15 ans...
Mais: on m'y a fait un exament très intéressant: l'impédancemetrie, qui mesure le rapport masse osseuse ( squelette) / masse graisseuse/ masse acqueuse/ muscles. Qui vous donne aussi ce que votre métabolisme brûle sur 24h, au repos( donc sans sport, sans effort particulier)
Eh bien ce que j'y ai appris et qui m'a à la fois éclairée, rassurée et, rétrospectivement, affligée car "On" a fait mon malheur, il y a plus de 40 ans, en me mettant à un 1er régime sévère pour, au fond, une poignée de kgs en trop et alors que j'étais en pleine puberté, en deuil et sortant d'un premier cancer rsans le savoir bien sûr, c'est que:
1/ j'ai un squelette très lourd, donc il était normal que je pèse toujours plus lourd que les normes données à l'époque de mon 1er régime ( 1,55 ? alors vous êtes en surpoids dès que vous pesez plus de 55 kgs...Et j'y ai cru, pendant des années! Et je me suis trouvée grosse alors que je ne l'étais pas, quand j'étais aux environs de 62/ 64 ( poids auquel, les premières années je me demandais pourquoi je revenais toujours à lui, après l'arrêt d'un régime...Aujourd'hui, ce poids me fait rêver, surtout qaund je regarde mes anciennes photos: comment ai-je pu me trouver grosse avec ce poids!!?
2/ je suis capable de brûler près de 1500 cal/jour sans effort aucun, donc, mon métabolisme n'est pas si bloqué que ça= espoir
3/ dans ces conditions données, et compte tenu de mon âge, des régimes multiples suivis et des épreuves rencontrées, le médecin nutritionniste qui a commencé à me suivre, m'a dit que mon poids de forme tounerait désormais autour de ...75kgs.(!) et que l'on essairait de tendre vers ça...
vous imaginez ma déception, sur le moment...Quoi,! Autant que ça! mais j'allais rester... ENORME!!!
Et puis j'ai accepté cette idée peu à peu. Je me suis aussi rappelé la parole d'un autre médecin nutritionniste ( eh oui;; que d'essais), dans les années 90, peu après la naissance de ma dernière fille.
-" Mais vous savez, vous n'êtes pas si grosse que ça.." Je pesais alors 72 kgs ( toujours pour 1.55m, eh oui, grossir je sais faire mais grandir, ça bute, et vous?)Je me rends compte aujourd'hui, que le poids indiqué par ma balance n'a pas grand chose à voir avec l'effet que fais ( "pas si grosse que ça"...), à caus e de mon fort et lourd squellette, en grande partie.
Mais je l'ai appris bien tard.
Bref, ne nous fixons plus des poids magiques, aux rapports inculqués là aussi arbitrairement, par la mode, l'époque, les connaissances d'une époque et, par-dessus tout, le peu indulgent regard que nous portons sur nous mêmes.
Bon encore bien trop écrit moi...Bon courage à celles qui iront jusqu'au bout!
Merci pour tous vos échanges, encore une fois. C'est vrai, on s'apprend beaucoup les unes et les autres et c'est un véritable encouragement à continuer, pour moi, du moins
Martine/Léontine
Coucou!
Oceaneclaer, oui...! C'est exactement la question que je me suis fortement posée au début,: comment je vais les perdre, alors, ces kgs en trop ? ( comme toi, ils sont bien là et en bon nombre , à peu près la même chose enfin, je ne me fixe plus de chiffre précis à perdre)
Au point d'être sur le point d'abandonner, les deux premières semaines d'euphorie et d'espoir grisant ( mais anxieux, vu le site si fourni!), en me disant -" c'est pas pour moi, bouuuh, alors je suis vraiment anormale? y a pas de solution pour moi? re-bouuuuh"-).
Je suis allée illico poser la question de mon cas sur un chat avec G.A un soir...sa réponse m'a" rassurée", en quelque sorte!
Pas d'EME? : possible. Cas moins fréquents mais possibles. Appétit coupé quand grosses émotions négatives? Ben...ça indiquait en tous cas que j'étais à coup sûr en restriction cognitive( sous-entendu: il y a don c du boulot à faire pour vous aussi ma belle! Ce que subodorais, bien évidemment: ouf!! Tant mieux!
Bon, blague à part, cette idée ( comment cela va-t-il pouvoir "fondre" chez moi, alors? ) est en train de disparaitre et c'est étape par étape que je découvre peu à peu que malgré cette apparente "sagesse", malgré cette absence de compulsions alimentaires, je le redis, comme tout le monde ici, je me suis dérégulée lentement mais sûrement( mais pas irrémédiablement, j'e l'espère vraiment):
- Alimentation supèrieure à mes besoins, y compris quand j'étais en régime ( c'est- à dire toujours, depuis ma 15 eme année...)
