Mon inconfort du moment.....
Voici un fil pour noter nos inconforts, qu'ils soient petits ou grands, physiques, émotionnels ou des pensées, ressentis désagréables....
juste les noter, avec bienveillance bien sûr, sans jugement, ce n'est ni "bien", ni "mal", c'est juste "inconfortable"....
et sans chercher forcément à les faire disparaitre, vu que c'est une très mauvaise habitude... ;-)
moi mon inconfort là maintenant tout de suite, c'est fatigue + boule dans la gorge
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[quote=noellie]
@ Elda
Pour ce qui est des choses qui te semblent vraiment importantes, comme les tâches à faire en famille, je pense à autre chose: Pendant quelques années, chez nous, nous avons fait un conseil de famille, tous les dimanches soirs. Tout le monde pouvait y exposer les problèmes (ou les trucs qui fonctionnaient bien), et on cherchait tous des solutions ensemble. Ca pourrait peut être faire avancer les choses pour tout le monde. Du coup, on prend des décisions ensemble, on essaie de s'y tenir, si ça ne marche pas bien, on y revient la semaine d'après. Ca permet que tous se sentent impliqués dans le fonctionnement de la famille et que ça repose donc moins sur tes seules épaules.
Voilà ce qui m'est venu à la lecture de ton message. J'espère que tu y trouveras peut être quelque chose pour faire évoluer la situation chez toi. Ce qui est sur, c'est que tu souffres (et quoi de plus douloureux que les paroles de rejet de son enfant!) et que tu as besoin que ça évolue.
Plein de pensées positives pour toi...
[/quote]
Oui, Noellie, j'aimerais bien que ça évolue. Mais je ne sais pas trop par quel bout le prendre, si ce n'est pas par un renoncement, au moins partiel, de mes positions. Ou une révision. Peut-être nécessaire, peut-être justifié. Mais j'ai l'impression, comme souvent, d'avoir tout faux.
J'aime bien ton idée. Mais je crains d'être la seule à trouver ça positif. De le mettre en route et d'affronter ensuite les soupirs résignés de ceux qui devront s'y coller...
Je suis désolée. Je n'arrive pas à être positive et j'ai bien l'impression d'être une insupportable geignarde.
week end avec pas mal d'eme, et dépassement de satiété
et j'ai du mal à remplir mon carnet d'eme justement...fuite surement!mais je ne sais pas exactement ce que je fuis
lorsque je remplis le carnet de la faim j'i l'impression de réussir à mieux me centrer sur mes sensations
Depuis une grosse semaine en zone d'inconfort, dans mon couple surtout, et aussi par rapport à mes débuts vacillants sur LC, aujourd'hui, le pompon...
Ce midi, alors que je demandais à mes enfants qui couraient déjà vers la télé de vider le lave-vaisselle et de mettre leurs assiettes dedans après, sans doute sur un ton autoritaire, mon fils de 6 ans a commencé à chantonner "Maman est méchan-te, maman est méchan-te!, rapidement suivi par son frère de 14 ans, sous l'oeil rigolard de mon mari. Ça m'a flanqué un grand coup, j'en avais les larmes aux yeux, je me suis sentie comme une sous-merde. La Victime de l'Injustice. Et conne avec ça.
Ce soir, j'ai encore les yeux mouillés et le coeur serrré. Ça vient de loin bien sûr. Me sentir rejetée, surtout par mes enfants, je ne supporte pas. Même si c'est une blague, même si ce ne sont que des enfants. Ça vient aussi de notre conception divergente de l'éducation des enfants. Moi, c'est vrai que je suis dann le contrôle. C'est moi (et pratiquement que moi) qui fait respecter les normes de la maison aux enfants, et qui les fixe d'ailleurs. "Range ta chambre", "éteins la TV" "mets la table" et le reste. Mon mari, lui, est dans l'observation bienveillante. Il défend bien fort sa position, dit qu'il n'aime les normes et les règles, et que si les enfants ne débarrassent pas, c'est lui qui le fait. Mais je suis sure qu'au fond il est bien content que ce soit moi qui ait la charge des normes. Il est intelligent d'ailleurs, c'est bien plus cool comme ça. Et donc évidemment, c'est lui le gentil et moi la méchante.
Ce n'est pas la 1ere fois que j'entends mon petit bout dire "on va demander à papa, il est plus gentil que maman, il dira oui". Ça me fait hurler (intérieurement) Je me jure de ne plus rien dire, de lacher prise sur tout, de ne plus intervenir, de les laisser ne jamais manger de fruits (à la maison, c'est le règne des petits suisses) de les laisser stochés devant la télé, ne plus signaler que c'est l'heure d'aller se coucher, ect. Cest trop dur d'être la méchante. J'exagère, je sais qu'ils m'aiment, qu'on s'aime, mais les choses étant ce qu'elles sont, il est logique qu'ils aient une préférence pour leur papa. Qui défend sa position en disant que je fais ce que je veux, et lui aussi.
