Trouver et aimer la bonne faim
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Bonsoir,
Normalement, vers 18-19 heures, j'ai sérieusement les crocs.
Et là, aujourd'hui, ben ... Non, pas faim. Ca fait drôle. Parce que dans le même temps, je me demande ce que je vais bien faire à manger ce soir mais ... comment dire ... Ce n'est pas tant que je ne sais pas quoi faire, c'est juste que non seulement je n'ai pas envie de préparer quelque chose, mais en plus, je n'ai pas faim.
Serait-ce le début de la sagesse ? Pas le fait de ne pas avoir faim, hein, s'agirait pas de virer anorexique, mais reconnaître, de façon tout à fait neutre, que là, à 18 : 40, au moment où normalement j'ai une faim d'enragée, eh bien je n'ai pas les crocs.
Si j'en crois le principe du LC, justement, c'est cela qu'il faut respecter : quand on n'a pas faim, eh bien, on ne mange pas. Mais si j'ai faim dans deux heures, là, je peux y aller.
Déjà une petite révolution : s'asseoir sur les horaires de repas puisqu'on n'a pas faim à ce moment-là. Si on m'avait dit il y a quinze jours que ça m'arriverait ...
Un peu confus tout cela mais je suis moi-même un peu confuse parce que :
1. je me retrouve à découvrir que les sucreries dont je me goinfrais m'écoeurent en fait
2. je découvre également que je ne culpabilise même pas à ne pas respecter, au moins pour l'instant, le fameux équiibre alimentaire
3. devoir me concentrer sur mes sensations alimentaires me fait découvrir qu'en fait, je n'aime pas tant manger que ça ...
Un peu étrange tout ça.
A voir si, quand je reprends le travail lundi, j'arrive à ce point d'être à l'écoute de ma faim quitte à m'alimenter à des heures peu orthodoxes !
Bonne soirée à tout le monde
Shack'
Bonjour
Je débute la RPC avant la faim avec le module de 4 jours. J'ai bien suivi la vidéo et cela ne me pose pas de problème... c'est l'enregistrement des données que je ne comprends pas.
Il y a le niveau de faim (ok, j'ai compris) et le niveau "d'intolérance à la faim" que je ne comprends pas. ça veut dire quoi ? Quelle est la différence avec la faim ? Comment remplir ?
D'avance merci
Tu as faim, c'est une chose et tu estimes ton niveau de faim. Après il faut définir à quel point tu es capable de la supporter ou non, c'est ton niveau de tolérance/intolérance.
(je ne sais pas si ça aide)
Et parfois, quand elle n'arrive pas, ça peut être un peu frustrant.
Hier, pancakes maison au gouter pour tout le monde, au miel, au beurre, au nutella, avec une boule de glace...
J'espérais avoir faim mais rien. Je me suis sentie un peu déçue, mais malgré tout l'envie n'était pas assez forte pour que je craque, je n'ai donc pas craqué ! (j'en ai pris une petite nature, plus tard vers 18h quand j'ai eu faim).
J'ai mis longtemps, des mois, à le réaliser. C'est une phrase dans un exercice de RPC qui a provoqué le déclic; celle où on doit s'interroger sur ses besoins, faim, soif, envie de faire pipi... (je caricature lol)
Et là tout soudain j'ai réalisé que parfois je mange... par soif !
Je crois que c'est dû à ces années où j'ai bu comme un trou pour tromper ma faim. Vous savez, le fameux 1 l 1/2 par jour, qui dépassait parfois pour moi les 2 l. Du coup, boire était pour moi synonyme de retour au régime et je ne le faisais plus, hormis en début de repas.
Je commence à redécouvrir... le goût de l'eau !
Moi c'est le contraire : quand j'ai faim avant le repas, je bois quelque chose (sans volonté de me couper l'apétit) -jus de fruits, soda, apéro ...- qui va réduire mon apétit et foutre en l'air mes sensations pour le repas.
J'ai réalisé ça y'a pas longtemps : quand j'ai faim, je crois que j'ai envie d'un truc à boire (et pas de l'eau bien sûr puisque j'ai faim) et ça perturbe mes repas (je mange trop, sûrement parce qu'en fait "la quantité prévue" est plus grande que ce qu'il me reste de faim. Donc ces derniers temps, avant le repas, au lieu de me dire : "tient, j'ai envie d'un truc à boire", j'attends en appréciant cette belle sensation de faim !
C'est vrai que je ressents rarement la soif vu que je bois beaucoup entre les repas (café, thé, tisanes ...).
Bonjour tout le monde,
depuis hier je suis à l'étape "Je découvre la faim".
Vu que dimanche soir j'ai beaucoup manger, hier je n'ai eu faim qu'à 10h30 et ça a donc été facile d'attendre le repas du midi pour manger. Mais là j'ai faim depuis 7h30 et je ne pense qu'à manger. Comment faire pour attendre le repas du midi et entre demain et après-demain attendre le repas du soir, afin de découvrir la grande faim ?
Vous avez des astuces ? Car là je sens que ça va être galère....
