Trouver et aimer la bonne faim
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j'ai appris depuis LC à respecter ma fatigue, ca n'a pas ete sans combat.....ca a pris 6 mois.
Ca n'est pas acquis mais je suis sur le bon chemin.
ce qu'il me reste à corriger c'est cette manie que j'ai de lutter contre ma fatigue pour justifier mes eme.....J'ai des émotions je fais eme de fin de repas et apres je m'anesthésie en luttant contre la fatigue(tele,lecture....rangement) et apres eme.
Bonjour à tous,
Je viens poster ici pour rester dans la partie verte non publique, mais mon problème est au delà de l'étape de la faim je pense.
Je suis bloquée depuis 1 mois maintenant sur l'étape "je découvre la bonne faim". C'est à dire que je ne fais plus d'exercices car je n'arrive pas à me décider à aller tenter l'expérience de la grande faim. Je n'ai pas de vraie raison puique je suis persuadée de l'intéret du programme en général et de chacune de ses étapes. J'ai aussi du mal chaque jour à attendre ma faim pour manger. Je sais reconnaitre ma faim, et j'ai pu à de nombreuses reprises apprécier tout l'intéret de ne manger que quand la faim est là. Mais chaque jour je me laisse tenter au moment des repas, meme sans faim : EME surement, mais je n'identifie pas toujours ses causes. Envie de m'asseoir à table en famille aussi.
Et puis je me déçois de ne pas continuer ce que j'ai commencé. je me suis inscrite il y a 4 mois maintenant, et cela fait peut etre 1.5 mois que je délaisse le programme, malgré mes efforts répétés pour raccrocher.
Bien sur il y a eu des causes extérieurs aussi, j'ai perdu un travail, commencé un autre job , avec des cdd renouvelé de semiane en semaine, donc du stress. Plus 2 ans derrière moi d'activité initerrompue et donc un grand besoin de me poser, de souffler.
Là je suis en préavis non travaillé de mon licenciement et mon dernier cdd vient de se terminer sans renouvellement. donc je me pose un peu plus (enfin c'est relatif, j'ai 4 enfants de 14ans à 6 ans, notre maison est petite, mon mari est aussi en congé...). Donc je me tourne à nouveau vers le programme, je veux avancer, mais là c'est difficile pour moi; je ne sais plus dans quel sens prendre les difficultés. ne pas faire cette étape de la grande faim?, Comment ? Lutter, lutter pour arriver à faire cette étape meme si ça doit encore me prendre plusieurs semaines?
Je m'accroche à la rpc : je tente de caser au moins une séance de 10 min chaque jour, je sens que c'est important.
Je viens de m''inscrire à un nouveau défi : sauter le repas quand on a pas faim.
Peut-être recommencer un carnet ? lequel ? découverte, eme, faim, ?
merci à toutes celles qui m'ont lu jusque là.
je veux bien vos réactions, vos conseils, votre aide.
Et vos témoignages si vous êtes âssées par là aussi.
oui Azalée, il ne faut pas te mttre une pression de dingue, genre il faut "absolument" que je fasse cet exo pour psser à la suite....
moi quand j'ai fais le parcours, eh bien je ne l'ai pas fait, la grande faim....
il se trouve que je l'avais expérimenté un jour où j'avais été obligée de sauter le déjeuner et donc je me suis dit que je savais ce que c'était, et que ce n'était pas, en effet, l'idéal..... que j'avais bien ressenti tout ça : les vertiges, l'irritabilité, les maux de tête.... ok j'ai déjà donné
en revanche celle que j'expérimente encore et encore, c'est la moyenne
car finalement c'est elle qu'on doit dédramatiser, que l'on doit apprendre à apprécier.....
alors si tu ne fais pas la grande, ça ne t'empechera pas d'avancer dans ton programme
en revanche tu dois impérativement faire amie-amie avec la moyenne.....
et la RPC : ça c'est une excellente base.......
Je suis à,mon 3eme jour de "je découvre la faim" et je me rends compte que c'est vraiment difficile pourmoi de sauter le petit déjeuner...
C'est habituellement un moment de plaisir ... solitaire. J'aime me lever avant mes enfants et prendre le temps d'un bon thé, tartines et lecture du journal.