Vraiment, tout en écrivant je me dis que je suis en train de donner une vision dénaturée de la situation, que tout n'est pas SI......., ni TANT...... que je le décris. J'ai du mal raconter, à l'expliquer, à le vivre. Je m'égare,. Je suis partiale.
Bouhhhhh que c'est dur. Je crois que je vais aller un somnifère plutôt que de continuer à pleurnicher.
[quote=Elda]
C'est trop dur d'être la méchante. J'exagère, je sais qu'ils m'aiment, qu'on s'aime, mais les choses étant ce qu'elles sont, il est logique qu'ils aient une préférence pour leur papa. Qui défend sa position en disant que je fais ce que je veux, et lui aussi.
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tu es loin d'être la méchante et tu le sais
tu es une bonne maman qui cadre ses enfants, et c'est une structuration qui leur est absolument nécessaire
sentant que ton mari ne veut pas poser de cadre, tu dois assumer seule cette charge
presque comme une mère célibataire finalement....
mais on peut très bien être cadrant tout en partageant un lien d'amour très fort et de respect
j'ai envie de te conseiller un livre que j'adore sur le sujet L'autorité au quotidien, de Brigitte Racine
l'obéissance des enfants, c'st à dire l'adhésion des enfants aux valeurs éducatives que tu leur tranmets, se nourrit aussi du temps qualitatif que tu leur donnes, que tu partages avec eux
oublie le papa s'il ne souhaite pas cadrer et concentre-toi exclusivement sur tes valeurs éducatives à toi, celles qui sont importantes
ce livre pourrait t'aider je pense
il y a aussi un fil qu'on a ouvert dans le forum "le coin des mamans" et qui s'appelle "être parent en pleine conscience"
@ Elda:
C'est vrai qu'il y a un inconfort certain lorsque sa famille ne nous comprends pas. En faisant le "gendarme" avec tes enfants tu fais de la bienveillance même si c'est pas du même ordre que ta moitié... Cadrer pour que tes enfants puissent vivre en communauté, prendre soin de leur sommeil, les obliger à développer leur créativité même si ça te donne le "mauvais rôle" tu sais pourquoi tu le fais. Le plus compliqué est de faire passer le message du pourquoi c'est important ce que tu demandes.
En CNV (communication non violente) le livre de Marshall Rosenberg "les murs sont des fenêtes" permet de dire, de demander n'importe quoi et que ce soit reçu par les autres de la "bonne" façon. C'est juste une piste.
Je te souhaite plein de courage pour cet inconfort.
Merci Lylyoz, Mavo, Noellie, merci 1000 pris d'avoir pris le temps de me lire, de me répondre. Ça m'aide beaucoup à me pas me sentir une martienne sur la planète famille, et donc ça m'aide à relativiser.
Bon, c'est vrai aussi que je relativise avec les heures qui passent, mais je sais bien que c'est quelque chose qui me coûte. Sur le moment, j'ai l'impression que le ciel vient de me tomber sur la tête et le désarroi me dépasse, déborde et m'envahit. J'ai du mal à "défusionner", à me détacher, à me dire que ce n'est qu'un nuage dans le ciel.
[quote=lylyoz]
@ Elda:
C'est vrai qu'il y a un inconfort certain lorsque sa famille ne nous comprends pas. En faisant le "gendarme" avec tes enfants tu fais de la bienveillance même si c'est pas du même ordre que ta moitié... Cadrer pour que tes enfants puissent vivre en communauté, prendre soin de leur sommeil, les obliger à développer leur créativité même si ça te donne le "mauvais rôle" tu sais pourquoi tu le fais. Le plus compliqué est de faire passer le message du pourquoi c'est important ce que tu demandes.
En CNV (communication non violente) le livre de Marshall Rosenberg "les murs sont des fenêtes" permet de dire, de demander n'importe quoi et que ce soit reçu par les autres de la "bonne" façon. C'est juste une piste.
Je te souhaite plein de courage pour cet inconfort.
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J'essaierai de me procurer ce livre ! Mais c'est un peu comme LC: je subbodore bien le type que je pourrai y trouver, mais j'ai bien peur de ne pas avoir mettre en pratique ce que je trouverai, et de me sentir incompétente, encore. La frousse, quoi !
Une journée avec des inconforts
J'ai trés mal dormi, j'ai fait un cauchemard dans lequel je me sentais en danger, en insécurité avec des morts dans le reve.