- parce que nourriture sans faim le plus souvent( même si avalée aux repas, même si rares grignotages etc etc ( voir posts précédents)
- parce que aliments tabous nombreux donc, un peu d'excès les occasions où je me les autorisais
- Parce que guère de plaisr de bouche au quotidien ( les leçons de cusine allégée, vous savez, le genre " mais bien sûr qu'on peut faire une cuisine délicieuse et variée avec des sauces au yaourt, des vinaigrettes aux herbes et sans huile, des rotis vapeur ( ??)... C'est vrai que ma cuisine ne dégouline pas de graisse et que j'aime beaucoup les aliments papillotes, les cuissons vapeur ...mais quand on sent qu'on y est condamné...on finit par fantasmer sur une sauce hollandaise ou saliver sur la peau d'un poulet délicieusement grillée= voilà un sérieux point sur lequel travailler, déjà...
- parce que mise à table automatique et prise de nourriture rarement excessive mais...un peu trop tous les jours, quand on mange par respect des conventions, par habitude et sans en être consciente, eh bien ça reste un peu trop tous les jours et ça se transforme en dizaine de kgs en trop au bout de décennies sans parler de la capacité de nos métabolismes déformés, et qui ne brûlent plus ce qu'on leur donne, particulièrement les repas festifs.( petits excès quotidiens + excès ponctuels font boule de neige et en plus, comme on se prive, le plus souvent, on ne comprend vraiment pas, c'est tellement injuste, trouve-t-on.
Et ça l'est!
Donc, je crois que nous allons devoir être peut-être plus patientes que celles d'entre nous qui mangent de façon plus complusive et plus anarchique: en supprimant assez rapidement leurs grignotages, avec le travail sur leurs EME, elles ont des chances de perdre" assez vite", les premiers kgs et c'est tant mieux. Quand on se balade sur les files, on est souvent émue pa tant de souffrance et certaines lettres de motivation, dans les blogs, sont magnifiques...mais de douleur...
Mais je suis sûre que si nous nous focalisons sur notre spécificité = se recentrer sur l'apprentissage de nos vrais besoins, se détacher de la restriction, se défaire de règles diététiques et d'habitudes sociales nuisibles qui nous ont fait trop manger malgré tout, malgré notre impression d'être des mères la rigueur, eh bien on va y arriver!
Et puis surtout, essayer de ne pas nous fixer un poids à atteindre, un nbre de kgs à perdre: Nous ne savons plus quel est aujourd'hui, notre poids réel d'équilibre, avec tout ce que nous avons vécu et qui l'a perturbé, y compris l'âge, nos maladies, nos grossesses, la ménaupose..
Ex: il y a 4 ans, poids jamais encore atteint! record battu!! ( bon, 2000/2006= 3 cancers différents qui s'enchainent, métastasent pour l'un , pendant 3 ans , avec toutes les séquelles et conséquences de toutes sortes. je "bouge" peu ( sinon pour les joies des traitements, des examens et consultations, je me concentre sur la survie, sur la guérison si possible ( eh encore mes deux filles àfinir élever et puis franchement je me trouve encore un peu trop jeune pour dire bye bye à la vie ...)
Apaisement grâce à des rémissiosns quasi magiques: je décide de (re) prendre mon poids en mains si je puis dire, façon aussi d'agir en lutte contre ces saletés, de me sentir tournée vers la vie, en somme ( + début de psychothérapie: tous les moyens me sont bons...)
Donc je me rends dans une clinique réputée , pour chek-up santé/obésité, y passe trois jours et j'attaque le régime établi. : 8kgs perdus la 1ere année, puis blocage, plus rien: c'est ainsi depuis 15 ans...
Mais: on m'y a fait un exament très intéressant: l'impédancemetrie, qui mesure le rapport masse osseuse ( squelette) / masse graisseuse/ masse acqueuse/ muscles. Qui vous donne aussi ce que votre métabolisme brûle sur 24h, au repos( donc sans sport, sans effort particulier)
Eh bien ce que j'y ai appris et qui m'a à la fois éclairée, rassurée et, rétrospectivement, affligée car "On" a fait mon malheur, il y a plus de 40 ans, en me mettant à un 1er régime sévère pour, au fond, une poignée de kgs en trop et alors que j'étais en pleine puberté, en deuil et sortant d'un premier cancer rsans le savoir bien sûr, c'est que:
1/ j'ai un squelette très lourd, donc il était normal que je pèse toujours plus lourd que les normes données à l'époque de mon 1er régime ( 1,55 ? alors vous êtes en surpoids dès que vous pesez plus de 55 kgs...Et j'y ai cru, pendant des années! Et je me suis trouvée grosse alors que je ne l'étais pas, quand j'étais aux environs de 62/ 64 ( poids auquel, les premières années je me demandais pourquoi je revenais toujours à lui, après l'arrêt d'un régime...Aujourd'hui, ce poids me fait rêver, surtout qaund je regarde mes anciennes photos: comment ai-je pu me trouver grosse avec ce poids!!?