Je travaille 3 jours par semaines, donc pour l'expérience de ne pas prendre mon petit dej, j'ai choisi des jours où je ne travaille pas, car l'idée de manger au travail me déplait. La faim arrive plus ou moins tôt mais je ressens de toute façon une frustration de ne pas avoir eu mon petit dej comme d'habitude. D'ailleurs le lendemain de mon premier jour d'expérimentation (jour sans expérimentation car je travaillais) j'ai eu beaucoup d'EME, ça faisait longtemps que cela n'avait pas été ainsi.
Aujourd'hui je n'ai eu faim qu'à 11h, j'ai pris une toute petite collation à 11h20 car je veux profiter du couscous que j'ai prévu ce midi. Du coup, là, j'ai faim.
J'ai lu que beaucoup d'entre vous ne prenaient plus de petit dej après cette expérimentatuon...moi je pense que c'est vraiment un repas important pour moi, la matinée est ensuite assez longue pour laisser la faim revenir. Manger au petit déj contribue à me "réveiller", c'est un rituel dont je n'imagine pas me passer...
Que pensez-vous de tout cela ?
oui c'est vraiment important cette notion que je lis dans vos messages, de ne pas vouloir trop "bien faire" au début, au risque d'enrayer le processus
j'aime bien l'idée de se centrer sur ce qui est important pour nous dans le petit dej.... ce moment, certainement, plus que ce qu'on met dans la bouche
et de se centrer ainsi uniquement sur le moment présent, sans chercher à bien faire ou respecter un protocole
et les choses se mettent en place ensuite toutes seules, naturellement, dans le processus
pour moi le petit dej est aussi un moment important, mais son point central, c'est le café.... mon café, que je prépare tous les matins à la turque (pour pouvoir le supporter, sinon c'est trop excitant pour moi)
ce qui est important pour moi, c'est de me poser, d'avoir mon café....
et je dois dire un bon pain frais avec confiture c'est bon aussi......
alors dans l'ensemble, j'essaie de m'arranger pour avoir FAIM le matin
et je sais comment avoir une bonne faim le matin : manger léger le soir.....
mais bon parfois le soir je ne mange pas léger, je n'ai pas faim le matin.... un peu frustrant de ne pas pouvoir croquer dans le pain frais, mais une vraie satisfaction d'être en accord avec soi-même, aussi
quand je me sens libre de faire ce choix-là, j'y vais.... sans écouter ma peur d'avoir faim dans la matinée, ou ma frustration qui est bien temporaire
j'essaie de me centrer totalement sur moi, le bien être que je ressens à être à l'écoute de mon corps, la force que je ressens à rester à son écoute malgré les peurs et les frustrations........
et j'ai toujours à portée une petite barre protéinée chocolatée (que j'aime beaucoup), pour croquer une bouchée en cas de faim dans la matinée....
être à l'écoute, c'est en effet l'essentiel.....
Re bonjour tout le monde !
Voilà, je me pose une question. Je suis incapable de faire l'impasse sur le petit déjeuner. Faim ou pas, il faut que j'avale mon café avec un bout de pain. Certes il sera plus important si j'ai faim et minime si la faim n'est pas au rendez-vous. Mais il est impossible pour moi de démarrer la journée le ventre quasi vide. J'ai essayé et ça me rend dingue lol
Bon, je n'ai pas très envie de changer ça, plutôt de l'accepter et du coup je me demandais si le fait d'attendre après (pour le déjeuner donc) la bonne faim (voire la grosse faim car j'ai souvent trèèèèès faim le midi), est-ce que ça équilibre les choses ? Puisque j'ai lu qu'après un excès où on a mangé sans faim, pour réguler il faut attendre la bonne faim d'après. Du coup je me demande si ça marche comme ça pour moi, quand bien même je mangerai sans faim tous les matins.
Merci pour vos lumières ! :D
j'ai également passé le goûter d'hier, mais le matin j'en ai fait un, ayant diminué mon déjeuner je sais pourquoi, obligation de la suppression d'une activité associative, trop loin et conduite de nuit totalement déconseillée. Et cela me fait mal au coeur. Donc émotion extérieure, après émotion due à d'autres tristes souvenirs d'enfance, avec ce deuxième cycle de LC, j'en aurais sans doute fait le tour, le froid en particulier cette fois ci, mais tout ceci cause une trop grande fatigue qui m'essouffle visiblement.
Ce sera tout pour le passage de repas. Ceci arrivera de soi même à un moment où un repas convivial plus important me fera tout naturellement passer le suivant.
bonne journée si vous passez par ici. A
Bonjour tt le monde,
petite bleue du programme Zermati (4ème jour à mon actif), le fait d'attendre la faim la matin me mets dans un drôle état de perte d'un repère important.
