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Plus de 55 ans

Communauté et échange Recherche de binôme pour avancer Ensemble
06 juin 2012 à 08h

Bonjour à toutes,

Voilà je suis nouvelle depuis le 24 mai dernier. Je n'ai pas l'habitude des forum.  Est-ce du à mon âge ? Je n'en sais rien mais je me dis que je dois faire un effort si je veux continuer dans la durée ce programme.

Je pense que se sentir soutenue est très important.

Si j'ai fais ce nouveau post c'est que je me sens un peu perdue au milieu des autres.  Beaucoup de jeunes avec des enfants. Moi, je n'ai plus d'enfants à la maison, ils sont tous mariés et parents également.

Je sais que vu mon âge, j'ai beaucoup plus de mal à perdre du moids .... par contre pour en prendre pas de soucis :-)

J'en suis au carnet EME à remplir.

Y a t'il d'autres personnes qui en sont au même point que moi et qui voudraient m'accompagner sur ce chemin ?

PS : mêlme si vous êtes plus jeunes vous êtes évidemment les bienvenues :-)

A bientôt j'espère

Bisous à toutes et bon courage

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1094 commentaires

 

Je te rejoins bien Apolline, selon la place dans la fratrie, on n'a pas les mêmes parents.

Moi, ce fut du côté de mon père. Un jour, mon p'tit  frère et moi nous sommes parlé coeur à coeur et j'ai découvert que nous n'avions pas eu le même père. Mon père s'est bcp, bcp plus occupé de mon p'tit frère que de moi. Pourtant, je pense qu'il m'aimait mais un garçon... c'était son rêve enfin accompli, une complicité dans un univers féminin. Pour ce qui est de ma mère, nous avons eu la même et je crois bien que mon p'tit frère lui doit ses 4 tentatives de suicide... et ce n'est pas rien. Il a commencé à vivre vraiment quand il a quitté la région parisienne et est parti en province avec juste un sac à dos et son courage pour vivre. Il en a bcp bavé mais il va bien et c'est maintenant un monsieur de 60 ans, père d'un fils de 27 ans, heureux en ménage.

Après une mère qui n'était pas faite pour avoir des enfants parce qu'elle était elle-même une femme enfant, je me suis mariée avec un homme qui ne réalisait pas ce que c'était qu'une communauté de chair et d'esprit. J'ai tenu 30 ans. Quand ma fille a eu un bon emploi et trouvé un compagnon avec lequel, elle s'est mariée, j'ai jugé que je pouvais me séparer de mon mari, mon fils étant un célibataire sans doute endurci (je ne sais pas vraiment).

J'ai pensé qu'une phase de ma vie était terminée et que je pouvais ouvrir une nouvelle page. Cela n'a pas été approuvé par ma mère qui m'a dit : "mais tu avais bien tenu le coup jusque là, tu pouvais bien continuer...". Cela a fait pleurer ma fille, seul mon fils m'a comprise.

Et au milieu de tous ces passages remuants... garder un poids stable, voire le diminuer un peu tenait de la mission impossible. Et encore, je ne parle pas de  ma santé : 3 cancers du sein au compteur, sous surveillance médicale permanente et toujours vivante et heureuse de vivre chaque jour comme le premier de la vie qui me reste. Linecoaching me convient parce que pour la première fois, les directives sont centrées sur la personne et non sur des aliments saints (et sains) ou diaboliques.

je ne savais pas pour les RPC qu'il fallait garder les yeux mi ouverts ou mis clos....

zut alors, je les ferme tout le temps..........................

au fait j'ai ouvert un sujet sur les mamans

alors je dirai juste que, non, ce n'est pas dans mon ressenti d'être méchante ou de répondre...

mais comporendre, oui, et aussi essayer de le dépasser... oui

on ne les a qu'un temps, qui passe vite, alors je trouve, mais ça n'engage que moi, inutile de répondre avec méchanceté juste pour se défendre