2/ je suis capable de brûler près de 1500 cal/jour sans effort aucun, donc, mon métabolisme n'est pas si bloqué que ça= espoir
3/ dans ces conditions données, et compte tenu de mon âge, des régimes multiples suivis et des épreuves rencontrées, le médecin nutritionniste qui a commencé à me suivre, m'a dit que mon poids de forme tounerait désormais autour de ...75kgs.(!) et que l'on essairait de tendre vers ça...
vous imaginez ma déception, sur le moment...Quoi,! Autant que ça! mais j'allais rester... ENORME!!!
Et puis j'ai accepté cette idée peu à peu. Je me suis aussi rappelé la parole d'un autre médecin nutritionniste ( eh oui;; que d'essais), dans les années 90, peu après la naissance de ma dernière fille.
-" Mais vous savez, vous n'êtes pas si grosse que ça.." Je pesais alors 72 kgs ( toujours pour 1.55m, eh oui, grossir je sais faire mais grandir, ça bute, et vous?)Je me rends compte aujourd'hui, que le poids indiqué par ma balance n'a pas grand chose à voir avec l'effet que fais ( "pas si grosse que ça"...), à caus e de mon fort et lourd squellette, en grande partie.
Mais je l'ai appris bien tard.
Bref, ne nous fixons plus des poids magiques, aux rapports inculqués là aussi arbitrairement, par la mode, l'époque, les connaissances d'une époque et, par-dessus tout, le peu indulgent regard que nous portons sur nous mêmes.
Bon encore bien trop écrit moi...Bon courage à celles qui iront jusqu'au bout!
Merci pour tous vos échanges, encore une fois. C'est vrai, on s'apprend beaucoup les unes et les autres et c'est un véritable encouragement à continuer, pour moi, du moins
Martine/Léontine
Coucou!
Oceaneclaer, oui...! C'est exactement la question que je me suis fortement posée au début,: comment je vais les perdre, alors, ces kgs en trop ? ( comme toi, ils sont bien là et en bon nombre , à peu près la même chose enfin, je ne me fixe plus de chiffre précis à perdre)
Au point d'être sur le point d'abandonner, les deux premières semaines d'euphorie et d'espoir grisant ( mais anxieux, vu le site si fourni!), en me disant -" c'est pas pour moi, bouuuh, alors je suis vraiment anormale? y a pas de solution pour moi? re-bouuuuh"-).
Je suis allée illico poser la question de mon cas sur un chat avec G.A un soir...sa réponse m'a" rassurée", en quelque sorte!
Pas d'EME? : possible. Cas moins fréquents mais possibles. Appétit coupé quand grosses émotions négatives? Ben...ça indiquait en tous cas que j'étais à coup sûr en restriction cognitive( sous-entendu: il y a don c du boulot à faire pour vous aussi ma belle! Ce que subodorais, bien évidemment: ouf!! Tant mieux!
Bon, blague à part, cette idée ( comment cela va-t-il pouvoir "fondre" chez moi, alors? ) est en train de disparaitre et c'est étape par étape que je découvre peu à peu que malgré cette apparente "sagesse", malgré cette absence de compulsions alimentaires, je le redis, comme tout le monde ici, je me suis dérégulée lentement mais sûrement( mais pas irrémédiablement, j'e l'espère vraiment):
- Alimentation supèrieure à mes besoins, y compris quand j'étais en régime ( c'est- à dire toujours, depuis ma 15 eme année...)
- parce que nourriture sans faim le plus souvent( même si avalée aux repas, même si rares grignotages etc etc ( voir posts précédents)
- parce que aliments tabous nombreux donc, un peu d'excès les occasions où je me les autorisais
- Parce que guère de plaisr de bouche au quotidien ( les leçons de cusine allégée, vous savez, le genre " mais bien sûr qu'on peut faire une cuisine délicieuse et variée avec des sauces au yaourt, des vinaigrettes aux herbes et sans huile, des rotis vapeur ( ??)... C'est vrai que ma cuisine ne dégouline pas de graisse et que j'aime beaucoup les aliments papillotes, les cuissons vapeur ...mais quand on sent qu'on y est condamné...on finit par fantasmer sur une sauce hollandaise ou saliver sur la peau d'un poulet délicieusement grillée= voilà un sérieux point sur lequel travailler, déjà...
