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Mon inconfort du moment.....
Linecoaching au quotidien
Se motiver au quotidien
10 oct 2013 à 14h
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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Mes inconforts de ces derniers jours : je me trouve nulle dans mes façons d'être. Sacrée piqûre de rappel d'avant LC...Souffrance intérieure obsessionnelle...
Rpc pour me poser et accueillir tous ces ressentis et je vois ma main qui se dirige de temps en temps vers un petit oeuf en sucre (Pâques est passée par là)
Je lis vos inconforts du moment avec beaucoup d'empathie, je me sens proche de vous toutes... calin virtuel, envie de vous prendre dans les bras avec mes mots, plein de pensées ensoleillées pour toutes, courage à nous !
Mon inconfort du moment est un mal de tête intense qui a commencé en plein sommeil, ça donne une fatigue immense, des nausées, mal aux jambes et yeux gonflés, des envies de manger sucré et du dégôut de moi en sentant mon corps gras et souflé, vague de chagrin aussi...
Bon ben ça ressemble à une chute hormonale quoi.. :-) Oui, oui, c'est impressionant comme effet physique et psychologique, avant... je me faisais piéger et je pensais à toute mon histoire familiale, sociale... et à ma grosse nullité qui m'a conduit à une vie de grosse nullité ;-) vous connaissez peut-être ça... ? :-)
Je dépose juste mon inconfort là, sur ce fil, délicatement, je laisse vivre, j'ai plein de pensées et d'hypothèses et d'analyses extrêmement fines et intelligentes (c'est mon "gros" point fort, celui qui m'épate et qui épate, le truc sur lequel je peux toujours compter, un truc de vraie sorcière, la force et la magie de la synthèse et de l'observation avec une pointe d'intuition :-) de là à s'y accrocher, à ruminer... j'ai vraiment compris aujourd'hui... on pourait croire qu'elles sont très justes mes analyses et hypothèses, en plus de fines et intelligentes, oui peut-être et puis... et alors.. ? ;-) En fait elles sont justes là, je ne m'y accroche pas... je laisse passer.
Merci pour ce fil, venir déposer, laisser vivre les ressentis, laisser passer les analyses, les jugements et les fulgurances de compréhension... laisser passer les moments d'inconfort c'est très très fort ! C'est celà qui est juste bien :-) Lorsqu'on laisse vivre, tout se met en place, on se sert de tout pour avancer sans lutter, sans rester bloquer sur "la" révélation du moment, on ne s'arrête plus sur la colère ou le gros chagrin, on laisse vivre et la vie se déroule plus fluide, plus légère, ça coule tout seul, on ne revient plus mille fois en arrière en se bloquant sur le chemin, on traverse les marais sans s'enliser (l'enlisement c'était moi, avant...) la lourdeur de vivre s'estompe... ce que j'ai cherché si longtemps tombe en pluie douce sur mon corps, allègement immédiat, devenir comme la vie, vive, fluide et légère...
Au milieu de tout cet inconfort je me dis que j'ai de la chance car même sur ces maux de tête de dingue le Doliprane marche toujours et à tous les coups et ça depuis des années (!) il faut "juste" attendre et lorsque j'ai plus mal pof je tombe de sommeil, aujourd'hui je pourrai dormir car coup de chance : je suis en vacances... !
Patience, patience, patience.... ça avance avec fluidité même dans l'inconfort du moment, pour peu qu'on laisse vivre, on peut vivre tout, non pas pour vivre dans l'inconfort et y rester, mais le vivre pour ne pas y rester, parceque vivre c'est aussi de l'inconfort, vivre comme un grand tout, ça commence pas demain c'est déja là... enfiler le présent et hop c'est parti dans la vie.... ni commencement, ni fin, la vie dans le présent comme un cadeau, le présent contre la peau, dans le corps et dans la tête... Allez hop c'est parti la vie !
Mon inconfort du moment est un blocage des intestins depuis hier du sans aucun doute à mon expérience du rassasiement spécifique fait de Comté.
Comme j'ai faim dans d'après midi je mange une collation mais pas un plat de légume... et le soir petite faim, petit repas sur le pouce quasiment une seconde collation. Bref je me désorganise...
Bon rien de grave et là dernjer jour.
Courage à toutes.
