Mon vécu du programme
Sujets de discussion du moment
Je viens de finir l’étape sur la dégustation qui a été une expérience incroyable pour moi, une sorte de déclic dans ma relation avec la nourriture. La semaine dernière a été particulièrement tranquille, j’ai eu l’impression d’avoir un rythme de croisière, de ne jamais avoir trop mangé, de ne pas trop penser à la nourriture, etc. à la fin de la semaine je me suis pesé et là, surprise, j’ai constaté que j’avais perdu 3 kilos (depuis le début du programme soit en 5 mois). Sur le moment, j’étais complètement euphorique d’avoir retrouvé mon poids pré-grossesse (qui reste toutefois un surpoids, hehe), je me sentais bien dans ma peau et pleine de confiance dans l’avenir et le programme !
Le soir même, le hasard a fait que j’étais au resto et que j’ai un peu trop mangé (mais sans exagérer quand même). Or le lendemain matin, je me suis réveillée avec une petite sensation de lourdeur, que je n’avais pas ressentie depuis longtemps, et là, mon euphorie de la veille a laissé place à une espèce d’angoisse. Et depuis, j’ai l’impression d’avoir perdu tous mes nouveaux repères, je me sens troublée, je passe la journée à traquer ma sensation de faim, je ne mange pas assez et ensuite me retrouve en hypoglycémie, ensuite je me goinfre pour compenser… bref, le pire scénario !
J’ai quand même la forte impression que ma réaction provient d’une peur de ces trois kilos en moins. Non pas que j’aie peur de maigrir (je ne crois pas, en tout cas…) mais j’ai tellement peur de me faire des illusions, que j’en reste à ces 3 kilos perdus et que je finisse par les reprendre, j’ai tellement peur de ne pas y arriver…
Je crois que l'heure est venue de me remettre à la RPC
Souvent je suis venue ici parler des colères, des EME, de la RPC. De tout ce qui émerge quand on (je ! ) ne l'étouffe plus sous un comportement alimentaire compulsif.
Me voilà en fin de programme, et c'est un feu d'artifice. Oh, je respecte ma satiété, pour ça oui ! Et je gère mes EME comme une grande, avec pauses régulières RPC. Sauf que... ce matin je me suis retrouvée en pleurs dans mon lit parce que... ça fait une heure que le petit ne dort plus (Maman pipi, maman un biberon, maman caca, maman la musique) alors que son père ronfle à mes côtés. Que dans 5 mn je vais officiellement me lever pour me préparer pour le boulot. Que là-bas m'attendent les collègues et leurs plaintes (oui, on nous rabiote les vacances, oui les mômes sont de plus en plus perturbés, oui l'équipe est dans la plainte...)
Je sais : quoi que ce soit je peux le vivre. Je découvre aussi que la RPC c'est pas respirer pour éviter les émotions; c'est respirer pour les traverser sans s'effondrer.
Là, j'ai l'impression de prendre de plein fouet 48 ans de "je prends sur moi et j 'assure pour les autres" parce que comme beaucoup ici c'est comme ça que je me suis autorisée à exister : en prenant soin d'autrui.
Pourquoi ce post ? Juste pour partager, pour se, vous, me dire que LC ça nécessite du courage, de l'énergie, et encore du courage. Et aussi qu ça me fait rétrospectivement sourire tous les conseils que je peux donner aux autres. Je suis bien logée à la même enseigne ! Alors merci. Merci à celles, à ceux qui disent que c'est difficile, qui parlent de leurs colères, découragements, chutes et remontées de vélo. Et merci à celles et ceux qui y répondent.
Mon petit s'est (enfin) rendormi. Je vais prendre ma douche, et faire cette journée, de mon mieux. Je verrai demain. Et puis le jour d'après. en sachant que d'autres vivent des choses semblables, et ça me met du baume au coeur et me redonne un regain d'énergie. Bonne journée à vous.
Comprendre la souffrance de l'autre c'est être en empathie et rien à redire
Mais comprendre l'Autre ne veut pas dire qu'on soit obligée d'amalgamer sa souffrance, ses états d'âme avec les nôtres voire s'en sentir responsable Ce serait cela l'hyperempathie
On peut (doit ?) lui laisser sa souffrance -tout en la comprenant et la respectant- et respecter/faire respecter nos propres besoins. Se différencier. "Se séparer" de l'Autre, ne pas coller à ses états d'âme , en plus c'est aussi lui laisser la possibilité de changer de comportement et donc d'évoluer
Pour être en mesure d'accueillir l'empathie des Autres encore faut -il savoir recevoir, est-on toujours en capacité de recevoir, quand on agit à fond sur le mode "donner" ? Pourquoi serait-on empathique à l'égard de quelqu'un qui apparaît continuellement comme fort, comprenant tout, acceptant tout et peut être avec le sourire en plus ?
