Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Les filles, je compatis à fond sur les problèmes de jambes lourdes ... ces inconforts physiques me concernent plutôt quand vient l'été ... mais c'est THE truc qui m'agace en période de chaleur, voire qui m'angoisse quand arriive le soir ... au point que j'ai mes routines d'été : jets d'eau froide en rentrant, massage, sessions allongées jambes au plafond ... et souvent, on en revient à accueillir les ressentis, parce que je me souviens que les moments où j'arrivais à oublier ces désagréments ... c qd j'acceptais l'inconfort !!
De mon côté, un inconfort lié à l'anticipation d'un coup de fil qui sera désagréable ... enfin, inconfortable plutôt. Je dois appeler mon banquier et trouver une solution pour me remettre à flot ... et c justement parce que j'l'ai pas fait plutôt que la situation s'est embourbée. Bref, reculer n'est plus une option .. mais les heures de la journée passent et devant cette urgence, je suis complètement boquée, figée, et déçue de moi. Alors je me répète que le pas le plus difficile c'est le premier et blahblabla ... mais plus je repousse et plus je me trouve nulle. le cercle vicieux ... pas bien confortable tout ça, zut.
allez, allez, allez ..... aaaahhhhh
Merci pour ce fil ! Toujours aussi judicieuse, Izabelle...
Mon inconfort du moment : les yeux qui piquent à trop fixer l'écran au travail, mon ventre qui tiraille aussi, à cause de mes chewing-gum !
Je reviens sur deux anecdotes racontées plus haut : une personne que l'on n'a pas vue depuis longtemps et qui vous trouve changée...
Après avoir pris environ 50 kg, j'en ai perdu 25 grâce à la méthode des docteurs Z et A. Je me suis rendue récemment au mariage d'un ami d'enfance. Il y avait des gens qui ne m'ont jamais vue grosse. Nous évoquions les souvenirs de prépa et je dis : "je n'aimerais pas recroiser telle prof !". Et là, une fille me répond : "alors là ne t'en fais pas, même si tu la croises, elle ne te reconnaîtra pas, c'est sûr !"
Grand silence à table...
Autant vous dire que je me sentais super élégante dans ma robe de soirée !
Je sais qu'elle n'a pas voulu être méchante (quoique c'était une spécialiste de la "petite phrase qui tue" à l'époque!), mais bon on tourne sa langue dans sa bouche avant de parler quand même !
Allez, bon courage à toutes et tous !
C'est vrai ça, quand même, tourner sa langue dans sa bouche au lieu de dire ce genre de choses, ce ne serait pas du luxe!
Moi, ça m'est arrivé dernièrement qu'une personne ne me reconnaisse pas en entrant dans une salle d'attente. Je me suis dit "elle ne veut pas me voir, ou quoi" parce que moi, je l'avais parfaitement reconnue... Et puis elle s'est mise à me regarder fixement... puis elle a osé me demandé si j'étais bien la personne à laquelle elle pensait!!!
Absolument génial! Et là, je me suis sentie vieillie (ou grossie) à un point! Je veux bien que les gens ne soient pas physionomistes, mais quand même... Et en plus, moi, je trouvais qu'elle n'avait pas changé (bouh ouh!!!) Bon pour me consoler, je me dis que tant que moi, je me reconnais dans le miroir, ça va encore...
Et voilà, même sans remarque assassine, il y a des choses qui ont du mal à passer...
Bonne soirée à tout le monde!
Bon, ben la RPC, ça marche.
Ce soir, en rentrant du boulot, ma RPC n'était pas efficace, mais là, de m'y remettre une deuxième fois, ça m'a permis de saisir ce que je pensais moi (et pas ma chef, pas mes collègues, pas le collègue qui vient demain). Moi, je suis curieuse. Tout ça m'intéresse vraiment beaucoup, et tant pis s'il faut en passer par me mettre un peu en scène pour pouvoir discuter de ce travail et me permettre de le développer. Je suis aussi stressée, et bon, voilà, je ne vais pas en mourir tout de suite.
J'ai fait une première RPC silencieuse qui m'a permis de découvrir cet intérêt. Ca fait une semaine que je remue tout ça, et ça ne m'était pas venu à l'esprit qu'en fait, plus que la gêne (liée aux collègues) et la fierté (liée à ma chef), ou que la satisfaction que j'aimerais ressentir, c'est avant tout l'intérêt, ce que je ressens. Du coup, j'ai pensé à mon boulot, j'ai eu du mal à revenir à la respiration.
