Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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[quote=izabelle]
alors peut-être tu peux utiliser le sentiment que tu ressens pour te repositionner dans ce travail que tu fais avec ton fils?
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Merci izabelle, je vais lever le pied et surtout en parler avec mon fils (dès que ce foutu mémoire sera terminé et rendu).
D'autant plus que ce stress m'a filé une crise de colite tellement douloureuse que j'ai dû aller consulter - mon médecin généraliste, qui me connait (ainsi que mon fils) depuis 26 ans m'a donné plein de conseils précieux pour gérer tout ça. Je lui ai parlé de la méthode LC, il m'a répondu que c'était tout à fait ce qu'il me fallait.
[quote=izabelle]
pour moi c'était le cas avant LC
aujourd'hui les règles ne me posent plus de problèem en terme d'EME
je pense que c'est le travail d'acceptation émotionnelle qui joue, oui on en a peut-être plus à cette période là, des émotions
donc quand on a a appris à les accepter, ça va mieux
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Ca, je l'expérimente ! Quand j'arrive à reconnaître les EME de l'approche des règles, elles me sont maintenant presque familières et j'arrive à les accepter, à me réconforter avec bien moins de nourriture qu'avant ou simplement à les accepter. Quand je ne les reconnais pas, par contre, c'est plus compliqué. Par exemple quand qu'elles arrivent avec un troupeau d'autres émotions que je ne sais pas démêler (et que je n'essaie plus de démêler, j'attends que ça se décante, parfois en mangeant, parfois non, ça dépend). J'arrive aussi à mieux accepter la douleur qui accompagne l'arrivée des règles, et à mieux accepter la fin des règles, quand mon appétit est moins grand (parce que pendant les règles, peut-être à cause des anti-inflammatoires, il est plus grand).
Mon inconfort du moment, c'est le stresseur poids. Je vais bientôt aller chez mon médecin, c'est le seul endroit où je me pèse, tous les deux mois. Avec le déménagement, les EME du soir sont devenus assez conséquentes. Je ne sais pas si j'ai pris du poids ou pas. En temps normal, ça m'est égal. Si mon pantalon va, ça va. S'il serre, ben il serre. S'il me re-va, ben il me re-va. S'il est plus large sur les cuisses, c'est cool. S'il devient plus étroit, tant pis. Mais là, j'ai la balance du médecin dans la tête, donc tout ça prend de l'importance. La semaine dernière, ça me stressait, et puis j'ai eu mes règles, et j'ai compris pourquoi je me sentais un peu plus à l'étroit. Là, j'ai essayé une robe d'il y a deux ans, et elle me va (cool !). Du coup, je me dis "Allez, la balance, pourquoi pas ?"
J'envisage de réunir mon courage et mon affirmation de moi et un peu de fermeté envers moi-même pour dire au médecin que pendant quelques visites, je ne vais pas me peser. Parce que d'un côté, j'ai envie de savoir. De l'autre, dès que je sens que ça va être négatif, je ne veux pas savoir. Genre je ne veux que les bonnes nouvelles. C'est un truc entre la pensée magique (si je ne me pèse pas, je ne grossis pas) et le désir d'esbrouffe (de moi-même, déjà, et du médecin), avec une touche de besoin de preuve. En fait, tant que je perds du poids, je pense que je suis sur le bon chemin. Mais quand je n'en perdrai plus, que va-t-il se passer ? Le pire, c'est que ça influe sur mon quotidien, alors que quand le rendez-vous est loin, ça n'influe pas.
J'ai presque l'impression que c'est une histoire de non-adéquation entre moi et mes valeurs (mais je n'ai pas encore trop creusé cette histoire de valeurs, je compte bien lire un jour le Russ Harris dont j'ai lu beaucoup de choses dans le forum). La valeur d'un travail ne se mesure pas au résultat, pour moi. Il y a des tas d'autres paramètres que je prends en compte quand j'évalue le travail d'un élève (l'évolution de la personne, de ses méthodes, sa capacité à se lancer dans le travail, l'augmentation de son assurance, de son bien-être au sein de l'école, de sa prise de responsabilité, et même parfois l'apparition de son humour, et j'en passe). Le résultat vient un jour, mais parfois bien après les vraies évolutions, celles qui durent et qui conditionneront l'apprentissage en cours mais aussi les apprentissages futurs. Mais là, je me retrouve à me dire que si la balance ne dit pas que ça marche, je risque de le croire et de penser que j'échoue. Alors que je vois clairement l'évolution chez moi et que je sais que ça n'est pas le loto, style on joue et on gagne ou on perd, c'est un travail au long cours.
