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Mon inconfort du moment.....

Linecoaching au quotidien Se motiver au quotidien
Animatrice forum En or (1004) Très actif (30)
10 oct 2013 à 14h

Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....

juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal",  c'est juste   "inconfortable"....

et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude...   ;-)

 

moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est  fatigue + boule dans la gorge

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5010 commentaires

Mon inconfort du moment est de compenser ma fatigue par des crises d hyperphagie. Alors que je passe des mois parfois sans crise, dès que je suis épuisée, c est un cercle vicieux : je vais chercher du réconfort dans les aliments sucrés et n arrive plus à ne pas craquer... Je suis dans ce genre de période en ce moment et ne sais plus trop quoi faire pour en sortir... Charlotte

Mon inconfort du moment : mon job... J'ai pas spécialement envie de vous exposer les faits parce que ça va pas passionner les foules. Mais le niveau d'exigence proche du harcèlement moral, où un jour on te fait sentir que tu es une sous-merde et le lendemain, on te dit qu'on a confiance en toi et tes compétences, ça commence à devenir extrêmement lassant, usant, pénible. Je fais un gros travail sur moi pour tenir le coup mais j'altère des phases où j'arrive à contenir mon stress et des phases où je suis prête à exploser. Et malheureusement, ça fait un an que je me dis que ça ira mieux prochainement et finalement c'est toujours pire, et je sais que les mois à venir ne seront pas plus simples. Voilà ! Reste plus qu'à garder le cap, respirer, et ne pas trop me venger sur des montagnes de malbouffe.

Merci Izabelle, de partager ton cheminement. Tu te vois en haut de l'affiche!? Une pro de la guitare!

Lavieenrose, je suis nulle en guitare!!!  je commence à peine, en autodidacte

mais du coup je me sens beaucoup plus libre qu'en piano (j'ai pris des cours 10 ans) ou en clarinette (8 ans)

je bidouille et c'est plus agréable, car si je faisais le même niveau de bidouille en piano, cela ne m'apporterait pas de satisfaction je pense

par contre je suis un peu plus exigeante qu'avant, c'est à dire que j'essaie d'apprendre des trucs par coeur et ça c'est nouveau, pour moi la musique, je la lis, mais je ne l'apprends jamais par coeur d'habitude

Merci pour vos commentaires!

Izabelle, oui, je crois que c'est vraiment ça ce sentiment de faire le pied de grue en attendant la faim. Et je crois que ce "ça y est, à l'attaque!!!" n'est même pas si caricatural, ça sent le vécu pour moi :D

J'ai toujours des réserves avec moi aussi, mais à force d'acheter des douceurs en me disant que c'est pour mes "au cas où", mon sac devient un garde-manger :-) (là j'ai un Kit Kat, des Oreo, des mini roulés à la cannelle et des mini brownies... est-ce que ça sera suffisant vous croyez ? :-))))

Merci pour ton conseil du "comme si", je le garde précieusement dans un coin de la tête pour ce genre de situations smiley

Pattie, j'ai fini par faire ça hier soir. Je sentais une petite faim qui trainait, pas la vraie bonne faim, mais c'était trop dur pour moi de simplement sauter le repas. Alors, un peu plus tard, j'ai mangé quelques cuillères du repas que mon copain s'était fait. Comme tu dis, ça m'a permis de passer à autre chose.

C'est intéressant de savoir que ça se rapproche de l'EME-Zen (je n'en suis pas du tout encore là, dans mon programme, c'est tout à la fin).

 

En tout cas, je peux voir que dans les situations où je mange clairement trop comme ici, il me faut quelques jours pour que mon corps retombe sur ses pattes... j'imagine un mélange de régulation et d'appréhension par rapport à mon poids qui doit brouiller un peu mes sensations ... C'est assez chouette de découvrir tout ça quand même! smiley

oui!

 

mon inconfort du moment commence à m'apparaitre de plus en plus clairement

ça fait plus ou moins deux semaines que j'ai à nouveau des EME, petites ou grandes, plus petites que grandes, mais parfois plus grandes....

au début c'était dur d'avoir conscience de ce que je ressentais de difficile

mais au bout du compte je pourrais le traduire comme une sorte de sentiment de "nullité", même si ce n'est absolument pas ça, mais je ne trouve pas de mot qui epxrime ce que je ressens

dans mon rapport à mon corps, dans mon rapport à mon travail, dans mon rapport aux autres, dans mon rapport à mon homme, à ma fille,   dans presque tous les domaines,  j'ai certains fonctionnements que j'exercre

j'aimerais "être"  autrement

je crois que maintenant que je l'ai formulé dans ma tête, que j'ai accouché de ce sentiment de  "ça ne va pas comme je suis",  eh bien ça va déjà mieux

 

c'est un gros ressenti bien pénible que je ressens depuis de nombreuses années

bien sûr il y a plein de choses qui sont bien en moi, mais plein d'autres que j'avais accepté mais qui maintenant me "débectent"  (même pas vérifier l'orthographe)

ça monte tellement en moi que je crois qu'il faut que je fasse qqchse

 

ça a déjà commencé quand je me suis remise à la musique au lieu d'écouter betement la télé le soir

ça m'a fait un tel bien......  un vrai petit bonheur quotidien

 

hier soir je me suis aperçue que j'avais un monceau de ressentis désagréables à mon propre égard, et que c'est ça qui me travaillait depuis des semaines

 

ceci dit, je le redis, je me traine ça depuis à peu près mon enfance....  depuis que j'ai étouffé mes émotions

 

maintenant que je ne les étouffe plus, je sens que ça va me donner une force de changement, car je ressens vraiment ce "besoin" de changement impérieux de certaines choses

Coucou izabelle,

Bravo d'avoir réussi à détecter ce "ça ne va pas comme je suis", ce désir / besoin d' "être" différemment...