Bonjour a tous,

et puisqu'on parle de mère, la mienne me répete tres souvent, qu'a mon "age", c'st normal d'être ménopausée et en ressentir tous les symptomes désagréables qui vont avec et donc prise de poids.. ca ne sert a rien me dit elle de vouloir mincir..car de toute façon on devient moche avec le temps... du coup je lui ai dit que je ne voyais donc pas l'utilité d'aller jusqu'au sien d'age (77 ans et moi 55 ) car elle nétait pas rassurante en ce qui concerne mon futur.. mdr... du coup je lui ai coupé la chique et je conseille a annmarie de répondre a sa mère, "hé bien non ca n'est pas bon".. je pense que l'on est toujours tres gentille car estimant qu'on ne rentre pas dans la norme des minces on compense "cette tare" en étant plus que gentille.et surtout avec nos mère.... je ne sais pas si j'exprime bien mon ressenti.

quand a la nourriture, je n'ai plus de complexe a manger quand j'ai envie de me régaler,car je sais ensuite que je vais attendre réellement que la faim revienne pour manger.. donc hier, repas festif pour l'anniversaire de mon compagnon, ce matin pas de petit déj, et sans doute un potage tout a l'heure et encore a cette heure je n'ai pas faim (il est 11 h 17), par ailleurs j'ai note que je n'avais plus de compulsion pour certains aliments (chocolat, confiture, fromage et saucisson), je ne les mange plus en cachette, et d'ailleurs je n'en mange presque pas ou alors en les dégustant et au cours d'un repas et non plus entre deux repasvite fait bien fait..

je mange encore trop de chocolat a mon gout.. mais jai appris a remanger de tout sans exces.. et la je viens de terminer mon addiction aux figues... j'en consommais bcp pour eviter la constipation, et par plaisir aussi, et je sais que je me servais du pretexte de la constipation pour en manger pas mal et surement trop..et comme cest un aliment assez calorique peut etre m'empechait il de perdre du poids..

je viens aussi de me souvenir que bien souvent quand jétais petite ma mère, et ou grand mere me disait, ne mange pas maintenant tu vas te couper l'appetit pour le diner ou souper..et ma foi si à lépoque ca me gonflait, j'ai mis le temps (40 ans a peu pres lol) pour me rendre compte qu'elles avaient amplement raison et du coup quand une envie de manger un bout de fromage ou autre me tenaille, je pense a leurs propos et ma foi je tente de tenir le coup... et il m'arrive de réussir (bon pas toujours mais avec plein de mauvaises habitudes générées par des millions de contraintes alimentaires multipliées par des années. dur dur de se débarrasser de ses mauvaises habitudes..).

quand au sport, je me contente d'une heure de pilates hebdomadaire et je viens de fixer l'objectif de pratiquer 10/15 minutes de vélo d'appart, deux a trois fois dans la semaine, ce sera un bon début.

je continue le programme et j'en suis a la période prise de  collations et ca, je n'y arrive pas vraiment, une collation ca va et encore mais deux collations, je n'y arrive pas..et je ne vois plus l'utilitté puisque j'arrive a me raisonner de ne plus prendre de collation en rentrant du travail, bref je n'aime pas cette activité et je trainaille un peu, ne sachant comment l'éviter..

bonne continuation a tous

 

Ah ! les mères, il en faut du temps pour se défaire de la mère que l'on a intériorisée et qui persiste même quand la mère réelle est passée de l'autre côté du miroir. Quand je dis ma mère, je devrais plutôt ma génitrice puisque j'ai surtout été élevée par ma grand-mère (quel bonheur, alors !) jusqu'à l'âge de 7 ans mais avec des allers et retours chez les parents.  Plus tard, après les années de pension, je suis revenue chez mes parents où l'arrivée d'un petit frère s'annonçait. J'ai appris, contre mon gré à être une seconde maman. Quant à la nourriture, ma mère détestait faire la cuisine. Elle faisait cuire trois kg de pates pour trois jours et nous devions les manger avec juste un peu de beurre et de sel. Beurk, depuis ce temps-là, je n'aime pas les pates, même très bien préparées.

