Plus de 55 ans
Bonjour à toutes,
Voilà je suis nouvelle depuis le 24 mai dernier. Je n'ai pas l'habitude des forum. Est-ce du à mon âge ? Je n'en sais rien mais je me dis que je dois faire un effort si je veux continuer dans la durée ce programme.
Je pense que se sentir soutenue est très important.
Si j'ai fais ce nouveau post c'est que je me sens un peu perdue au milieu des autres. Beaucoup de jeunes avec des enfants. Moi, je n'ai plus d'enfants à la maison, ils sont tous mariés et parents également.
Je sais que vu mon âge, j'ai beaucoup plus de mal à perdre du moids .... par contre pour en prendre pas de soucis :-)
J'en suis au carnet EME à remplir.
Y a t'il d'autres personnes qui en sont au même point que moi et qui voudraient m'accompagner sur ce chemin ?
PS : mêlme si vous êtes plus jeunes vous êtes évidemment les bienvenues :-)
A bientôt j'espère
Bisous à toutes et bon courage
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Oui, je vous rejoins sur l'essentiel. Mais si une psychothérapie ne suffit pas, je suis convaincue également que L.C N ne peut non plus suffire, pour tout le monde, même si c'st une arme précieuse et innovante.
Pour ma part, la psychothérapie m'a , c'est sûr, absolument aidée à limiter les dégâts: mon corps plongeait dans la maladie, parce que mon esprit n'arrivait plus à s'en sortir seul : je suis depuis toujours y compris gamine, une "auto- analysante" !!, c'est ainsi et ça m'a autant aidée que compliqué la vie. Trop de lucidité, toute jeunette, sur les gens, les adultes qui vous entourent, la vie, ça freine un peu la légèreté enfantine, l'esprit d'enfance, que l'on devrait pouvoir vivre, non?
J'étais donc lucide sur ce qui m'était arrivé, sur les épreuves et les relations insiffisantes vécues, dans ma petite enfance, consciente de beaucoup de mes émotions et déchirures diverses, mais entre le savoir et... le dire, clairement, et...à autrui, formé à cela, sacrée différence!
Ceci étant, ça n'a guère réglé non plus mes pbs de surpoids ( obésité dite "modérée"), même si j'ai vécu les derniers essais de régime, de façon moins infantile, en culpabilisant moins quand je bloquais ou faisais des entorses à ceux-ci, en m'affirmant aussi, par rapport à l'"autorité médicale", and so on!
Mon ostéopathe d'alors ( car j'ai frappé à toutes les portes pour mettre toutes les chances d'échapper à mes cancers, ne me contentant pas du protocole traditionnel allopathique) et lutter ainsi m'a donné des forces supplémentaires, c'est sûr), m'a dit un jour où j'évoquais ce pb de kgs qui continuaient à me "pourrir" la vie , alors que mes rémissions se confirmaient et que ma psychothérapie avançait et m'offrait de nouvelles pistes pour vivre la vie autrement:
-" Vous savez, vos kgs en trop, c'est comme les sacs de sable qu'on mettait autour des monuments précieux, pendant la guerre, pour les sauver du pire, de la destruction...Vous étiez en guerre, vous avez entouré de kgs/sacs, votre personne, pour la protéger. Mais vos sacs, ils ne savent pas encore que la guerre est terminée, pour vous. Ils sont là depuis tellement longtemps! va falloir trouver le moyen de leur faire savoir!"
J'ai adoré la comparaison !! Impression que c'était tellement ça! Mais j'ai mis du temps à trouver le moyen de leur faire savoir, à mes "sacs " de graisse, que la guerre était terminée. Non, au contraire, je continuais de la leur faire, à eux..;Alors je me doute bienqu'ils ne vont pas prendre aussi facilement que ça , la poudre d'escampette mais, comme désormais je leur dis" pouce, je ne jouerai plus jamais avec vous à la guéguerre",et que je vais bientôt arriver à les traiter par le mépris, non, encore mieux: l'indifférence, ils vont bien finir par se lasser et...lever le siège! éh éh.
Qu'ils prennent leur temps, si ça leur chante. Au point où j'en suis, une année de plus ou de moins, hein...
Bonne soirée à tout le monde!
Coucou,
Moi aussi je suis passée par la case psy ,je pensais maigrir mais non j'en suis ressortie toujours aussi grosse mais je savais le pourquoi de la chose,et cela change pas mal de choses.Il me manquait la suite du "travail" j'ai le sentiment de l'effectuer ici avec votre aide.Un grand merci à toutes.
Bonjour les filles et merci de vos réponses, elles sont trés pertinentes. J'ai toutes les peines du monde à me connecter sur ce site et 20 mn théoriques me prennent une heure, je sens la boule d'énervement se former dans mon ventre, je dois travailler avec 2 ordis et c'est le tout neuf qui pose le plus de pb !