Après, j'ai fait une RPC guidée, la première à laquelle j'ai eu accès quand j'ai fait l'étape de la RPC. Avec le secret espoir que ça me relaxerait (même si ce n'est pas fait pour ça). Et là, j'ai découvert mon stress, et aussi que je n'allais pas en mourir tout de suite, et que me laisser emporter par ce stress n'était pas une fatalité (puisque la respiration est comme une ancre, qui me ramènera au présent !). C'est pendant la deuxième RPC que j'ai réussi à revenir à ma respiration plus facilement.
Coucou tout l'monde, et quelle force de vous lire toutes,
C'est clair que le maître-mot reste : c'est désagréable, inconfortable mais pas terrassant un ressenti.
Alors pour ma part, j'ai expérimenté hier soir un festival d'inconforts ... mon mec qui a fait tomber un objet très lourd sur le pied d'une collègue était tout remué et réfléchissait sur la conduite à prendre (reconnaissant bien que l'AT était à déclarer malgré les pressions autour pour pas le faire) ... donc sentiment de contrariété au début de le voir emprunter un chemin qui n'étais pas (à mon sens bien sûr) la "bonne" solution, puis aussi de l'impuissance de le voir batailler toute la nuit avec ses propres ressentis (je ne l'ai pas mis au courant des outils de RPC, et là, ça aurait été utile) et puis gros questionnement sur notre propre relation ... son anniv' approche, et visiblement un groupe d'amis d'enfance lui prépare une maxi fête, je sais que ces amis sont aussi des connaissances de son ex-femme, et que ça (ne) fait (que) 6 mois qu'on est ensemble ... mais en fait l'idée qu'il envisage de faire cette soirée sans moi ça me rend triste ... ou ça me vexe .... faut que je lui en parle rapidement, faut que j'analyse justement cet inconfort car c vraiment nouveau pour moi ce type de situations et de toute façon hier c'était pas le moment de discuter de ce sujet... mais je me demande si là, je ne serais pas en train de taire qqch que plus tard je pourrais regretter ...
Mon inconfort de ces temps-ci, c'est un succès professionnel. Une partie de mon travail a beaucoup plu à ma chef, donc elle en parle, ce qui me met mal à l'aise. Déjà parce que je ne sais pas trop recevoir des compliments. Et puis parce que ça n'est qu'une partie de mon travail. Une autre partie est moyenne, normale, et une autre encore n'est pas bonne.
Ca n'enlève pas que cette partie de mon travail existe et que j'en suis fière, mais ça fait beaucoup de ramdam pour une petite chose. Ca me fait l'effet qu'on remet la Légion d'Honneur à un étudiant qui réussit son bac. C'est chouette, d'avoir le bac. M'enfin, pas de quoi remuer les foules.
Du coup, je suis entre la fierté, la gêne, le sentiment de ne pas être à la hauteur, l'impression de recevoir des lauriers pour un travail qui n'est pas seulement le mien, l'agacement de ne pas pouvoir profiter tranquillement d'un succès (c'est rare et passager, ces petites bêtes-là !), l'envie de me cacher.
Demain, je dois montrer cette partie de mon travail à un collègue, genre je fais tout bien, regardez-moi, imitez-moi. Tout à fait moi, ça. Je ne sais pas ce qu'il attend, lui, ni ce qu'attend notre chef. J'ai la forte impression d'être totalement bidon dans le rôle de démonstratrice ! J'aurais nettement préféré une simple discussion autour de mon travail, sans me montrer à l'oeuvre.
J'essaie d'opter pour le sentiment de satisfaction. Etre juste contente que cette partie de mon travail, qui m'a demandé du temps, de l'énergie, de la réflexion, de l'écoute, du développement de connaissances, soit appréciée. Et me dire que oui, j'ai d'autres points à travailler, mais que déjà, ça, c'est bien, gloire à moi, zut, après tout ! Mais je n'y arrive pas.
Ca me gâche mes RPC, j'ai l'impression d'être agitée, tendue, dans le contrôle ("Allez, sois satisfaite, nandijiou, non mais t'es pénible, tu vas être satisfaite, oui ???"), la volonté de me relâcher ("Fichez-moi la paix, laissez-moi ne plus penser !") au lieu de juste observer ce qui se passe en moi.