Amitiés à tous

 

Bonjour,

 

La galère, ma Marie. Mais je n'ai pas forcément connu mieux, mais on a la chance d'être ici, là et maintenant avec un peu plus de recul sur notre passé. Quel  immense espoir!

 

Nous différencier et nous reconnaître, une grande aventure!

Bon courage!

Viviette

 

Tu as tout à fait raison Viviette, on a la chance d'être là, ici et maintenant et je pense que ce sont toutes les galères, tous les chemins de traverse qui nous ont mené jusqu'ici.

Le temps passant, la maturité nous est advenue sans que pour autant l'espérance d'un jour se sortir de l'addiction à la nourriture ait disparu. Cette nourriture qui nous a nourri quand la tendresse humaine nous faisait défaut. Cette nourriture que nous avons tant confondu avec l'irremplaçable amour humain.

Personnellement, j'ai bcp vécu avec des chats successifs chez mes parents. Cela a été une chance. Ces animaux m'ont donné bcp de calins, de ronronnements, de joie. La tendresse des mères animales pour leurs petits m'a tj émue et bcp appris aussi.

Je m'en suis souvenue quand j'ai été mère à mon tour et qu'il m'a fallu donner ce que je n'avais pas reçu, enseigner ce que l'on ne m'avait pas appris. Adossée à la montagne du passé pour qu'elle ne s'écroule pas sur le présent, je voulais que mes enfants connaissent ce que j'avais connu. Je n'ai pas été une mère parfaite mais au moins sur ce plan-là je peux me regarder dans une glace : ma fille n'a et n'a jamais eu aucun pb de poids et mon fils non plus. Tous les deux ont une silhouette "normale" et n'ont fait aucun "transfert affectif' sur la nourriture.

Gardons le cap. Pour ma part, les RPC sont laborieuses et un peu trop volontaristes pour être vécues avec bonheur. Ca reviendra sans doute. Et puis, j'ai bcp de mal à garder les yeux ouverts ou mi clos, donc je les garde fermés tout en sachant que je ne suis pas "dans les clous".

 

AM

Bonjour,

Pour le sport, j'ai aussi beaucoup de mal à m'y tenir. J'ai toujours une bonne excuse; je viens de manger, c'est le journal à la télé, je dois préparer mes cours, bref tout est bon! J'en suis toujours au niveau 1 des 4 ou 5 mêmes excercices. Ce que je trouve paradoxal dans cette méthode c'est que je me sens déculpabilisée face à la nourriture et surtout face à celle que je m'interdisais; les desserts, les plats mijotés, le pain..mais du coup, je mange quand même  trop mais avec énormément de plaisir car je goûte vraiment tout. Malgré un départ en flèche, mes vêtements ne sont plus aussi lâches qu'il y a un mois. La satiété, je ne pense pas encore la percevoir, je me dis toujours encore un petit peu, c'est trop bon. J'ai réduit la taille de mes assiettes mais la quantité reste la même. je me vois progresser mais très lentement. les principes de LC restent dans un coin de ma tête toute la journée. Ca paraît si simple pourtant mais je me dis que 25 kg de trop ne s'effaceront pas en 2 mois non plus, ils ont mis 30 ans à s'implanter petit à petit! C'est gai de partager et cela encourage car je vois qu'on rencontre toutes les mêmes difficultés un jour ou l' autre.

Tibo

 

Depuis que j'en suis à travailler sur la faim et à me passer de petit dej. j'ai du mal à ne pas trop manger le soir. J'espère que ça va se tasser

Annemie,

 

Je vis aussi ce que tu vis ces temps c'est-a-dire que je laisse un peu de côté le programme aliementaire pour me centrer davantage sur le sport.

Je pense pas que cela soit un passage à vide, mais une prise de recul pour mieux rebondir.

On a besoin de ces pauses!