La question n'est pas de sauté le petit déjeuner, car j'ai un rythme de travail qui fait que je ne déjeune pas immédiatement à mon lever. Mais il s'agit de l'attente : est ce que j'ai faim, est ce que je ressens est de la faim?
Et j'ai l'impression de me dire trop rapidement que oui, c'est bien de la faim....
Alors, la fois suivant, j'attends encore un peu plus.. mais j'ai l'impression de devenir imnibulée par la quête de cette sensation..; comme si plus rien d'autre n'existait!!
Avez-vous déjà eu cette sensation, un peu étrange??
Sarah
oui, c vrai...
quand je pense au lacher prise, je vois l'image d'un singe perché dans un oranger, plein d'oranges.
tIl a choisit d'en atraper une, située dans une cage. Malheureusement, il ne peut plus sortir sa main de la cage avec l'orange, qui est plus grosse que le trou...
Et il reste bloqué là, dans sa position... alors que l'arbre est plein d'oranges accessibles...
L'homme descend bien du singe, c'est ça non????
Bonjour tout le monde,
je me suis remise très récemment à la tenue d'un carnet alimentaire parce que je n'arrive pas du tout à respecter mes sensations alimentaires.
Je ne pense qu'à manger, j'ai genre une trentaine d'EME par jour pour tout... et surtout n'importe quoi. A grand renfort de "volonté" et dans le meilleur des cas je n'arrive à manger "que" toutes les 2/3 heures! Du coup je n'ai jamais faim avant de manger je crois et la satiété n'existe même pas puisque pas faim au départ...
J'avoue que je ne sais plus trop quoi faire en fait...
Merci d'avance pour vos conseils !
Bonsoir Luciole,
ton idée de reprendre un carnet alimentaire me semble une bonne idée,cela te permettra peut-être d'y voir plus clair.
Comment se passait ton parcours jusque ces nombreuses EME ?
As-tu essayé de pratiquer l'EME-zen lorsque tes EME pointent le bout de leur nez ? Si tu es en mode lutte, il est vrai que tu favorises les EME.
Quelques infos suplémentaires seraient les bienvenues pour essayer de t'aider un peu plus.
Je suis aussi une petite mangeuse et je rejoins complètement la réponse d'ariane : c'est à la fois une bonne nouvelle (ça veut dire qu'on mangeait bien trop, donc qu'on peut perdre du poids), mais c'est aussi un peu un deuil à faire...
Je viens par exemple de réaliser que je dois encore réduire les portions, si jeux profiter d'un dessert, ou d'un petit-déjeuner.
A chaque fois que je prends un dîner trop copieux, je n'ai pas faim le lendemain avant l'heure du déjeuner, en gros. Ca m'agace parce que le petit-dej, c'est un repas que j'aime beaucoup... Libre à moi de moins manger le soir pour "préserver" ma faim du lendemain matin ! Mais voilà : pour manger "à ma faim", il faut que je mange peu...
Donc tu n'es pas toute seule dans ce cas ! Et c'est vrai que c'est une sacrée surprise, quand on a dit pendant 40 ans "ah bah moi, je ne pourrai JAMAIS sauter un repas !".
Bonjour à toutes et à tous.
aujourd'hui j'ai fait ma séance de RPC et je ne mange que quand j'ai faim.. N'étant pas sûre de déceler les vraies symptômes de la faim j'ai cherché sur le site et aussi sur la net, regardez ce que j'ai trouvé, on parle de fausse et vraie faim :
Pour vous aussi c'est pareil ? Etes vous ok? Vous les expertesd e LC de ce qui est noté ci dessous? (cela étant dit article interessant) à lire si vous avez le temps of course...
SYMPTÔMES DE LA VRAIE FAIM |
SYMPTÔMES DE LA FAUSSE FAIM |
L'estomac se creuse. |
Le mal de tête |
La bouche salive. |
La bouche sèche, pâteuse, mauvaise |
L'esprit est optimiste, clair et joyeux. |
Gargouillements L'esprit est déprimé, vaseux. |
La faim persiste quand on attend. |
Tiraillements, nausée La faim disparaît quand on attend. |
2 -LA FAIM
AU RÉVEIL
Au réveil, la plupart des gens, dès qu'ils ouvrent les yeux après une nuit de sommeil, fument mangent ou boivent quelque chose. Le petit déjeuné est souvent composé de café et de croissants.