- parce que mise à table automatique et prise de nourriture rarement excessive mais...un peu trop tous les jours, quand on mange par respect des conventions, par habitude et sans en être consciente, eh bien ça reste un peu trop tous les jours et ça se transforme en dizaine de kgs en trop au bout de décennies sans parler de la capacité de nos métabolismes déformés, et qui ne brûlent plus ce qu'on leur donne, particulièrement les repas festifs.( petits excès quotidiens + excès ponctuels font boule de neige et en plus, comme on se prive, le plus souvent, on ne comprend vraiment pas, c'est tellement injuste, trouve-t-on.
Et ça l'est!
Donc, je crois que nous allons devoir être peut-être plus patientes que celles d'entre nous qui mangent de façon plus complusive et plus anarchique: en supprimant assez rapidement leurs grignotages, avec le travail sur leurs EME, elles ont des chances de perdre" assez vite", les premiers kgs et c'est tant mieux. Quand on se balade sur les files, on est souvent émue pa tant de souffrance et certaines lettres de motivation, dans les blogs, sont magnifiques...mais de douleur...
Mais je suis sûre que si nous nous focalisons sur notre spécificité = se recentrer sur l'apprentissage de nos vrais besoins, se détacher de la restriction, se défaire de règles diététiques et d'habitudes sociales nuisibles qui nous ont fait trop manger malgré tout, malgré notre impression d'être des mères la rigueur, eh bien on va y arriver!
Et puis surtout, essayer de ne pas nous fixer un poids à atteindre, un nbre de kgs à perdre: Nous ne savons plus quel est aujourd'hui, notre poids réel d'équilibre, avec tout ce que nous avons vécu et qui l'a perturbé, y compris l'âge, nos maladies, nos grossesses, la ménaupose..
Ex: il y a 4 ans, poids jamais encore atteint! record battu!! ( bon, 2000/2006= 3 cancers différents qui s'enchainent, métastasent pour l'un , pendant 3 ans , avec toutes les séquelles et conséquences de toutes sortes. je "bouge" peu ( sinon pour les joies des traitements, des examens et consultations, je me concentre sur la survie, sur la guérison si possible ( eh encore mes deux filles àfinir élever et puis franchement je me trouve encore un peu trop jeune pour dire bye bye à la vie ...)
Apaisement grâce à des rémissiosns quasi magiques: je décide de (re) prendre mon poids en mains si je puis dire, façon aussi d'agir en lutte contre ces saletés, de me sentir tournée vers la vie, en somme ( + début de psychothérapie: tous les moyens me sont bons...)
Donc je me rends dans une clinique réputée , pour chek-up santé/obésité, y passe trois jours et j'attaque le régime établi. : 8kgs perdus la 1ere année, puis blocage, plus rien: c'est ainsi depuis 15 ans...
Mais: on m'y a fait un exament très intéressant: l'impédancemetrie, qui mesure le rapport masse osseuse ( squelette) / masse graisseuse/ masse acqueuse/ muscles. Qui vous donne aussi ce que votre métabolisme brûle sur 24h, au repos( donc sans sport, sans effort particulier)
Eh bien ce que j'y ai appris et qui m'a à la fois éclairée, rassurée et, rétrospectivement, affligée car "On" a fait mon malheur, il y a plus de 40 ans, en me mettant à un 1er régime sévère pour, au fond, une poignée de kgs en trop et alors que j'étais en pleine puberté, en deuil et sortant d'un premier cancer rsans le savoir bien sûr, c'est que:
1/ j'ai un squelette très lourd, donc il était normal que je pèse toujours plus lourd que les normes données à l'époque de mon 1er régime ( 1,55 ? alors vous êtes en surpoids dès que vous pesez plus de 55 kgs...Et j'y ai cru, pendant des années! Et je me suis trouvée grosse alors que je ne l'étais pas, quand j'étais aux environs de 62/ 64 ( poids auquel, les premières années je me demandais pourquoi je revenais toujours à lui, après l'arrêt d'un régime...Aujourd'hui, ce poids me fait rêver, surtout qaund je regarde mes anciennes photos: comment ai-je pu me trouver grosse avec ce poids!!?
2/ je suis capable de brûler près de 1500 cal/jour sans effort aucun, donc, mon métabolisme n'est pas si bloqué que ça= espoir
3/ dans ces conditions données, et compte tenu de mon âge, des régimes multiples suivis et des épreuves rencontrées, le médecin nutritionniste qui a commencé à me suivre, m'a dit que mon poids de forme tounerait désormais autour de ...75kgs.(!) et que l'on essairait de tendre vers ça...
vous imaginez ma déception, sur le moment...Quoi,! Autant que ça! mais j'allais rester... ENORME!!!
Et puis j'ai accepté cette idée peu à peu. Je me suis aussi rappelé la parole d'un autre médecin nutritionniste ( eh oui;; que d'essais), dans les années 90, peu après la naissance de ma dernière fille.