Signé : une exsuperhyperhypraempathique qui a fini par comprendre (pas encore tout à fait persuadée mais ça viendra) qu'on peut être aimée même avec ses défauts.
Le titre (un peu choc, mais c'est vraiment mon sentiment) évoque ce que j'entends le plus souvent lors des repas de famille, car je fais encore partie du "groupe des jeunes", à savoir, dans le langage familial, la dernière génération. De ce fait, quand, vers la fin du repas, les "grands" n'ont plus faim et que notre hôte s'aperçoit qu'il reste un petit quelque chose dans les plats, j'aimerais enfin comprendre pourquoi on se tourne systématiquement vers les plus jeunes de la tablée pour s'en débarrasser (aka, ne pas le mettre à la poubelle, au final !).
Exemple :
- La tante : Mmmm, c'était bien bon ! mais c'est bon là, je calle, j'arrête là.
- Le beau-père : Ah, mais vous n'allez pas me laisser ça au fond du plat tout de même !
- La tante et la belle-maman, de concert : ah ! non c'est dommage. Mais moi je peux plus ! mais les jeunes, là (discutant ainsi de nous alors qu'on cause à l'autre bout de la table, rassasiés), ils vont bien finir, non ?
- Un des jeunes (en l'occurrence moi, 28 ans, mariée, mais merci tout va bien), qui a entendu la réflexion, se retourne et lance : Et en quoi le fait d'être jeune signifie devenir vos poubelles de tables ?
Grand silence choqué et outré parmi les "vieux".
Et bien, si enfant, on m'a toujours dit de finir les plats.... (tout en devant finir mon assiette, parce que des gens meurent de faim, of course).... je comprends mieux la prise de poids.
Pour résumer : c'est quoi cette tendance à traiter les plus jeunes à table comme ramasse-miettes ? et ce n'est de loin pas la première fois que je suis confrontée à ce genre de situation : la famille plus âgée qui veut nous voir finir les restes, parce que "c'est dommage de gâcher".
Les jeunes n'ont pas le droit à la régulation, c'est ça ? pfffff.
En vous lisant, ca me donne envie de vous donner une idee, que j'ai eu l'occasion de mettre en pratique de temps en temps. Plutot que de gacher la nourriture en la mangeant sans fin, emballez la et donnez la au SDF du coin, il saura sans doute en profiter
j'ai commencé le programme il y a peu de temps mais je découvre au fil des exercices des comportements et des émotions que je pensais pas avoir et qui m'ouvrent des pistes... qui pour l'instant ne me disent pas grand chose..; mais je devrais peut être les noter quelque part pour, plus tard, comprendre mieux !
Avez vous noté vos comportements, émotions au fil des étapes ? comment ? (carnet, ordi..)
Merci de vos idées
merci pour le tuyau, je ne savais pas qu'on pouvait rendre des billets "privés"...
Au secours ! Je suis inquiète en lisant les différents post, je ne vois pas de témoignage positif, avec une perte de poids effective et durable. Je ne me sens pas de faire tous ces efforts pour rien ! Je ne tiens pas à m'accepter telle que je suis aujourd'hui, je ne veux pas finir ma vie dans ce corps de grosse que je déteste ! Je suis en colère et j'ai peur de ne pas avoir choisis la bonne méthode. Je veux du résultat sur la balance, même à moyen/long terme, mais là, les témoignages ne me donnent pas beaucoup d'espoir ? Qui pourrai m'en donner ? Merci...
Je suis allé faire un tour sur le livre d'or, merci pour le conseil ! J'y ai trouvé des témoignages positifs et encourageants, que ça fait plaisir !!! Je ne me suis toujours pas mis à la RPC, et je n'arrive pas à savoir pourquoi... Le temps ? Mais quand on veut on peu... Le doute ? Mais vous avez réussi à me convaincre de son efficacité... Alors peut-être la peur de l'échec, comme pour tout ce que j'entreprends et que je ne finis pas ! Voir même la peur de la réussite ?!
En tout cas merci à toutes pour vos postes, je vous sent motivées, solidaires... bienveillantes !
Bonsoir,
désolée, je viens hurler un petit coup parce que j'en ai besoin et que je suis un peu dégoûtée.
Je suis depuis un mois le défi "je me pèse une fois toute les deux semaines" et même si au début ce n'était pas facile, j'ai réussi à me détacher de la balance et à ne pas trop angoisser en me demandant si oui ou non je prends du poids. Je me suis donc pesée jeudi passé et la prochaine pesée doit avoir lieu dans une semaine.