Mais au réveil, on n'a jamais réellement faim. On a la bouche pâteuse, mauvaise, parfois amère, sèche. On a l'esprit vaseux, pas clair et engourdi. Instinctivement, on cherche à supprimer ces symptômes d'élimination nocturne à l'aide d'une boisson chaude contenant des poisons, comme le café, le thé, le cacao, les tisanes, puis par le tabac. Ensuite, on mange sans faim un ou deux croissants, ce qui surcharge l'organisme à un moment où ses forces vives sont concentrées à achever le catabolisme (élimination de la nuit).
Pour ceux qui souffrent de dénutrition (malgré l'abondance de leur alimentation), la "faim" pourrait apparaître une ou deux heures après le réveil, et même tout de suite. Quand leur dénutrition aura été soignée et éliminée, leur corps ne réclamera de nourriture que plusieurs heures après le réveil.
MAIS QUELLES SONT DONC LES SOUFFRANCES DE LA FAIM ?
L'opinion médicale et populaire veut que la faim soit une sensation douloureuse et pénible. On parle des souffrances de la faim. "J'ai souffert de la faim", vous dira-t-on!
Or la faim est une manifestation du fonctionnement normal du corps, et toutes les fonctions normales du corps procurent du plaisir. Ainsi, par exemple, le fait d'uriner, d'évacuer, de regarder, de dormir, d'avoir des rapports sexuels, sont toutes des fonctions agréables.
Pourquoi parle-t-on alors des souffrances de la faim ? de ses douleurs ? Il est vrai que certains individus ressentent effectivement des souffrances, mais ce ne sont là que des signes d'élimination et de désintoxication pour effacer les séquelles irritantes des repas malsains précédents. Celui qui arrête de fumer ou de boire du café ressent des souffrances identiques et des douleurs similaires provenant de la désintoxication. Ces inconvénients ne doivent pas porter à manger, ni à fumer, ni à boire du café.
Répétons-le : les souffrances parfois ressenties ne sont pas celles de la faim, mais bien celles de la désintoxication. Ces souffrances disparaissent quand la désintoxication se termine, et quand la faim arrive enfin, aucune souffrance n'est ressentie.
LA VRAIE FAIM ET LA FAUSSE FAIM
Chaque fois que je traite du sujet de la faim, dans mes causeries quotidiennes consacrées aux curistes, on me rétorque qu'on a faim tôt le matin. C'est alors que je demande que l'on fasse la distinction entre la vraie faim et la fausse faim.
ATTENDRE UNE HEURE POUR VOIR
La fausse faim disparaît en peu de temps, réapparaît encore, puis disparaît de nouveau. Par contre, la vraie faim persiste et s'accentue.
Donc, pour les distinguer, il suffira d'attendre une heure par exemple, sinon plus, ainsi on sera fixé. De toute façon, plus on attend, plus la vraie faim sera aiguisée. Car au début, elle sera faible.
Dans les cas de dénutrition, la faim aiguë aboutit à une sensation de "partir", de s'évanouir, de s'effondrer. On ne peut pas travailler, ni rien faire avant être nourri. A ce moment, il faut manger tout de suite un fruit ou deux, sans aucune boisson.
"L'appétit, écrit Shelton, est une contrefaçon de la faim. Ce n'est pas l'expression d'un besoin, mais celle d'une habitude ou d'une envie imaginaire. L'appétit est une créature de l'habitude et de la routine, et peut être due à plusieurs choses comme : l'heure du repas, la vue, le goût et l'odeur des aliments, ou même l'idée de manger qui peut déclencher l'appétit. Les condiments et les assaisonnements peuvent aussi éveiller l'appétit."
Mais cela n'est pas la vraie faim. L'appétit, c'est une fausse faim.La vraie faim ne s'accompagne d'aucun symptôme. On n'a pas mal à la tête, ni aucun malaise. Les idées sont claires, l'esprit lucide, on est optimiste, heureux, tranquille, serein.
La vraie faim ne vient pas forcément à l'heure des repas. Par contre, les contractions rythmiques de l'estomac se produisent régulièrement, par habitude, à l'heure des repas, et font croire à la faim. Hélas ! c'est une fausse faim.
La vraie faim peut survenir spontanément à tout moment de la journée, mais pas en pleine nuit. En effet, durant la nuit les muscles sont relaxés et l'estomac, qui est aussi un muscle, se relaxe aussi. Il n'est pas prêt à malaxer le bol alimentaire durant le repos nocturne.