-" Mais vous savez, vous n'êtes pas si grosse que ça.." Je pesais alors 72 kgs ( toujours pour 1.55m, eh oui, grossir je sais faire mais grandir, ça bute, et vous?)Je me rends compte aujourd'hui, que le poids indiqué par ma balance n'a pas grand chose à voir avec l'effet que fais ( "pas si grosse que ça"...), à caus e de mon fort et lourd squellette, en grande partie.
Mais je l'ai appris bien tard.
Bref, ne nous fixons plus des poids magiques, aux rapports inculqués là aussi arbitrairement, par la mode, l'époque, les connaissances d'une époque et, par-dessus tout, le peu indulgent regard que nous portons sur nous mêmes.
Bon encore bien trop écrit moi...Bon courage à celles qui iront jusqu'au bout!
Merci pour tous vos échanges, encore une fois. C'est vrai, on s'apprend beaucoup les unes et les autres et c'est un véritable encouragement à continuer, pour moi, du moins
Martine/Léontine
Merci à toutes celles qui m'ont épaulée pendant ces deux derniers jours. De la consultation de ces divers médicastres, j'ai récolté dans ma sébile :
-une "palanquée" de médocs destinés à éradiquer l'inflammation géantissime (non cancéreuse paraît-il) de mon sein.
-Un autre rv avec le chir le 13/2.
-un régime anti-inflammatoire assez contraignant (que vais-je faire avec LC ?). Si ces troubles n'ont pas disparu ? je n'ai pas eu la présence d'esprit de le demander au chir : après 2h d'attente, mes esprits s'étaient un peu envolés. Demain ou un autre jour, je vais mettre un mot à mon coach pour faire le point.
J'ai une curiosité qui me taraude depuis longtemps. Depuis longtemps, je ne sais pas ou je ne sais plus ce que j'aime manger. J'ai vécu tant et tant de protocoles alimentaires avec interdits et permis que j'ai fini par adopter (provisoirement) ce que l'on me prescrivait. Résultat, je ne sais pas ce que j'aime, moi. Je sais seulement ce qui m'est déconseillé, ce qui me fait compulser sans pouvoir me retenir. ex : les gâteaux, si j'ouvre la boite ou le paquet c'est foutu. D'ailleurs, y'a ni boite,ni paquet à la maison. Je ne parle pas de ces délicieux chocolats que l'on trouve dans une patisserie fine et si j'ai l'idée idiote de rentrer dans l'une d'entre elles, je remplis le tiroir-caisse de toutes les autres. Bon ! j'exagère un peu mais l'esprit est là.
Je crois être sûre que si je trouvais une liste de ce qui est bon, j'arriverais à me focaliser là-dessus et à y trouver du plaisir. C'est pourquoi, j'aimerais, si vous êtes d'accord, que vous évoquiez ce qui vous fait plaisir de manger à vous. Ca me donnerait sûrement des idées.
J'ai retenu la tartine avec le fromage de chèvre (je vais l'essayer et sûrement l'adopter). J'aime la tartine avec du tarama ou avec de la confiture d'oranges-amères, mais les interdits hérités de longue date font que mon imagination s'arrête là.
Marie,
"Je sais seulement ce qui m'est déconseillé, ce qui me fait compulser sans pouvoir me retenir. ex : les gâteaux, si j'ouvre la boite ou le paquet c'est foutu. D'ailleurs, y'a ni boite,ni paquet à la maison. Je ne parle pas de ces délicieux chocolats que l'on trouve dans une patisserie fine et si j'ai l'idée idiote de rentrer dans l'une d'entre elles, je remplis le tiroir-caisse de toutes les autres. Bon ! j'exagère un peu mais l'esprit est là."
C'est probablement aussi "l'aspect interdit" de ces aliments qui te fait compulser....Tu parles de déconseillé, donc tu peucx qd même en manger un peu....
A LC j'ai appris à manger le chocolat, les biscuits (....) sans finir la tablette ou le paquet// respect de ses sensations de faim et comme plus aucun aliment n'est tabou, on peut apprendre plus aisément à manger de tout sans goinfrer puisque on ne culpabilise plus et qu'on sait qu'on pourra en remanger...
C'est sûr, aussi, que les médicaments dérèglent les sensations...
Voici le truc d'une ancienne abonnée qd elle ne savait pas si elle avait faim ou pas : elle croquait dans une cracotte neutre, si elle avait du plaisir elle en déduisait qu'elle avait faim.
L'autre jour, à table, je disais, un peu dubitative, et un peu "chochotte" que je ne ressentais plus rien de mes sensations : réponse du tac au tac de mon mari "C'est que tu n'as pas faim" Eh oui ! Dure réalité !