Une copine qui décommande une balade que l'on devait faire ensemble -> je me retrouve toute seule
L'anniversaire de ma grande mere aujourd"hui -> Elle me manque...
1 ans qu'une personne que je considérais comme une amie qui m'a annoncé que je ne faisais pas partie de ses amies et que nous n'avions donc plus à nous voir Cela réveille aussi le rejet que j'ai vécue en octobre par une de mes plus anciennes amies qui m'a annoncé qu'elle ne voulait plus me parler ni etre en contact avec moi sans aucune explication( voilà comment on balaie 10 ans d'amitié ). L'erreur a été de ne pas s'etre dit les choses , j'éviterai de le refaire et d'en tirer les leçons...
Cela reveille l'abandon qui est déja trés fort et le sentiment de solitude
Qu il est difficile d émerger d'un sieste de 2 h. Je me sens Raplapla. Sans force, l énergie revient peu à peu. En même temps j aime bien ces sensations ou je sele reveille de chaque pqftie de mon corps. De toute façon je suis incapable d aller plus vite.
Mon inconfort du moment :
C'est mettre des collants l'hiver je me sens boudinée la dedans... et essayer des vêtements ça c'est un stress total... heureusement je vais dans une boutique où je suis sure de trouver quelque chose et où la vendeuse est comme moi( en surpoids de 20kg) et de très bon conseil et elle m'aide à dédramatiser et nous en rigolons j'y passe toujours un très bon moment...
C'est elle qui m'a fait réfléchir car la dernière que j'y suis allée ... j'avais repris le poids après un ultime régime et elle ma dit :
moi j'ai arrrêté les régimes depuis 10 ans et je ne bouge plus de poids en tout cas je me torture beaucoup moins que toi...
c'est vrai je la connais depuis 10 ans et elle est toujours pareil alors que moi c'est super yoyo je suis même incapable de me souvenire de tous les régimes que j'ai entrepris ces 10 dernières années...
Quelle folie !!!!!!!!
@ Elda
Moi aussi, ce que tu dis me touche, car j'ai eu souvent cette sensation d'être plus ou moins seule à poser les cadres, avec un mari de plus en plus cool avec les années, qui dit oui à presque tout (il arrive même qu'il dise tellement oui qu'il se contredit lui même parce qu'il a donné deux fois le même objet à deux de nos enfants... ) Du coup, j'ai vraiment senti ta douleur profondément qui faisait écho à des situations personnelles.
Mais ce qui m'a fait le plus réagir, c'est quand tu dis que ton mari regardait la scène d'un air un peu moqueur (je crois), comme s'il était content de la situation, et du fait qu'il soit le gentil et toi la méchante. Ca m'est arrivé aussi, mais pas souvent, et du coup, j'avais l'impression d'avoir un enfant de plus à gérer, encore plus lourd que les autres parce qu'adulte, et surtout un horrible sentiment de trahison. Mais j'ai la chance d'avoir une bonne relation de communication avec mon mari, et là, je n'ai pas laissé ça s'installer. Qu'il soit plus cool que moi, et n'ait pas les mêmes réactions et les mêmes exigences, OK, mais que j'ai l'impression que tout le monde se liguait contre moi, non!
Du coup, nous en avons parlé, et il a reconnu que quand la situation en arrivait là (lui et les enfants contre moi), ça devenait très malsain, pour tout le monde, surtout pour l'éducation qu'on leur donne. Du coup, quand un enfant essaie de nous arracher une permission, on essaie à présent de ne pas réagir sur le moment, pour se donner le temps de se concerter, et éviter d'afficher trop d'incohérences.
Pour ce qui est des choses qui te semblent vraiment importantes, comme les tâches à faire en famille, je pense à autre chose: Pendant quelques années, chez nous, nous avons fait un conseil de famille, tous les dimanches soirs. Tout le monde pouvait y exposer les problèmes (ou les trucs qui fonctionnaient bien), et on cherchait tous des solutions ensemble. Ca pourrait peut être faire avancer les choses pour tout le monde. Du coup, on prend des décisions ensemble, on essaie de s'y tenir, si ça ne marche pas bien, on y revient la semaine d'après. Ca permet que tous se sentent impliqués dans le fonctionnement de la famille et que ça repose donc moins sur tes seules épaules.
Voilà ce qui m'est venu à la lecture de ton message. J'espère que tu y trouveras peut être quelque chose pour faire évoluer la situation chez toi. Ce qui est sur, c'est que tu souffres (et quoi de plus douloureux que les paroles de rejet de son enfant!) et que tu as besoin que ça évolue.
Plein de pensées positives pour toi...