Si l'on ressent, par contre, la faim avant minuit, alors quelques feuilles de laitue ou une pomme devraient la calmer et assurer un sommeil réparateur.
Selon Fletcher, pour distinguer la vraie faim de la fausse faim, on notera que dans la vraie faim "l'eau coule dans la bouche". Selon moi, pour les distinguer, il suffirait d'attendre une heure : la vraie faim persiste, alors que la fausse faim disparaît avec tous les symptômes morbides et trompeurs.
LA GORGE CONTRACTÉE OU DILATÉE ?
La plupart des hygiénistes professionnels attribuent aux glandes de la gorge et à celles de la bouche le rôle principal dans les manifestations de la faim. Shelton attribue ce rôle principal actif aux nerfs. En effet, ce sont bien les nerfs qui commandent cette sensation de creux et de dilatation qui monte vers l'oesophage et vers la gorge.
C'est pourquoi durant les moments de fatigue, de soucis, de préoccupations, de colère, de haine, d'émotions négatives, etc., même si le corps a besoin de nourriture, il ne la demande pas et ne manifestera pas la faim. Les nerfs garderont la gorge et l'oesophage contracté.
Quand les conditions sont favorables, la faim se manifeste par la dilatation de la gorge et de l'oesophage.
UNE SENSATION AGRÉABLE
La vraie faim est une sensation toujours agréable et plaisante, même si elle peut être pressante. Un creux dans l'estomac, un vide accompagné de contractions rythmiques, une sensation de détente qui monte de l'estomac vers la gorge en traversant l'œsophage : tous ces symptômes sont agréables et plaisants.
Par contre, dans les cas de dénutrition et de manque de réserves, le sujet peut ressentir une faim diffuse, une incapacité de travailler ou de se concentrer, il se sent "partir". Or ces sensations disparaissent rapidement en quelques semaines, au fur et à mesure que les réserves sont comblées. Alors, la faim devient moins pressante et moins fréquente. Le sujet ressentira alors la faim, mais son esprit sera alerte, vif et lucide, et son humeur optimiste et sereine. Il verra la vie en rose.
LA FAUSSE FAIM COMME APRÈS UNE DROGUE
Tous les symptômes morbides que j'ai décrits dans la fausse faim ressemblent de façon frappante aux symptômes qui se manifestent chez le fumeur et le buveur de café, de thé ou même chez le drogué, quand ils arrêtent leur poison. Ces symptômes sont ceux de la fausse faim, ce sont des symptômes d'élimination. La fausse faim est un symptôme d'élimination des résidus du repas précédent. Or ces symptômes de désintoxication sont bien connus des drogués, des fumeurs et des buveurs de café et de thé. Malheureusement, les mangeurs les ignorent.
L'accoutumance peut exister pour la drogue comme pour les aliments malsains. Il est évident que si un drogué ou un fumeur en pleine désintoxication reprend son poison, les symptômes désagréables de la désintoxication cessent aussitôt. Or, il ne faut jamais arrêter une désintoxication, qu'elle provienne de la drogue, de l'alcool, du café ou des aliments malsains.
"Les symptômes morbides de la fausse faim, poursuit Shelton, sont identiques à ceux qu'éprouvent les drogués quand ils sont privés de leur drogue habituelle." Bien sûr que les symptômes de l'accoutumance aux drogues sont bien plus forts, mais l'accoutumance alimentaire et l'habitude des heures fixes du repas, aboutissent à l'ébriété alimentaire et à la gloutonnerie et produisent leurs propres symptômes, qu'on prend à tort pour de la faim.
Il est vrai que ces symptômes sont soulagés temporairement par la prise de la nourriture, exactement comme le café soulage temporairement le mal de tête provoqué par la précédente tasse de café ! C'est pourquoi on s'imagine, et on se convainc, d'avoir besoin de manger. A l'extrême, les ulcéreux et les malades de l'estomac mangent souvent pour soulager leurs douleurs stomacales, mais ils les perpétuent par leur pratique. C'est un cercle vicieux qu'on peut rompre par la pratique du jeûne. Sinon, on s'enfonce davantage.
Tous ces symptômes morbides finissent par passer si l'on cesse de manger quelque temps et si l'on attend la vraie faim.