Inconforts du moment :
- culpabilité parce que je ne suis pas venue ici quotidiennement ces dernières semaines. Je dois répondre à certains messages et je m'en veux de faire attendre, je me dis que ce n'est franchement pas poli...
- fatigue physique. Je n'arrive pas à récupérer, je suis fa-ti-guée, j'ai besoin d'une pause que je ne peux pas encore m'accorder ;
- inconfort dans ma vie de couple : incompréhensions, priorités différentes, je bouillonne et me sens mal ;
- inconfort avec mon image. Je stagne niveau poids et là j'aimerais tellement que les choses avancent...
- inconfort professionnel : marre de ma boîte actuelle...
Allez, il faut y retourner... Un nouvel effort...
eh bien ça en fait des inconforts, dis-moi !
moi mon inconfort des derniers jours, plutôt le sentiment de nullité qui vient me titiller
pas que je me sente vraiment nulle, mais je sens que je peux "mieux faire" et ce décalage est très difficile à vivre
j'ai eu du mal à me sortir de mon rhume carabinée, et au bout de deux semaines je me sentais déjà moins vaillante
depuis qq jours, je dépasse ma satiété assez régulièrement et du coup c'est pas le top non plus
un peu de solitude aussi....
inquiétude pour ma fille
sentiment d'avoir raté certaines choses
et un peu ras le bol de mon travail
j'appréhende également les vacances scolaires qui arrivent
finalement moi aussi j'en ai pas mal.....
oh la la Izabelle, une petite crise de perfectionisme???? Aller, je te propose une bonne dose de lacher prise!!
Bon courage
je ne crois pas que ça soit du perfectionnisme, même si le lacher prise est toujours bon à prendre.....
c'est plus une "perception" qu'il y a mieux à faire, et de sentir que je n'arrive pas encore à faire ce que sens qui devrait être fait.... ok j'ai conscience que c'est assez confus, mais dans ma tête assez clair cependant
j'ai l'impression qu'il faudrait que je crée plus d'outils, que je mette plus de réflexion dans mon travail, et en même temps c'est dur car je n'ai que peu de créativité en dehors de "l'instant" et du ressenti des gens devant moi
mon travail me barbe rarement, mais c'est en train, donc ça m'inquiète.... je sais que je "dois" aller plus loin, non pas par perfectionnisme, mais juste pour me sentir bien, parce que je sens que cela m'appelle, mais c'est dur, je n'ai pas appris à faire ça et donc je me sens très inconfortable et plutôt nulle dans l'exercice
la bonne nouvelle c'est que j'accepte me sentir "nulle" (pas globalement, mais dans cette tache particulière) sans que ça soit un drame
courage à toi lindita
Izabelle :"je ne crois pas que ça soit du perfectionnisme, même si le lacher prise est toujours bon à prendre.....
c'est plus une "perception" qu'il y a mieux à faire, et de sentir que je n'arrive pas encore à faire ce que sens qui devrait être fait.... ok j'ai conscience que c'est assez confus, mais dans ma tête assez clair cependant
j'ai l'impression qu'il faudrait que je crée plus d'outils, que je mette plus de réflexion dans mon travail, et en même temps c'est dur car je n'ai que peu de créativité en dehors de "l'instant" et du ressenti des gens devant moi
mon travail me barbe rarement, mais c'est en train, donc ça m'inquiète.... je sais que je "dois" aller plus loin, non pas par perfectionnisme, mais juste pour me sentir bien, parce que je sens que cela m'appelle, mais c'est dur, je n'ai pas appris à faire ça et donc je me sens très inconfortable et plutôt nulle dans l'exercice
la bonne nouvelle c'est que j'accepte me sentir "nulle" (pas globalement, mais dans cette tache particulière) sans que ça soit un drame
courage à toi lindita"
Izabelle, Pour compléter les posts déjà envoyés, que je "comprends et auxquels j'adhère et apporter une autre lecture (//professionnel)
Ce besoin de plus de réflexion, de plus d'outils il me semble le comprendre pour le vivre parfois et l'avoir vécu beaucoup . Et je passe alors par une période de flou comme celle que tu sembles évoquer...Les acquisitions de savoir supplémentaires (genre journée d'étude, ou conférence ne demandant pas d'effort lourds) à nos formations initiales aident énormément à se sentir moins nulle ou plus exactement plus en phase avec les personnes que l'on accompagne. Mon expérience: il peut y avoir des personnes en demande de relation d'aide dont la personnalité nous échappe totalement et notre accompagnement s'avère alors plus fatigant et moins efficace avec une usure qui se profile...Je pense par exemple aux personnes victimes de violences conjugales, celles qui connaissent une addiction et d'autres encore....C'est très spécifique.