En fait, je ne sais pas trop ce qui se passe en moi.
Bon, ben je vais retourner faire de la RPC.
mon inconfort ce matin ,
j'ai fais un rêve ( cauchemar?) , j'étais avec mon ami dans une grande surface et je déambulais dans les rayons quand une personne me propose un jeux, j'accepte de participer , on est deux , je gagne un portable, je continu ma balade, et je me rend compte que beaucoup de temps a passé, je ne trouve plus mon ami , il est parti sans moi, je ne sais pas où je suis , si je suis loin de chez moi, je vais sur le parking , je ne reconnais rien ,je déambule dans le centre commercial , le décor a encore changé, mon angoisse monte, je me dis , mais j'ai un portable , dans mon rêve impossible de trouver le numéro de mon ami, angoisse, finalement j'arrive à le faire je tombe sur la messagerie et là impossible de laisser un message, panique, je me retrouve dehors, le décor a encore changé, je suis sous la pluie, j'ai faim j'ai froid.
je me réveille, angoissée, mal.
moi mon inconfort c'est tout simplement mon poids .....
malgre tout je m'efforce de marcher, de faire tous les exercices.... je m'efforce de garder le moral...
j'ai commencé il y a qu'une huitaine de jours, j'ai espoir, mais au fil des années j'ai perdu confiance en moi
Bienvenue mamy64 parmi nous. J'espère que tu vas avancer avec nous sur le chemin du "faire la paix avec la nourriture et la savourer", au lieu de se battre avec elle comme tu l'as surement fait, comme nous aussi. Accroche toi bien!
de tout coeur avec vous Nathalie, Annette, Dabul, tu as déjà mis le doigt dessus, donc à chaque fois que tu cogites là-dessus, laisse ces pensées normales mais pas utiles
Noellie, oui je sais poser des limites tout à fait bien quand j'y pense
après je me suis laissée débordée quand même par deux choses : l'énergie d'une mère que je trouvais très humiliante avec sa fille, et le fait que mes deux petits neveux, que j'étais venu voir après une journée de boulot, j'avais même bouleversé mon planning pour ça, n'étaient pas très sympas ni même polis.... un peu décourageant
y'a qq'un d'autre qui me porte sur le chou et n'arrête pas de me demander des papiers et me relancer..... pour l'instant je ne réponds pas, ça lui fait drole.....
je suis souvent très réactive aux demandes, donc là je me force à ne pas répondre "tout de suite" pour apprendre aux gens que je ne suis pas à leur disposition
mais mon gros inconfort ce matin c'est ma fille qui vit certaines choses difficilement, je la soutiens, je l'aide à relativiser, défusionner, etc, mais soudain petite contrariété, et là crise de larmes juste avant de partir..... j'étais un peu émotionnellement submergée mais j'ai dû "assuré" pour être avec elle, l'aider à dédramatiser, à accepter certains ressentis, bref...... j'étais déjà bien épuisée dès 8h du mat....
Noellie, pour revenir sur tes fins de journée, je crois que cette étape t'es effectivement indispensable et c'est pour ça que tu rechignes à la faire, ou que tu oublies
tu as peut-être pris l'habitude d'être en mode "warrior" toute la journée et ne laisser aucune place à tes ressentis pour ne pas te laisser "débordée" par eux.... et le soir, pshiiiiiit décompression
c'est ce que je faisais aussi et au début pas évident de sortir de ce fonctionnement là
pour t'encourager, je veux te dire que maintenant plus JAMAIS je n'ai envie de manger au moment du gouter, ou en find e journée (vers 18h) alors qu'avant cela me semblait tout à fait impossible de ne plus avoir cette envie là
je n'ai juste "plus envie" simplement parce que j'essaie d'être consciente toute la journée de ce que ressens, agréalbe comme désagréable (et ceux là y'en a beaucoup, bien sûr)
certaines journées sont plus difficiles que d'autres au niveau de la conscience parce que les ressentis ne sont pas les mêmes et certains ressentis sont encore difficiles pour moi
mais en tous cas, ne plus avoir d'EME de fin de journée et pouvoir avoir faim pour diner, c'est un vrai bonheur
donc vas-y peu à peu, ouvre simplement une breche, de te connecter à toi-même dans la journée, le monde ne va pas s'écrouler, je te le promets...