Dans son livre Perfect Health ("La Santé Parfaite"), Haskell dit qu'il a "...demandé à plusieurs milliers de personnes, y compris des médecins, de décrire la sensation de la faim naturelle. Dans leur réponse, il nota les symptômes suivants : évanouissement, sensation de vide dans l'estomac, creux, rongements, etc. Mais toutes ces sensations sont celles de l'appétit et non celles de la faim. Elles proviennent d'un mauvais mode d'alimentation".
SYMPTÔMES DE LA VRAIE FAIM |
SYMPTÔMES DE LA FAUSSE FAIM |
L'estomac se creuse. |
Le mal de tête |
La bouche salive. |
La bouche sèche, pâteuse, mauvaise |
L'esprit est optimiste, clair et joyeux. |
Gargouillements L'esprit est déprimé, vaseux. |
La faim persiste quand on attend. |
Tiraillements, nausée La faim disparaît quand on attend. |
L'APPÉTIT ET LA FAIM
Shelton compare l'appétit à l'envie qu'on peut avoir pour la nicotine, l'alcool, le café, le thé, le cacao. "Personne ne peut avoir jamais faim pour ces substances empoisonnantes, écrit-il. En effet, elles ne servent aucun besoin physiologique et sont, par conséquent, toujours nocives. Aucune demande physiologique pour ces substances ne peut jamais survenir".
Il arrive parfois que l'appétit s'accompagne de sensations diverses de malaise et même de douleur, de sensation de faiblesse, de dépression nerveuse, de rongements stomacaux, de gargouillements intestinaux, de nausée, de maux de tête et d'autres sensations morbides.
Selon le docteur Claunch, on peut distinguer la vraie faim de l'appétit de la façon suivante : "Quand vous avez faim et que vous êtes à l'aise, c'est la vraie faim. Mais quand vous avez soi-disant faim et que vous êtes mal à l'aise, c'est la fausse faim".
Je ferai toutefois exception à cette règle quand la personne se sent "partir". En effet, au début du changement de régime, la digestion est très faible, les cellules crient famine et la faim devient fréquente et impérieuse.
Certains peuvent se sentir "partir" et doivent manger vite à ces moments là. Par la suite, avec l'amélioration du pouvoir digestif, les réserves sont plus substantielles et la faim plus espacée et plus agréable à supporter. En effet, avec l'ancien régime d'aliments dénaturés et cuits, on n'en digère que les 20 %, le reste passe le lendemain dans les selles. Par contre, avec le nouveau régime sain, composé d'aliments vivants, on digère les 90 %, les selles sont peu abondantes, moulées et sans odeur.
C'est ainsi que le passage d'une étape à une autre provoque un appel pressant de nourriture, en attendant que le pouvoir digestif s'améliore. Cette faim est un symptôme de dénutrition. Toutefois, chez certains une élimination intense est déclenchée, la faim disparaît et il serait utile de commencer par un jeûne, comme préparation à ce nouveau régime sain.
"Quand une personne malade saute un repas habituel, elle s'affaiblit avant d'avoir faim. Mais quand une personne en bonne santé rate un repas habituel, elle ressent la faim avant de s'affaiblir". - Dr Claunch.
La faim est un principe sacré dans notre vie, principe qu'il faut respecter en toutes circonstances. Ceux, qui vous disent de sentir les aliments pour faire votre choix, ils ignorent la faim et recherchent l'appétit !
L'erreur la plus courante et la plus grave, c'est de remplir son estomac parce que c'est l'heure du repas, ou sur ordre du médecin, ou encore comme passe-temps social pour faire plaisir aux hôtes et aux convives.
UNE DEMANDE NATURELLE
Quand on mange sans éprouver une demande naturelle, on ne profite pas, ou très peu, de ce qu'on mange. C'est exactement comme celui qui pratique la respiration forcée et profonde sans besoin ni essoufflement, ou encore comme celui qui boit sans avoir soif. "Cette manière de manger, écrit Shelton, transforme le corps en fabrique d'engrais". La vraie faim représente la demande naturelle de manger et indique que la nourriture sera effectivement élaborée par le corps.
Par contre, quand on sent les aliments avant d'en choisir un qui vous tente, on cherche à aiguiser l'appétit, et l'on ne digère qu'une partie seulement de ce qu'on ingère. Les selles deviennent abondantes et l'on ne profite pas de tout ce qu'on mange.