Ce soir je termine l'étape sur la pratique de l'EME-Zen et qu'est-ce qu'on me demande ??? De rentrer moin poids !!!!! Alors là oui que j'angoisse. Impossible de me peser au soir, ça va tout fausser vu que d'habitude c'est à jeun le matin au lever. Je peux donc bien attendre demain, mais depuis que j'y pense, j'angoisse de savoir où j'en suis au niveau poids. Et en plus, mon défi sera râté parce que je n'aurais pas attendu jeudi prochain.
Alors pourquoi faire des défis sur la balance si entre deux on vient nous demander notre poids à la fin de certaines étapes ??? Je ne vais tout de même pas attendre une semaine avant de passer à l'étape suivante juste pour ne pas râter mon défi !!! Désolée, mais je suis un peu dégoûtée là... je m'en vais d'ailleurs faire une séance d'EME-zen ... au moins que ce ras-le-bol serve à quelque chose
Merci de m'avoir lue, ça fait du bien de pouvoir vider son sac !
Alex
Je pensais aussi que ça demandait à la fin de chaque étape, mais les dernières on ne m'a pas demandé de remplir mon poids ?!? Pas grave, maintenant c'est fait. J'avais surtout peur de me peser et de voir que j'avais pris du poids.
Je ne pense pas que je serais capable de ne pas mettre mon véritable poids, ça fait partie de mon côté perfectionniste, malheureusement...
Et merci, mais je te rassure, pour certains défis je ne suis pas autant sérieuse que je l'aimerais. J'ai de la peine à faire la RPC les week-ends, ça me gâche toujours mes défis :(
Je viens de passer le cap des 7 jours d'observation et j'en suis à la phase conseils. Ce qui donne : prendre 5 mn toutes les deux heures, plus activité décompressante réelle d'au moins 20 mn en fin de journée.
Ben voyons ! Déjà que j'ai à peine le temps d'aller faie pipi, la pause RPC toutes les 2 h, j'imagine la tête des collègues ! On a droit à une pause de 20 mn dans la journée, personne ne la prend. Parce que ça revient à laisser les collègues en difficulté.
Quant aux 20 mn en fin de journée, après 1 h 15 de transport je récupère loulou 2 chez la nounou puis je file avec lui attendre la sortie de l'étude de loulou 1. Comme zhôm travaille le soir, j'embraye sur bain, préparation du dîner, coucher... avant de m'affaler devant l'ordi.
Et pourtant... Si je suis sincère, je sais que c'est la réponse. Je sais que c'est à moi de dire stop. je sais que personne ne le fera pour moi. Et je sais que j'ai peur du vide en-dedans si j'arrête ce maëlström pourtant à l'origine de mes phases compulsives. Alors... alors je suis en colère contre linecoaching. Parce que j'ai peur...
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Ben voyons ! Déjà que j'ai à peine le temps d'aller faie pipi, la pause RPC toutes les 2 h, j'imagine la tête des collègues ! On a droit à une pause de 20 mn dans la journée, personne ne la prend. Parce que ça revient à laisser les collègues en difficulté...
[/quote] j'ai déjà entendu cet argument de ne pas laisser les collègues seuls face au mal face au stress face à la folie de ce qu'on leur demande ça me semble être une dynamique pas franchement positive.... souvent, je souhaiterais que mes interlocuteurs aient pris une bonne petite pause dans la journée .....ça faciliterait beaucoup de pb.... petite provoc' du jour. parfois il faut du courage, surtout si c'est le travail...Bonjour,
Inscrite depuis septembre 2011 sur LC, j'ai connu comme tous des hauts et des bas. Dans l'ensemble, mon comportement alimentaire s'est bien amélioré, même si la perte de poids est minime. Depuis plus d'un mois, je bloque franchement sur le programme, depuis l'étape du fractionnement qui m'a vraiment braquée.
Et puis il y a eu quelques événements importants pour moi : discussion profonde avec ma belle-soeur, qui a perdu 50 kg, un défi relevé avec succès par rapport à l'image que j'ai de mon corps, une certaine évolution et quelques obstacles dans la vie professionelle, l'épreuve de la balance chez le médecin, et depuis peu de très gros soucis dans ma vie personnelle.
Hier soir, alors que j'étais en pleine tourmente, il s'est passé quelque chose dans ma tête. D'un seul coup, j'ai réalisé que je n'avais plus envie de maigrir. Au fond, ça m'est égal. Je suis habituée à vivre comme ça, je supporte mieux mon image qu'avant, j'ai refait une garde-robe à ma taille, je ne suis plus trop blessée par d'éventuelles remarques et j'ai gagné un peu d'estime de moi. Et surtout, au vu des soucis personnels que je rencontre, je trouve futile ma longue lutte contre les kgs. Même si je maigris, ce n'est pas ça qui me rendra heureuse. Plus légère, oui, moins fatiguée, peut-être, mais plus sûre de moi et plus heureuse, je ne crois pas. Je suis trop grosse? La belle affaire! Si j'attends de maigrir pour vivre, alors autant me condamner d'avance, surtout quand on sait le nombre de peurs liées à l'amaigrissement que je transporte dans mon sillage.