Grrr
pas mal la défusion NAthalie!!!
Eleanor, courage à toi!!!
Pattie, je crois que tu donnes bien trop de pouvoir à la balance de ton médecin
tu n'as pas besoin d'elle pour "prouver" ce que tu sais déjà, que cette démarche à long terme est ce qu'il te faut, et qu'en tant que démarche à long terme, il faut du temps....
la balance rassure certes, mais elle angoisse aussi, bref cette mesure-là, moi je la regarde, je ne l'évite pas, mais je lui accorde de moins en moins d'importance
à savoir je me pèse tous les jours ou presque, mais je me fiche de plus en plus de ce que je vois
pas totalement bien sûr puisque je suis toujours très contente quand je perds et un peu de mauvais poil si je reprends
en même temps je ne suis pas tellement surprise puisque je perds tout simplement quand je suis ma faim, et je reprends quand je ne la suis plus.....
par contre le fait de me peser tous les jours dédramatise la chose
bon je n'ai pas de médecin, c'est sans doute plus facile ainsi, pas d'urgence médicale à maigrir plus que ça pour l'instant (on en reparlera le jour où mon dos me fera mal, je connais le laius des medecins, qui soit dit en passant est contestable, j'ai beaucoup moins mal au dos maintenant qu'il y a 15 ans où je pesais 10 kilos de moins et qu'il paraissait à l'époque que c'était à cause de mon poids.... tu parles)
Pattie, à chaque fois que l'histoire de la balance-juge te travaille, recentre-toi directement sur des sensations dans ton corps, c'st ce que je trouve le plus efficace pour accorder de moins en moins d'importance à cette pression extérieure
[quote=izabelle]
Pattie, à chaque fois que l'histoire de la balance-juge te travaille, recentre-toi directement sur des sensations dans ton corps, c'st ce que je trouve le plus efficace pour accorder de moins en moins d'importance à cette pression extérieure
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Je vais essayer.
C'est un sale effet secondaire des régimes, la balance. Quand ça marche, ça donne un plaisir puissant et immédiat, purement mental.
Pour cette fois, j'ai réussi à dire "Non merci, pas cette fois" quand il a fait le geste interrogateur vers la balance, après la prise de tension. Je mange sans faim parfois, j'ai souvent une EME de fin de repas à laquelle je cède, et mon EME du soir est plus importante qu'à d'autres moments, et surtout, je suis dans la projection vers l'après (après la fin des classes) et dans la rétension (j'ai une chouette classe, et une partie - mes CM2 - va partir en 6e, j'ai envie que l'année se termine, mais je voudrais qu'ils restent, tout en souhaitant qu'ils partent, parce qu'ils sont prêts). Pourtant, je sens à mes vêtements que je n'ai pas grossi, peut-être même maigri. Si la balance confirme, j'ai peur de moins travailler sur mon comportement (genre "y a pas de justice", alors que manger avec faim n'est pas une question de justice mais de plaisir). Si la balance infirme, j'ai peur de me culpabiliser, même si je crois que je n'en suis plus là. Et surtout, j'ai envie de sortir de ça. La balance ne m'indique pas comment je me sens. Sauf quand j'ai cette "échéance" du médecin. Donc pour cette fois, j'ai supprimé l'échéance. Maigri, grossi, au final, l'important, c'est que j'ai fait deux body scan cette semaine (depuis que j'ai compris que ça aidait à se recentrer sur les sensations du corps en le faisant à froid, je m'y remets un peu), et je me recentre sur le présent, notamment les sensations du corps.
Pour le moment, la balance garde son importance dans ma vie alimentaire "mentale" et aussi dans ma vie morale (une fausse idée encore un peu enracinée : je maigris, donc je n'ai pas fait n'importe quoi, je contrôle, je suis fiable), mais peut-être que si j'arrive à l'éliminer suffisamment longtemps, elle deviendra moins importante que ce qui constitue pour de vrai ma vie alimentaire et ma vie morale.