CE QUE LA FAIM N'EST PAS
"Pour comprendre ce qu'est la vraie faim, écrit Shelton, voyons ce qu'elle n'est pas, avant de chercher ce qu'elle est". Pensez à la soif : est-ce une douleur ? un vertige ? un évanouissement ? Rien de tout cela. La soif est ressentie dans la bouche et dans la gorge et l'on ressent un désir conscient pour boire de l'eau. Or on ne prend jamais le mal de tête pour de la soif, car on connaît très bien la soif. Il en est de même pour la faim authentique: on ressent un désir authentique pour manger, on est à l'aise, sans souffrances ni malaises. La salive coule abondamment dans la bouche et souvent on désire un aliment particulier."
Certains jeûneurs ressentent des douleurs stomacales vives qui peuvent durer une semaine. Ce n'est pas la faim. Ceux qui les ressentent sont les dyspeptiques, les nerveux, les anxieux, les ulcéreux, ceux qui souffrent de gastrite à cause des aliments malsains et des médicaments.
Certaines douleurs passagères sont dues aux contractions spasmodiques de l'estomac et des intestins, provenant du dérangement psychique ou émotionnel du sympathique abdominal qui contrôle cette région du corps
La faim n’est pas
- Le mal de tête n'est pas la faim.
- La douleur dans l'abdomen n'est pas la faim.
- Les rongements stomacaux ne sont pas la faim.
- La lassitude n'est pas la faim.
- Les vertiges ne sont pas la faim.
- La faiblesse n'est pas la faim.
- L'évanouissement n'est pas la faim.
- La sensation de vide n'est pas la faim.
- L'agitation n'est pas la faim.
QUAND ON SE SENT PARTIR
Selon le docteur Dodds, la sensation de "partir", dans certains cas, ne provient pas d'un manque de nourriture, mais de l'absence du stimulant habituel, ce qui pourrait être contesté. En effet, cette sensation ne doit pas être ignorée, ni prise à la légère. Le sujet souffre de dénutrition grave, car il ne digère que le 10 % de ce qu'il mange. Il ne faut pas prolonger cet état sans risques. Il faut nourrir ces personnes convenablement, par petites quantités, par mini-repas répétés, dans des conditions favorables de repos, avant et après chaque repas, avec l'absence de tout trouble psychologique, émotif ou autre.
Shelton aussi cite, parmi les sensations de fausse faim celle de se sentir "partir", mais je considère cela plutôt comme un symptôme aigu de dénutrition et de faim authentique.
Voyons d'un peu plus près cette sensation de "se sentir partir", symptôme qu'il ne faut pas prendre à la légère, ni ignorer. Quand cela se produit, il faut manger et s'étendre un peu, car le corps réclame de la nourriture. Au bout de plusieurs semaines, ce genre de faim disparaît, pour faire place à une faim moins urgente quand les réserves sont renflouées.
Ainsi, ceux qui se sentent "partir" pour avoir manqué un seul repas doivent être nourris de la sorte. J'ai connu plusieurs cas du genre qui ont ignoré volontairement cette sensation de faim et qui ont persisté à ne pas manger, mais qui ont fini par verser dans une boulimie incontrôlable aboutissant à la mort par dénutrition.
En effet, les gros repas ne sont pas digérés convenablement. Ils passent dans les selles et aggravent la dénutrition. Ils peuvent entraîner finalement la mort par inanition. Il faut dans ces conditions extrêmes plusieurs mini-repas, sous le contrôle d'un surveillant énergique qui ne permettra pas au sujet de se gaver jusqu'à la mort, ni même de manger à sa faim.
QUAND ON SE SENT FAIBLE
Il ne faut pas confondre la sensation de se sentir "partir", avec la faiblesse. Dans la sensation de faiblesse, on se sent faible, incapable de se concentrer, de fournir un effort musculaire. Cela est dû à la toxémie. Le foie engorgé accapare tout le sang et l'énergie, ce qui prive les muscles et le cerveau d'un influx nerveux abondant. A ce moment-là, il faut s'abstenir de manger, s'étendre, retarder le repas et les forces reviennent rapidement avec toute la lucidité mentale habituelle.
Par contre, quand on se sent "partir", on sent un vide à l'intérieur, un état proche de l'évanouissement, une faim diffuse qui part de l'estomac et qui monte vers la gorge et la bouche. A ce moment-là, il faut manger un peu, puis se reposer ou faire une sieste.