Bon sinon je suis passée et passe encore par la case psy mais j'ai un peu l'impression de tourner en rond, je ne veux même pas pardonner, le passé c'est le passé, ça aurait pu être mieux mais ça aurait pu être pire aussi, je veux juste accepter et laisser derrière moi.
J'ai sorti mon carnet découvertes et ai programmé le démarrage demain, un petit pas qu'il faudra faire suivre d'autres, en attendant bon courage à toutes et à bientôt
Isabelle
Je vois que + ou - et de différentes manières, nous sommes toutes ou presque passées par la case psy. Cela nous a sûrement aidées mais le combat pour une libération de l'attrait pathologique de la nourriture passe par un autre chemin d'accompagnement et d'éducation (au sens large) et je crois bien que celui proposé ici est le bon. Enfin pour moi. Ce que j'apprécie c'est que tout en étant fortement informatisé avec tous les paramêtrages inscrits à l'avance, il n'y a pas de standardisation des cas particuliers puisque nous pouvons aussi avoir, quand c'est nécessaire un accompagnement ponctuel et personnalisé du coach.
Bonjour à Léontine Butterfly et +,
J'ai aussi eu une enfance pourie. Et j'avais consciences qu'elle était différente de celle des autres dés le début. J'ai du avoir la chance de naître résiliente ou d'être autodidacte dans ce domaine car j'y ai survécu (terme a prendre au sens litéral) Physiquement et intellectuellement mais pour le psychisme
ce fut plus dur
Cycliquement je me fais aider pour décortiquer le vrai du faux dans mes ressentis car pour survivre on se blinde on devient dur et bien des points de vue sont déformées par necessité ou par colères ou souffrances refoulèes
.
Un psy apporte généralement un regard bienveillant et neutre qui, s'il ne permet pas toujours de pardonner, dans un premier temps, nous permet de nous détacher progressivement de notre souffrance et du manque d'estime de soi qui en découle souvant. Tout au moins c'est le cas pour moi en ce qui concerne les choses que j'ai osées dire !
Car il en reste mais il faut être bienveillant envers soi-même et donc s'économiser les souffrances quand les éxumer fait trop mal
Bon courage et vonne journée à vous
Bonjour à toutes
J'espère que votre weekend a été parcouru, ça et là, de petits et grands plaisirs et que vous n'avez pas oublié de trouver que "vous le valez bien"!
Annemie, je vois que l'une d'entre nous t'a fort bien répondu en ce qui concerne le sens de "restriction cognitive".
Eh oui, moi, je suis de celles qui , bien qu'en souci permanent de ce que je mange, bien qu'en très ( trop?...) sérieuse observatrice des règles que dis-je des LOIS dictatoriales du "manger équilibré", bien que dosant de façon très mesurée le gras, le sucre, les féculents etc etc, dans mes repas journaliers, bien que n'ayant pas de sautes compulsives sur le chocolat, les bonbons, les gâteaux, bien que me m'accordant très rarement ( ce que je préfère aux choses sucrées), de vrais moments fromage/charcuterie , bien que tout ça, et bien Ô malédiction, je reprenais tout après les régimes, ou me bloquais de plus en plus, les 15 dernières années, ( quelle galère pour perdre un kg, une fois repris!!)
Parce que le métabolisme frustré, stocke tout au moindre écart. Qu'on a beau contrôler, on en fait, des écarts. Et comme on suit des règles diététiques au lieu d'écouter sa faim et ses repères de "plus faim", paradoxalement, le mode "régime " nous fait grossir, c'est ce que je suis en train de comprendre mieux...Ouf! manger ne va plus être une malédiction! Il y a sans doute une issue à cette poisse!
En tous cas, depuis plus d'un mois, et malgré les 3 restaus, l'escapade familiale en octobre, où j'ai eu tous les jours la délicieuse cuisine de mon beau-frère dans mon assiette, malgré la réintroduction , prudente mais réelle, pour le plaisir, de quelques mets jusqu'alors tabous, et comme j'ai écouté ma faim ou mon rassasiement, ( suppression de plusieurs petits déjeuners, déjeuners ou dîners écourtés car plus faim, eh bien ma balance ( 2 pesées seulement en 5 semaines= très bon défi, ça, à recommander chaudement!) m'annonce - 900gr! J'avoue que je ne suis pas mécontente, je n'y croyais pas, pouvoir perdre un petit peu, assez rapidement, tant je croyais avoir bien bloqué mes mécanismes. Ce sont mes rotules qui vont être contentes dites donc!
Butterfly: ta situation n'est pas désespérée, puisque tu as eu le courage de venir sur L.C
Ne mets pas la "charrue avant les boeufs", comme on dit et essaie de sérier les chantiers par les quels commencer.