Voilà, c'est un peu bizarre d'écrire ça ici et après 7 mois sur le site, après des années à me tourmenter pour mon poids, je ne m'attendais pas du tout à ressentir ça. La dernière fois qu'il m'est arrivé quelque chose de similaire, c'est arrivé aussi sans prévenir à une époque où toute ma vie allait de travers. C'est un peu comme un réflexe de survie. C'est étrange...
Alors, peut-être que je changerai d'avis, peut-être pas. Mais je me sens malgré tout libérée.
Bien sûr, c'est juste un témoignage personnel. J'espère que toutes les autres personnes qui ont envie de maigrir sur ce site connaîtront du succès.
Bravo Neam, si tout le monde ici te félicite c'est parceque tu es arrivée à l'essentiel : l'acceptation de toi-même, et les kilos sont en option, en plus ou en moins peu importe!
Et c'est vrai que c'est souvent à l'occasion de coups durs, de difficultés persos qu'on en arrive à ce genre conclusion... Ca fait très longtemps personnelement que j'ai laissé tomber les régimes grâce à la méthode AZ, plus de 10 ans, mais j'avais toujours derrière la tête le fameux "si j'avais 3 kilos de oins ce serait quand même mieux!". Et puis quelques années après la fin de ma thérapie avec Z. , j'ai fait une fausse couche tardive... Et je pense bien que le déclic a été celui là. Se dire "Il y a des choses tellement plus graves dans la vie, profite du moment présent et des belles choses de la vie!"
Bonne continuation Neam, et bravo pour ce magnifique exemple de "lâcher prise"!
En tout cas, tes commentaires vont beaucoup nous manquer dans les forums. Je fais partie de celles qui te lisent beaucoup et je trouve tes remarques toujours positives et pleines d'intelligence humaine. Bonne ocntinuation à toi et à bientôt alors!!
Gigi
Donc ce midi voilà que nous décidons d'aller déjeuner dans une pizzeria mon cher et tendre et moi-même.
Déjà je me rends compte que je n'ai plus faim arrivée aux 3/4 de ma pizza, mais le vin aidant, je la termine quand même, en essayant de la manger le moins vite possible, et aussi en me disant que j'attendrai que la faim revienne pour réguler tout ça...
Bon déjà rien que ça c'était pas forcément évident pour moi... bref quand la serveuse nous distribue la carte des desserts je suis déjà décidée à ne prendre qu'un café.
Et voilà que cher et tendre décide de commander un iceberg en dessert : comprendre une énorme glace accompagnée de get 27 avec une montagne de chantilly !
Et là bonjour le gout amer du café quand je vois monsieur se goinfrer sa glace à force de mmmmmmmmmmmm c'est trop bon....
Alors si LC c'est pas de la restriction alimentaire pourquoi est-ce que ça me fait exactement le même effet que quand j'étais au régime ???
Pourquoi est-ce que ça me parait si injuste que monsieur se baffre sans soucis alors que moi je travaille tous les jours sur la faim et la satiété ?
Pourquoi est-ce que j'ai envie de le tuer de faire ça devant moi ?
Est-ce que quelqu'un peut m'aider ?
Le must, c'est le resto qui te fait les portions mini.
J'ai cela tout près de chez moi. ça m'arrive de demander que le cuisinier réduise la portion. et il le fait!!!! et le plus magique c'est que le prix est réduit aussi.
Mais je suis consciente que c'est plutôt rare. C'est aussi un endroit où il est possible de commander n'importe quel plat de la carte en petites portions pour les enfants. Au lieu du sempiternel plat de frites-nuggets-ketchup.
Enfin des restaurateurs qui ont compris qu'en faisant ainsi ils fidélisaient leurs clients.
Va savoir, peut-être cette formule existe-t-elle près de chez vous ou peut-elle être proposée? Qui ne demande rien n'a rien.
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Oui l'appel de la balance est bien tentant histoire de voir si les efforts fait pour se concentrer sur sa faim etc... ont payé. Mais c'est une énorme source de stress qu'on ai perdu ou pas perdu de poids. Dans le 1er cas c'est super mais en effet on se dit: j'espère que c'est pas fini, que je ne suis pas à mon poids de forme!! OU on a terriblement peur de les reprendre ces 3 malheureux kilos!!!
Et dans l'autre cas on se dit qu'on y arrivera pas qu'il faut encore attendre pour voir si la méthode a des effets.... . Quelle est la meilleur solution?? Perso je ne me pèse qu'une fois pas moi et mon meilleur indicateur c'est un jean!!!!