Par contre, la faiblesse n'est pas un symptôme de faim, mais d'empoisonnement, qui réclame, non une tasse de café, une cigarette ou de la nourriture, comme c'est l'habitude chez la plupart des gens, mais du repos couché.
Certains me rétorquent que dans la vie courante on n'a pas toujours le loisir de s'étendre quand on est fatigué, et qu'une cigarette ou une tasse de café "vous réveillent" et vous permettent de poursuivre vos activités. Je réponds toujours que cela se produit au détriment de votre santé et que vous devrez en subir les conséquences à brève ou à longue échéance. Il y aura toujours une note à payer.
L'ODEUR DES ALIMENTS ET LES CONDIMENTS
Contrairement à ce que pratiquent les adeptes de l'instinctothérapie, la vraie faim ne peut pas être provoquée par l'odeur, le goût ou fût-ce l'idée d'un aliment. Ces adeptes qui hument les aliments avant d'en manger, ne recherchent en vérité que l'appétit et l'envie, mais n'ont pas faim. Quand on a vraiment faim, on n'est pas tellement difficile dans le choix des aliments.
D'autre part, la vraie faim n'est pas stimulée par les condiments, les assaisonnements et le sel. Ces substances sont des poisons. La salive qui est déversée sur le sel ne contient pas de sucs digestifs, mais de l'eau pour diluer le poison et le rendre moins corrosif aux tissus.
Quand on ressent la vraie faim, on se satisfait de l'aliment simple, n'importe lequel, sans aucun assaisonnement, ni préparation, à l'état naturel. Quand on ressent la vraie faim, on n'a pas généralement une préférence pour un aliment particulier que l'odorat est censé repérer et débusquer.
Par contre, dans la fausse faim, on recherche l'envie et l'appétit, on est difficile, exigeant, on hume les aliments les uns après les autres, pour ne choisir à la fin qu'un seul. C'est la pratique des "instinctos".
LA VARIÉTÉ EXCITE L'APPÉTIT
On sait que l'appétit, l'envie et la fausse faim peuvent être stimulés par la variété. C'est ainsi que lorsqu'on n'a plus envie de manger d'un aliment dont on s'est repu, on peut exciter l'appétit en changeant d'aliment. C'est pourquoi la variété porte à la gloutonnerie.
Faut-il pour cela se limiter à une seule espèce de nourriture à chaque repas ? Peut-être. De toute façon, il ne faut pas multiplier le nombre des aliments deux ou trois fruits différents sont mieux que cinq ou six.
"Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du dessert ? demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert !"
COMBIEN DE REPAS PAR JOUR
On me demande souvent :
- Combien de repas faut-il manger par jour ? Un, deux, trois
Je réponds :
- Cela dépend de votre faim. Il n'existe pas de chiffre sacro-saint. Si vous mangez des mini-repas, - comme les animaux végétariens - vous aurez besoin de manger trois ou quatre repas, ou même cinq repas par jour. Mais si vous mangez de gros repas - comme les carnivores ! - alors, un ou deux repas suffiront amplement.
LES ALIMENTS SIMPLES
A mon avis, n'importe quel aliment simple peut satisfaire la vraie faim. Par contre, dans la fausse faim le sujet ne se satisfait que dans le choix capricieux d'un aliment particulier, selon son odorat ou son goût. Voilà pourquoi la pratique qui consiste à sentir les aliments un à un avant de faire son choix, relève de la fausse faim.
Bonjour,
Je suis à l'étape du carnet de la faim et j'ai une impression bizarre. Je saute le petit dej suite à l'exercice d'expérimentation de la faim et je me retrouve donc à avoir super faim vers 11h. Mais bizarrement dès que je sais que je vais aller manger vers midi je n'ai plus faim. ça m'a fait pareil hier soir, j'avais eu super faim une bonne partie de l'après midi mais arrivé à l'heure du repas (tard car j'avais une formation) pouf plus faim!
Je ne comprend pas très bien et du coup je sais pas trop quoi faire, quelqu'un qui aurait le même soucis?
oui, je pense que c'est une bonne idée.....
et si possible, essaie de manger quand la bonne faim est là, ça sera aussi plus simple....
bon des fois ce n'est pas possible.....
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oui ça fait drôle au début!!! mais ensuite on s'aperçoit que les autres en bénéficient également
mon chéri préfère me voir prendre 15 min pour moi avant le diner que de me voir speed
au bout d'un moment, tes proches finissent par te dire "euh, vas-y prends un petite pause..... fais ta respiration...."
bonne RPC!