"C'est pourquoi, j'aimerais, si vous êtes d'accord, que vous évoquiez ce qui vous fait plaisir de manger à vous. Ca me donnerait sûrement des idées."
"j'ai renoué" avec la nourriture de mon enfance, c'est vraiment celle où j'ai beaucoup de plaisir : soupe de légumes + crème fraîche, crèpes de cerises en été, chou et poitrine fumée, pommes de terre et fromage blanc aux fines herbes......Je ne mange pas que ça bien sûr
J'ai renoué aussi avec la nourriture du temps ou j'étais célibataire et où je vivais seule : repas pain fromage, saumon fumé patate crème, oeufs de lumps....Donc, pas souvent de "vrais repas classiques"
J'avais fait le point (entre moi et moi) en arrivant à LC et décidée de sortir de ces plats "entrée - plat- dessrt" matin midi et soir , systémtiquement ! Je ne peux plus manger comme cela car pas assez faim et pas assez nouriture de plaisir
Depuis LC aussi, je n'aime plus beaucoup la viande à part la poitrine fumée et les farcis (j'adore poivron, courgette, pdeterre....) j'adore les salades composées/repas : endives - roquefort ou gruyère - poire ou pomme - pignons de pin...salades verte avec jambon cru, tomates séchées....Sale de pousses d'épinards avec croûtons, escalope de poulet ciuites et émincées, raisins secs, salades niçoises avec anchois, thon, haricots verts, olives............je change les huiles (noix, olive, argan, sésame, pépin de raisin.....). salade verte et chèvre chaud ; salade de mâche, marrons, quartiers d'orange etc........Et j'aime les sardines en boîte ! (les bonnes marques comme "Conn....le" par exemple )et le bon pain frais .
Bon, là, je vais aller préparer une omelette, avec les oeufs des poules de belle maman...
Bon appétit !
Bon courage pour tes soucis de santé, et même si la nourriture ne peut pas avoir QUE fonction de réconfort, elle a AUSSI fonction de réconfort.....et c'est important dans les moments difficiles de manger des trucs qui nous font plaisir...
Pensées
Lorraine
Mmmm, pas mal ces idées!!
ça me fait penser a un thème qui avait ete actif a un moment sur les recettes de cuisines, si une bonne âme le retrouvait, on pourrait l'alimenter, c'est le cas de le dire, avec nos suggestions..
Que de posts interessants !
Liza, c'est la question que j'avais posée un peu plus haut, le fait de ne pas savoir s'arrêter de manger quand on n'a plus faim, qui est mon vrai problème, est-ce que ce ne serait pas une EME cachée ?
Oceane, effectivement, comment espérer perdre des kilos quand on n'a pas d'envies de manger compulsives, quand on ne grignote pas, quand on mange sainement la plupart du temps ( huiles végétales diverses , peu de sucre, peu de dessert genre gateaux ou entremets, pas de plats touts préparés, peu de gras etc..) et ce , par goût, pas par obligation....
Et bien la réponse, c'est que l'on mange trop ! Cela fait des années que je mange ainsi, que j'ai éliminé la notion de tabou, et que je ne perds pas un gramme.
Et la grande nouvelle, c'est que depuis que j'ai commencé LC, j'ai perdu 3 kg. C'est quand même dingue , Non ?
C'est donc que ce travail sur nous-même, cette RPC, même mal appliquée ou pas assez, ces exercices, ça MARCHE !
Marie, c'est fou ce que tu nous demande : quels sont nos aliments préférés...?
J'ai les mêmes goûts que Lorraine, j'adore les poissons marinés ( mon régal, les harengs marinés de chez IKEA ) , les boites de sardines, d'émiettés de thon et de maquereaux de la belleIloise que j'utilise dans les pâtes,le riz ou la semoule, dans la salade ou dans les omelettes.
Mes repas sont simples, pas d'entrée ni de dessert, mais yaourts pour moi ( fromage pour mon mari,qui déteste les laitages) et fruits, mais maintenant c'est rare que j'ai assez faim pour en prendre. Les bons docteurs nous ont bien fait comprendre que tout doucement nous réussirons à doser nos portions de façon à garder une place pour la fin de repas.
Un de mes grands plaisirs, une fois par semaine, c'est un hot dog, avec de la baguette, du gruyère râpé et de la moutarde et une bonne bière !
Et comme le disais l'une d'entre vous, un filet de poisson cuit vapeur ou papillote avec des petits légumes cuits vapeur aussi , qu'est-ce que c'est bon !!!
Et j'adore les oeufs brouillés ; et aussi un bol de special K nature avec du lait de soja . Et en plats cuisinés, blanquette de veau, poule au riz, poulet rôti, Woks, rizottos et pâtes sauces maisons et gratins de courgettes.
Et le NUTELLA. Et les crêpes.