Et si ça ne marche pas, j'achèterais des piles pour ma balance, pour essayer d'accepter la relativité du poids quotidien. Mais j'ai très mal vécu les derniers temps où les piles fonctionnaient, il y a déjà plus d'un an, quand je montais dessus deux ou trois fois par jour, style compulsion.
oui une très belle évolution de Nathalie que j'ai moi aussi constaté
en effet, il est important de te faire respecter de tes collègues, reste en contact avec ta colère, quand elle est présent, c'est probablement qu'il faut te défendre
moi ça m'aide beaucoup à "réintégrer " la colère
elle m'est très utile maintenant, et aux autres puisque je n'ai plus aucun scrupule à les recadrer et que ça leur fait un bien fou (surtout mes patients annuleurs de rdv au dernier moment)
Pattie, il est sûr que "l'histoire" de la fille qui perd du poids, à qui tout réussit, qui a la "gagne" c'est une histoire bien plus agréable que l'histoire de la fille qui n''y arrive pas, qui fait des efforts mais c'est long et laborieux
dans les deux cas, ce sont des histoires
dans mon parcours, prendre du recul par rapport aux histoires agréables m'a été très utile
par exemple quand j'ai un succes dans mon travail, c'est très agréable, et avant je "recherchais" ce genre de moments pour me booster un peu
maintenant quand cette histoire agréable se pointe, je l'apprécie certes mais avec plus de recul, je m'identifie beaucoup moins à elle, genre "je suis la meilleure, que feraient les gens sans moi....."
j'ai beaucoup mieux conscience qu'il s'agit d'une histoire, que ce n'est pas moi, c'est juste un ressenti tout à fait agréable que je suis en train de vivre en ce moment
disons que je ne "m'y aggripe" pas comme avant
du coup quand je vis l'inverse, l'histoire de la fille qui rame, eh bien c'est plus facile à accepter
suis fatiguee. Toujours fatiguee.
Et j'ai oublie ma prise de sang pour la maladie de Lyme. Pffff! J'ai telephone et je me suis excusee.
Je me sens toute tristounette.
Xx
[quote=izabelle]
pas mal la défusion NAthalie!!!
oui yzabelle !
tu sais que je me surprend à rire de cette image; en fait je fais référence à un film avec eddie murphy, où il se transforme en quelques secondes, il devient tout mou et hop et il rechange encore, et il fait un discours très sérieux, je crois que ce film est "docteur dollitle"
Moi aussi ca m'arrive de me faire des films envers des gens qui nous rabaissent et meme envers moi quand je suis en etat enervement cocotte minute parfois ca me calme/ca me fait rire et je garde tout ca en humour innocent.
Mon incomfort c'est Que je recherche comme a me pardonner: Excusez moi si j'ai besoins de ces calories. Vraiment pardon. Je suis desolee. Je sais je suis petite et ronde et que je ne suis pas beaucoup active avec ma maladie. Je suis desolee. Jai' tout fait pour manger moins ...mais non, j'ai besoin de manger a ma faim. (Et je vois des rires moqueurs...).
Heureusement que j'ai toute ma tete et la RPC. Mas parfois je me sens seule avec eux. Mais ca va de mieux en mieux.
Xx
Ne t excuses surtout pas,pas ici,on est tes amies,courage atoi .
pour moi c'était le cas avant LC
aujourd'hui les règles ne me posent plus de problèem en terme d'EME
je pense que c'est le travail d'acceptation émotionnelle qui joue, oui on en a peut-être plus à cette période là, des émotions
donc quand on a a appris à les accepter, ça va mieux
Kaylee, la RPC n'a pas à "marcher", elle ne sert pas à calmer le stress
elle sert à ne pas avoir besoin de calmer le stress, bon avec le temps bien sûr, avec la pratique régulière
et éventuelemtn parfois à lacher prise si on estime que le niveau de stress n'en vaut pas la peine
je crois que ton fils pourrait bien faire la mise en page tout seul, a priori ce sont ses études à lui, n'est-ce pas?
alors l'aider pourquoi pas, mais si ça doit te mettre dans des états pareils, ça veut peut-être dire qu'en fait, en écoutant tes émotions, y'a qqchse qui cloche dans ce dispositif
et si ses graphiques ne sont pas comme il les veut, dans ce cas il pourrait peut-être les faire lui-même ou bien accepter des graphiques en noir et blanc?
avec l'acceptation émotionnelle, j'ai appris à ressentir quand j'étais en colère, quand on me manquait de respect
ce qui fait que maintenant, au lieu d'encaisser, eh bien je dis
"genre : vous auriez pu penser à décommander ce rdv, moi je perds de l'argent à cause de vous, j'ai des gens en attentte qui ne pourront être pris en charge à cause de votre manque d'attention"
avant je n'osais jamais j'étais très conciliante
mais à force, quand on me pose un lapin pour un rdv, je vois que je suis en colère, je me sens "non-respectée", eh bien maitnenant je le dis, j'utilise ma colère pour 'sentir" que je dois recadrer les choses
et c'est fort utile
alors peut-être tu peux utiliser le sentiment que tu ressens pour te repositionner dans ce travail que tu fais avec ton fils?
les émotions sont de précieux indicateurs quand on veut bien les écouter