Merci d'avance pour vos réponses
Alexandra
Pomdereinette, reconnaître que tu débordes lorsque tu as trop faim, c'est déjà énorme. Maintenant que tu en es consciente, tu peux travailler là-dessus
Mamzelzoï, mon métabolisme doit être proche du tien, car moi aussi j'ai faim vers 8h-10h selon le repas de la veille, et si je saute le ptit-déj, très faim à 12h. J'ai envoyé un mail à ma coach, mais je n'ai pas eu de réponses ...
Je crois que ma petite faim c'est lorsque j'ai les premiers signes de faim et que je me demande si j'ai faim ou non. La bonne faim est lorsque je sais que j'ai vraiment faim. Je prenais la petite faim pour de la non faim en fait.
Je dois maintenant remplir pendant 10 jours un carnet sur mes repas, si je mange quand j'ai faim, et si non pourquoi. Il est encore difficile pour moi de manger uniquement lorsque j'ai une bonne faim, les EME sont encore bien présentes...
Merci pour votre aide !
Bravo Nicole44 ^_^
Oui tu as raison de te féliciter, de profiter du moment présent et de profiter de ces moments lorsque tu réussis des étapes, car petit à petit ces réussites deviennent de + en + présentes dans notre vie.
"S'autoriser à" est super important, je l'ai réalisé avec le temps entre LC et les exercices de Pleine Conscience, m'autoriser à manger quand j'ai faim et pas par obligation sociale, pas parce que c'est l'heure qu'on a toujours apprise (de toutes façons au fur et à mesure, sa faim correspond à l'heure des repas), pas juste "parce que c'est comme ça" qui correspond à une éducation tellement ancrée qu'il est ensuite difficile de s'en détacher, mais pas impossible.
Il en va de même avec les sensations, les émotions, les pensées. Le fait de s'autoriser à ressentir ce que l'on ressent me soulage beaucoup, je me sens + au présent et + présente. Pour l'instant ça n'est pas quelque chose que je fais de manière inconsciente. J'ai encore besoin de me dire "je m'autorise à", j'ai besoin de m'arrêter quelques secondes pour faire le point mais bon je trouve ça déjà très bien.
Je suis un peu comme toi lorsque tu parles de te laisser entrainer par les autres (pour toi les enfants). Parfois, le soir, parce que mon compagnon a faim, alors je me laisse tenter et il m'arrive de manger comme lui juste parce qu'on partage un moment convivial, agréable et j'en oublie d'écouter mes sensations. Ceci avec le temps, j'arrive parfois à ré-ajuster ce comportement.
Pour le fractionnement, je me rappelle maintenant qu'au début de cette épreuve, ce dont j'avais peur c'est de ne pas ressentir la faim pour pouvoir manger ! Comme si cette sensation n'allait pas revenir. Avec le temps, j'ai appris à faire confiance à mon corps et à le laisser gouverner mes sensations, plutôt que mon mental.
Ce qui m'a aidé c'est de prendre cette étape comme une sorte de jeu. Je m'étais dit "tiens c'est intéressant cette étape, je vais expérimenter", comme une chercheuse ! J'avais envie de vivre l'expérience. Je trouvais ça ludique. C'est ma manière à moi de rendre l'étape faisable et de la rendre un peu légère parce que c'est vrai que ça réveille pas mal de "démons".
Voilà :)
Bon dimanche :)
Voila,
je suis malade depuis une semaine (bien malade) et du cioup mes sensations alimentaires s'en trouvent perturbées. J'ai une angine donc beaucoup de mal à avaler et je perds le goput des aliments. Du coup, j'ai peu mangé ces derniers jours malgré mon ventre qui grognait un peu. J'ai surtout mangé pour "tenir" et m'occuper de ma fille. Mais surtout envie de choses "légères". Résultat, aujourd'hui, j'ai l'impression d'arriver à une grande faim qui se manifeste assez régulièrement mais j'évite de manger plus que ce je prends d'habitude par peur que ça ne soit pas ça. Qu'en pensez-vous ?
si tu es malade, c'est normal d'avoir du mal à observer tes sensations alimentaires.
je pense que tu peux faire une pause dans le programme le temps de te soigner.
je ne pense pas que tu feras des excès alimentaire, ton corps va te dire stop assez rapidement surtout si tu as du mal à avaler
Bonsoir,
Je mets mon post ici car aucune rubrique ne correspond exactement. Je bloque depuis presque 1 mois sur l'étape du fractionnement des repas. L'idée est de répartir la prise alimentaire quotidienne sur des repas et des collations, mais cela implique de diminuer ses repas (soit en quantité, soit en nombre d'unités, soit les deux) et donc d'arrêter de manger avant d'être à satiété.
Au mieux, j'arrive à faire cet exercice au petit déjeuner, ce qui ne sert pas à grand chose car le petit déjeuner est un repas qui ne me pose pas de problème et que je sais bien doser.Par contre, pour les autres repas, soit j'oublie de fractionner, soit je n'arrive pas à m'arrêter, et à chaque repas, je me dis "Tant pis, je le ferai au repas d'après". L'autre effet négatif, c'est que j'ai l'impression que ça gâche tout mon programme.