Marie, le fait de manger des aliments spécifiques ne t'empêche pas d'essayer de respecter ta faim, si ?
Bonne journée
C'est drôle, on est toutes pareilles! on mériterait le diplôme de la bonne bouffe, et pourtant....Il y a un hiatus. C'est sûr ! on mange trop ( bon, ben voilà, c'est pas plus compliqué que ça)
Je pense que dans l'ensemble, on est toutes en train de diminuer : moins ( ou pas) de dessert, des assiettes plus petites...
La pleine conscience avant de manger m'apporte beaucoup. maintenant, systématiquement, je prolonge l'attente, c'est un début, certes, mais c'est peut-être le secret.
Bon W.E.
Océane.
Bonsoir à toutes,
Va pour la labradorite! Je vais tenter!
En fait le régime anti inflammatoire ressemble au régime crétois. Je posais la question car il m'arrive de souffrir de cervicalgies et le kiné m'avait conseillé d'éviter les aliments acidifiants. Mais, honnêtement, j'ai du mal à me passer de fromage, surtout par cs temps froids
Bises à toutes et bonne soirée
Sophie
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Coucou!
Oceaneclaer, oui...! C'est exactement la question que je me suis fortement posée au début,: comment je vais les perdre, alors, ces kgs en trop ? ( comme toi, ils sont bien là et en bon nombre , à peu près la même chose enfin, je ne me fixe plus de chiffre précis à perdre)
Au point d'être sur le point d'abandonner, les deux premières semaines d'euphorie et d'espoir grisant ( mais anxieux, vu le site si fourni!), en me disant -" c'est pas pour moi, bouuuh, alors je suis vraiment anormale? y a pas de solution pour moi? re-bouuuuh"-).
Je suis allée illico poser la question de mon cas sur un chat avec G.A un soir...sa réponse m'a" rassurée", en quelque sorte!
Pas d'EME? : possible. Cas moins fréquents mais possibles. Appétit coupé quand grosses émotions négatives? Ben...ça indiquait en tous cas que j'étais à coup sûr en restriction cognitive( sous-entendu: il y a don c du boulot à faire pour vous aussi ma belle! Ce que subodorais, bien évidemment: ouf!! Tant mieux!
Bon, blague à part, cette idée ( comment cela va-t-il pouvoir "fondre" chez moi, alors? ) est en train de disparaitre et c'est étape par étape que je découvre peu à peu que malgré cette apparente "sagesse", malgré cette absence de compulsions alimentaires, je le redis, comme tout le monde ici, je me suis dérégulée lentement mais sûrement( mais pas irrémédiablement, j'e l'espère vraiment):
- Alimentation supèrieure à mes besoins, y compris quand j'étais en régime ( c'est- à dire toujours, depuis ma 15 eme année...)
- parce que nourriture sans faim le plus souvent( même si avalée aux repas, même si rares grignotages etc etc ( voir posts précédents)
- parce que aliments tabous nombreux donc, un peu d'excès les occasions où je me les autorisais
- Parce que guère de plaisr de bouche au quotidien ( les leçons de cusine allégée, vous savez, le genre " mais bien sûr qu'on peut faire une cuisine délicieuse et variée avec des sauces au yaourt, des vinaigrettes aux herbes et sans huile, des rotis vapeur ( ??)... C'est vrai que ma cuisine ne dégouline pas de graisse et que j'aime beaucoup les aliments papillotes, les cuissons vapeur ...mais quand on sent qu'on y est condamné...on finit par fantasmer sur une sauce hollandaise ou saliver sur la peau d'un poulet délicieusement grillée= voilà un sérieux point sur lequel travailler, déjà...
- parce que mise à table automatique et prise de nourriture rarement excessive mais...un peu trop tous les jours, quand on mange par respect des conventions, par habitude et sans en être consciente, eh bien ça reste un peu trop tous les jours et ça se transforme en dizaine de kgs en trop au bout de décennies sans parler de la capacité de nos métabolismes déformés, et qui ne brûlent plus ce qu'on leur donne, particulièrement les repas festifs.( petits excès quotidiens + excès ponctuels font boule de neige et en plus, comme on se prive, le plus souvent, on ne comprend vraiment pas, c'est tellement injuste, trouve-t-on.
Et ça l'est!
Donc, je crois que nous allons devoir être peut-être plus patientes que celles d'entre nous qui mangent de façon plus complusive et plus anarchique: en supprimant assez rapidement leurs grignotages, avec le travail sur leurs EME, elles ont des chances de perdre" assez vite", les premiers kgs et c'est tant mieux. Quand on se balade sur les files, on est souvent émue pa tant de souffrance et certaines lettres de motivation, dans les blogs, sont magnifiques...mais de douleur...