Et le premier des chantiers, il me semble que c'est conquérir l'estime de toi...L.C peut être une de tes armes les plus efficaces; Il me semble que ta souffrance est telle que te faire accompagner par un thérapeute bienveillant, mais ferme, serait en parallèle, une arme aussi indispensable...
Tu apprendrais avec lui, une fois toute ta colère et ta révolte jetées hors de toi, à faire une troisième arme, une vraie force de ce que tu as ( ou pas...) vécu dans ton histoire familiale.. A travers ce que tu as eu la confiance de dire ici, je crois que tu as payé ce que ta mère avait aussi de souffrance en elle: à part les pervers, somme toute assez rares, les parents sont rarement "méchants" cruels, volontairement. ils le sont parce qu'eux-mêmes n'ont pas reçu et qu'ils sont pleins de colère et de souffrance eux-mêmes (Attention, je n'excuse rien hein!)...Et ça passe de génération en génération. Mais pour le comprendre et finalement, le "pardonner", il faut faire un gros travail sur soi et qui va passer par oser "gueuler" sa colère contre le dit ou les dits parents. Et cet "oser" n'est vraiment durable et efficace que dans le cadre d'une séance psy avec un pro et qui s'inscrit dans le temps. ( c'est ce que j'ai vécu, et je ne peux qu'encourager à cette démarche essentielle d'un suivi psy pour faire le ménage dans son coeur et sa tête. Toutes nos relations en sont positivement chan gées par la suite, car changeant peu à peu nous-mêmes, nous engendrons le changement chez les autres, la plupart du temps. Et nos affections qui comptent le plus en bénéficient car on assainit les rapports à nos enfants, nos compagnes et compagnons...
je crois avoir été bien longue. pardon. Très bon début de semaine à toutes.
merci de confiance Butterfly
tunous dit que tu as manqué de marques d'affection et que tu as compensé avec la nourriture, c'est bien triste et tu as bien fait de sortir de toi ta peine
tes parents sont vieux maintenant, ils ne changeront plus
mais pour toi il est encore temps de changer, tirer un trait sur le passé et commencé ta vie POUR toi et en FONCTION de toi... t'accorder le droit d être heureuse et épanouie, ce ne sont pas les t"trpops" de kilos qui vont t'en empêcher...et ce programme est tout à fait bon pour toi... tu vas apprendre petit à petit à t'aimer et être bieveillante envers toi... gros bisous
Annemaie
bonne journée à tous
Bonsoir à toutes, je suis bien contente d'être venue faire un tour ! pourquoi croit-on toujours qu'une mère c'est quelqu'un d'aimant, de compréhensif, protecteur, dévoué à ses enfants ?
En ce qui me concerne peut-être parce que c'était ce qu'elle me disait tout le temps, elle m'a bien persuadé alors que je me dis qu'elle cherchait à se persuader, elle... sans succès hélas.
Pas de calins, "tout ce que tu as à faire c'est de travailler", "entre le professeur et toi c'est le professeur que je croirai", "je ne comprends pas qu'on puisse défendre ses enfants s'ils ont tort" "tu as tout pour toi, déja tu as un père moi je n'ai pas eu cette chance" "mage tes haricots verts, tes poireaux, ton poisson c'est bon pour la santé", "pas de chocolat, de gateau, de bonbons c'est mauvais" etc... avec maintenant "si j'avais su je ne me serai pas mariée et je n'aurais pas eu d'enfants".
Alors à la fois écrasée par une telle personnalitée et révoltée, de façon trés larvée, je me suis consolée en achetant des bonbons en cachette, perçant des boites de lait Nestlé au couteau ou mangeant 20 morceaux de sucre à la file. Aprés j'y ai ajouté le tabac mais c'est une autre histoire.
Le souci c'est que la nourriture est ma béquille, ma consolation depuis toujours alors qu'aujourd'hui ma situation professionnelle est en danger, mon mari me lâche, ma fille ne rêve que de s'éloigner, mes parents sont bien agés (86 et 92) et ma mère toujours aussi pénible et encore plus égoiste et que je suis (presque) vieille, (trop) grosse je vois un avenir de soiltude fauchée se profiler je vais avoir du mal à renoncer a ma vieille amie.
Bon j'ai peur d'abuser là et je suis désolée pour vous car le malheur des uns n'a jamais fait mon bonheur, et vous avez beaucoup traversé des choses plus difficiles que moi, alors pour une fois j'ai pu me "lâcher" un peu avec l'impression de me sentir moins seule, à celles qui m'auront lue je dis merci.
J'espère prendre maintenant un nouveau départ et suivre ce programme, enfin !
Merci Léontine pour ton message, il me va droit au coeur