Est-ce que cela peut avoir un lien avec tes valeurs (que tu évoquais suite à ta lecture du bouquin de R. Harris) qui évoluent, changent, peut-être ?

Au plaisir de te lire

un peu de pleine conscience sur tes sensations de fatigue peut-être?

je trouve ça très difficile avec les inconforts physiques, mais assez efficace tout de même pour ne pas manger à la place de ressentir

 

Eleanor, j'aurais bcp de mal dans ce type de travail où on te souffle le chaud et le froid.  Moi je suis indépendante et je ne pense pas pouvoir fonctionner différement, à moins d'avoir au dessus de moi des gens très compétents,  ce qui n'a JAMAIS été le cas

ceci dit, ça n'empêche de pouvoir me sentir nulle pour peu que je rame un peu sur un cas

et puis parfois, des cadeaux, je me sens utile, reconnue....  et ça repart

 

Patience, je pense que mes valeurs n'ont pas changé, mais avant j'en avais occulté certaines à cause de la souffrance, donc là ça me revient en effet en boomerang : y'a des choses qui ne passent plus

une copine m'a dit que c'était typique de la crise du milieu de vie et moi je me susi exclamée que quand même je n'avais pas encore 40 ans!!!  (38 et demi)

je fais ma crise de milieu de vie, ma pov dame......

ça + l'ego faible, ça fait beaucoup   wink

Attendre la faim, c'est aussi très difficile pour moi. Au début, non, les doigts dans le nez. Mais ensuite, vu que c'est un comportement qui va, je l'espère, durer loooongtemps (genre toute la vie, quoi), ça a commencé à devenir difficile. Dans ces cas-là, j'essaie de simplement en prendre conscience. Parfois, ça fonctionne, et je passe à autre chose, je prends conscience que ça m'agace d'attendre, et puis aussi que ça me libère du temps. Pas besoin d'attendre après le repas pour tricoter, hop, je peux m'y mettre tout de suite. Parfois, ça ne fonctionne pas, ça tourne, ça retourne. Alors je mange un truc du repas, en petite quantité. Et là, je peux passer à autre chose. Ou bien ça tourne encore, et je mange tous les plats du repas, en petite quantité.

En gros, c'est l'EME-zen appliquée à une envie de repas, au lieu d'une envie de petit grignotage. C'est relativement nouveau, pour moi. Ca demande pas mal de lâcher-prise, quand même, parce qu'autant un carré de chocolat, je conçois que je vais le réguler, même deux ou trois ou quatre (j'ai testé), autant un repas, même léger, j'ai du mal à le concevoir. Sauf qu'en fait, si, ça se régule. Alors que si je m'installe dans la lutte, parce que cette fois-ci, l'acceptation de l'inconfort est trop difficile pour moi, je finis par perdre et par manger trop en fin de soirée. Or en ce moment, j'ai assez d'EME comme ça, avec celles de relâchement post-déménagement et celles de veille de boulot (le boulot m'arrache à ma maison si agréable... bon, ok, il me permet aussi de la payer, mais la veille, ça ne me console pas !)

Je n'en suis pas encore à pouvoir lâcher prise sur mon envie de réguler (en mode régimeuse). Alors que je sais que le corps fait ça tout seul comme un grand, et que si je tente de lui tenir la main, ça ne va pas du tout l'aider.

J'ai du mal avec ma sensation de faim ces derniers jours, et j'avoue que cela me rend un peu nerveuse frown

Samedi, j'étais invitée à un barbecue, où certaines personnes que je n'apprécie pas étaient présentes, et d'autres que je connaissais pas. Résultat, j'ai bien trop mangé sur la journée. Le combo chips (aliment tabou par excellence :p) + supporter quelqu'un que je n'aime pas + être à un endroit avec des gens que je ne connais pas (timidité, je sais pas quoi faire de mes mains ou pour me donner une contenance=> je mange) + angoisse de savoir que je vais trop manger + mince et mon poids là-dedans, ben c'est assez explosif sad

Forcément j'ai eu la très mauvaise idée de me peser le jour suivant pour voir mon poids remonter...Idem aujourd'hui... J'essaie d'attendre ma faim, mais en ces jours de repos, où je tolère mal le fait de ne rien faire (alors que souvent je râle de ne pas avoir de temps pour moi, haha!), ben dur dur. Je pense que tout finira par rentrer dans l'ordre, mais en attendant ... :'(

J'ai l'impression de guetter ma faim, mais je pense que ça ne fait qu'empirer les choses. Pas vraiment eu de bonne faim depuis samedi. frown