J'ai essayé de comprendre ce qui bloquait et voici mes conclusions:
- j'ai peur d'avoir faim, même si je sais que je peux prendre une collation. En fait, malgré l'étape sur la faim, je me rends compte que j'en ai toujours très peur.
- vu l'organisation de mes journées (au boulot et à la maison), j'ai un mal fou à manger tranquillement. Donc j'ai peur que l'occasion ne se représente pas et je me dis que je ne trouverai jamais le temps pour la collation (ou pas dans de bonnes conditions de dégustation). En plus, je ne sais pas quoi préparer comme collation.
- j'ai l'impression de déséquilibrer mes journées en fractionnant car les journées sont bien rythmées par les repas. En gros, j'ai l'impression de faire n'importe quoi.
-j'ai l'impression qu'on me force à faire qch qui ne me convient pas (ça, ça doit être une raison profonde car je résiste à fond quand je me sens forcée)
- les EME se télescopent avec les collations. Finalement, je mange beaucoup trop quand je fractionne.
Je me sens dans une impasse. En attendant les conseils de la coach, avec qui j'ai pris un rendez-vous téléphonique, pouvez-vous me dire comment vous vivez cette étape?
Un grand merci pour vos éclairages et votre aide précieuse.
oui Fabou, les parcours sont différents
pour moi, tout comme toi, j'ai d'abord fait "gérer les fins de journée", qui m'a beaucoup apporté, cela a été même déterminant, il a signé la fin des crises de compulsions, at least....
et j'avais la satiété après, le fractionnement donc, j'en attendais beaucoup, j'ai été très déçue je dois dire, je m'attendais à un truc plus précis, plus fouillé, avec le pleine conscience, ou plus progressif
pour ma part, depuis un bout de temps, je m'attache particulièrement à avoir une bonne faim pour le repas, car sinon comme toi la faim disparait au début du repas, et après, c'est "à l'aveugle", donc totalement impossible de vraiment sentir la satiété
j'ai pu affiner les signaux physiques de ma bonne faim à l'étape de la faim, je crois qu'ils sont différents selon les personnes, mais moi c'est un tiraillement dans l'estomac qui remonte dans l'oesophage...
quand j'ai ça, je sais que je peux y aller, mais donc pour réussir à l'avoir, surtout le soir, je ne mange plus rien au goûter, même si j'ai une petite faim à ce moment là....
c'est très important que tu aies une bonne faim, sinon impossible de sentir cette satiété
et pour moi donc, en fait, la satiété c'est quand je sens que j'ai encore un tout petit peu, tout petit peu faim..... mais à peine
il y a un truc que je faisais aussi et qui était très efficace, je faisais la pleine conscience sur ma sensation physique de faim avant de manger, puis vers la fin du repas, j'essayais de rester en contact avec cette sensation et de sentir donc, quand elle n'est plus là...... et à ce moment là c'est la satiété
et parfois je fonctionne aussi à l'aveugle, si je n'ai pas très faim, ou si je suis hyper stressée avec le ventre en béton..... mais c'est vraiment inconfortable, à l'aveuglette comme ça
hier soir j'ai vécu une drôle d'expérience. je savais depuis le matin que le soir on irait manger une pizza. ma journée s'est déroulée tout-à-fait normalement et j'ai même fait un gâteau. j'en ai goûté juste UNE bouchée vers 16 heures. vous me croirez ou pas, cette petite bouchée m'a complètement coupé l'appétit du soir.
je suis donc arrivée à la pizzeria ves 20 heures avec une faim niveau ZERO. mais là, impossible de ne pas manger. comment faire alors qu'on et au restaurant avec aucune faim ? c'était difficile pour moi et j'ai donc mangé, bu un petit verre de vin. je n'ai pas fini ma pizza, j'ai refusé le dessert, mais à chaque bouchée c'était flagrant, je savais que si je n'étais pas là, à cet endroit je n'aurai jamais mangé.
j'ai donc mangé pour des questions de convivialité et j'ai trouvé ça très pénible. et culpabilisant de surcroît.
qu'auriez-vous fait à ma place ?
ben faut pas culpabiliser
déjà on culpabilise quand on a des compulsions, alors là au contraire
le bon côté des choses : tu as senti que tu n'avais pas faim, tu as fait "au mieux"
tu sauras pour la prochaine fois que quand y'a restau programmé, mieux vaut éviter de goûter, ou alors un truc dont tu sais qu'il ne te coupera pas l'appétit
moi en ce moment je me force à ne plus manger, même une bouchée, à l'heure du gouter, sinon je me gâche ma bonne faim pour le soir et alors la satiété est bcp plus dure à sentir
et puis manger pour des contraintes sociales, c'est tout ce qu'il y a de plus normal, même si effectivement c'est désagréable
au final tu manges peu, tu attends d'avoir à nouveau faim et ainsi va la vie
ça sera mieux la prochaine fois le restau, c'est pas grave
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20 : 49, la faim est là. Fort bien, j'ai mis une poêlée de sarrasin au tofu en route, avec à la fin du pecorino râpé dessus. Parce que j'en avais envie.
Je vous tiens au jus de mes explorations ;-)
Shack'