Mais je suis sûre que si nous nous focalisons sur notre spécificité = se recentrer sur l'apprentissage de nos vrais besoins, se détacher de la restriction, se défaire de règles diététiques et d'habitudes sociales nuisibles qui nous ont fait trop manger malgré tout, malgré notre impression d'être des mères la rigueur, eh bien on va y arriver!
Et puis surtout, essayer de ne pas nous fixer un poids à atteindre, un nbre de kgs à perdre: Nous ne savons plus quel est aujourd'hui, notre poids réel d'équilibre, avec tout ce que nous avons vécu et qui l'a perturbé, y compris l'âge, nos maladies, nos grossesses, la ménaupose..
Ex: il y a 4 ans, poids jamais encore atteint! record battu!! ( bon, 2000/2006= 3 cancers différents qui s'enchainent, métastasent pour l'un , pendant 3 ans , avec toutes les séquelles et conséquences de toutes sortes. je "bouge" peu ( sinon pour les joies des traitements, des examens et consultations, je me concentre sur la survie, sur la guérison si possible ( eh encore mes deux filles àfinir élever et puis franchement je me trouve encore un peu trop jeune pour dire bye bye à la vie ...)
Apaisement grâce à des rémissiosns quasi magiques: je décide de (re) prendre mon poids en mains si je puis dire, façon aussi d'agir en lutte contre ces saletés, de me sentir tournée vers la vie, en somme ( + début de psychothérapie: tous les moyens me sont bons...)
Donc je me rends dans une clinique réputée , pour chek-up santé/obésité, y passe trois jours et j'attaque le régime établi. : 8kgs perdus la 1ere année, puis blocage, plus rien: c'est ainsi depuis 15 ans...
Mais: on m'y a fait un exament très intéressant: l'impédancemetrie, qui mesure le rapport masse osseuse ( squelette) / masse graisseuse/ masse acqueuse/ muscles. Qui vous donne aussi ce que votre métabolisme brûle sur 24h, au repos( donc sans sport, sans effort particulier)
Eh bien ce que j'y ai appris et qui m'a à la fois éclairée, rassurée et, rétrospectivement, affligée car "On" a fait mon malheur, il y a plus de 40 ans, en me mettant à un 1er régime sévère pour, au fond, une poignée de kgs en trop et alors que j'étais en pleine puberté, en deuil et sortant d'un premier cancer rsans le savoir bien sûr, c'est que:
1/ j'ai un squelette très lourd, donc il était normal que je pèse toujours plus lourd que les normes données à l'époque de mon 1er régime ( 1,55 ? alors vous êtes en surpoids dès que vous pesez plus de 55 kgs...Et j'y ai cru, pendant des années! Et je me suis trouvée grosse alors que je ne l'étais pas, quand j'étais aux environs de 62/ 64 ( poids auquel, les premières années je me demandais pourquoi je revenais toujours à lui, après l'arrêt d'un régime...Aujourd'hui, ce poids me fait rêver, surtout qaund je regarde mes anciennes photos: comment ai-je pu me trouver grosse avec ce poids!!?
2/ je suis capable de brûler près de 1500 cal/jour sans effort aucun, donc, mon métabolisme n'est pas si bloqué que ça= espoir
3/ dans ces conditions données, et compte tenu de mon âge, des régimes multiples suivis et des épreuves rencontrées, le médecin nutritionniste qui a commencé à me suivre, m'a dit que mon poids de forme tounerait désormais autour de ...75kgs.(!) et que l'on essairait de tendre vers ça...
vous imaginez ma déception, sur le moment...Quoi,! Autant que ça! mais j'allais rester... ENORME!!!
Et puis j'ai accepté cette idée peu à peu. Je me suis aussi rappelé la parole d'un autre médecin nutritionniste ( eh oui;; que d'essais), dans les années 90, peu après la naissance de ma dernière fille.
-" Mais vous savez, vous n'êtes pas si grosse que ça.." Je pesais alors 72 kgs ( toujours pour 1.55m, eh oui, grossir je sais faire mais grandir, ça bute, et vous?)Je me rends compte aujourd'hui, que le poids indiqué par ma balance n'a pas grand chose à voir avec l'effet que fais ( "pas si grosse que ça"...), à caus e de mon fort et lourd squellette, en grande partie.
Mais je l'ai appris bien tard.
Bref, ne nous fixons plus des poids magiques, aux rapports inculqués là aussi arbitrairement, par la mode, l'époque, les connaissances d'une époque et, par-dessus tout, le peu indulgent regard que nous portons sur nous mêmes.
Bon encore bien trop écrit moi...Bon courage à celles qui iront jusqu'au bout!
Merci pour tous vos échanges, encore une fois. C'est vrai, on s'apprend beaucoup les unes et les autres et c'est un véritable encouragement à continuer, pour moi, du moins
Martine/Léontine