Pratiquer un métier de relation d'aide est particulièrement usant. On laisse énormément de notre personne. C'est vraiment chouette, je trouve, que tu puisses dire et te dire que tu es actuellement lasse de ton travail...j'appelle cela savoir se remettre en cause. Et cela peut annoncer un début ou une introduction de changement salutaire. Je connais pas mal de psychologues (partenaires professionnels), et dans l'ensemble ils exercent dans plusieurs lieux pour des questions pécunières mais aussi pour varier leur travail. As tu déjà pensé par exemple à faire des vacations dans des centres de formation (écoles d'infirmiers, de travailleurs sociaux, GRETA...) pour donner des cours de psycho ? ou des sélections pour les entrées en écoles de travailleurs sociaux ? Je t'y verrais vraiment bien. Tu pourrais apporter, alors, d'autres compétences, cela te valoriserait et t'apporterait de la légèreté et élargirait aussi ton réseau professionnel (//sentiment de solitude que tu évoques aussi) . Et il y aussi l'encadrement de séances d'analyses des pratiques etc- Il est vrai aussi qu'en fonction de sa situation géographique cela peut être plus ou mons facile.
Bref, je pourrai encore continuer....je vais m'arrêter là, car je ne sais pas si "je suis dans le bon " par rapport à tes questionnements actuels. Et, peut être as tu déjà développé ces psites professionnelles.....
L'accueil de ce sentiment de nullité ou je dirai ce "sentiment de manque" t'aidera aussi j'en suis sûre à éclairicir tes pensées et à faire émerger de nouveaux projets.
Pensées. Pensées aussi concernant ta fille, Ton inquiétude touche ma fibre maternelle.
merci les filles vous êtes trop sympas!!
merci de tes pistes Lorraine
en fait aujourd'hui j'adorais mon travail alors que j'ai eu une journée de dingue (aie, une autre demain)
je crois que mon ego qui vacille facilement est à l'origine de ces moments-là, de doute et de fatigue
je suis aussi un peu limite en terme de capacités d'accueil, au delà d'un certain nombre de patients par semaine, je me mélange, je me sens débordée, et là je suis limite, je prends trop de rendez-vous et ma tête est au bord de l'explosion
donc il va falloir que je me limite, ce que je fais d'ailleurs, mais je ne peux m'empêcher de rajouter des gens par ci par là, pensant que je suis wonderwoman.... ou si c'est une urgence
je crois que je vais laisser tomber wonderwoman et rester souple sur les urgences
il est vrai que rien ne peut me faire plus plaisir que d'entendre le soulagement d'un parent qui sait que je vais pouvoir recevoir son enfant dans la semaine.... et pas patienter des mois pour un rdv
dans mon coin, c'est compliqué d'intervenir en structure, puisque je suis à une heure de Toulouse (plus une heure d'embouteillages)
par contre, en libéral, en plein désert médical, ça fonctionne bien une fois qu'on vous connait...
j'ai quand même fait de l'analyse de pratique, un peu, dans le coin, dans une structure, mais ensuite j'ai cherché à en démarché d'autres, et disons qu'à la campagne, à moins de dirigeants modernes et dynamiques, c'est un peu compliqué.....
bon et puis, me "vendre" est un vrai souci, mais j'ai des tas de projets sous le coude, qui n'avancent pas, justement parce que je n'ose pas trop les proposer, ni vraiment prendre le temps d'y réfléchir car dans ce cas il faudra le vendre, et ça m'angoisse, rapport à l'ego branlant qui est le mien....
pas compliquée la fille.....
mais je crois que tout ceci va se mettre en place peu à peu, dans le sens de ce que tu dis, mais probablement plus dans le cadre associatif que médical ou de la formation (enfin j'ai l'impression)
merci de votre attention à toutes, ça fait vraiment du bien de se sentir écouté, compris et soutenue!