Pratiquer la Pleine Conscience au Quotidien
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Je me pose des questions sur ce qui se passe, doit se passer pendant la RPC. Est-ce juste être à l'instant présent ou bien sert-elle aussi à identifier nos émotions?
Mon soucis est que je n'identifie pas ces émotions: je ne sais pas si je suis en colère, jalouse, si je culpabilise etc. Je sens bien ces émotions notamment par des ressentis physiques mais je ne sais pas ce qu'elles sont.
Est-ce le rôle de la RPC de nous aider à les identifier?
Que se passe-t-il pendant la RPC?
En fait pour être plus claire voilà un "extrait" d'une séance de RPC (ne vous moquez pas hein lol):
-J'observe l'air qui entre et sort de mes narines.
-Tiens c'est quoi ce bruit? C'est une de mes filles qui se lève. J'espère qu'elle va aller directement dans la cuisine et non pas devant la télé.
-Je ramène mon attention sur ma respiration.
-J'ai comme une boule au ventre. C'est quoi? De l'angoisse? En tout cas c'est pas bien gros.
-Je ramène mon attention sur ma respiration
-J'ai le repassage à faire. Vue la montagne, j'en ai pour un moment. Le mieux c'est de le faire en plusieurs fois mais bon c'est pas le moment d'organiser ça
-Je ramène mon attention sur ma respiration
-J'ai mal en haut du dos, encore. Je crois que ça fait plusieurs jours d'ailleurs que je suis tendue. Il faudrait que je prenne rendez-vous avec le médecin pour montrer les radios. Enfin bon on verra ça plus tard
-Je ramène mon attention sur ma respiration
Voilà à quoi ça ressemble. Ca doit être ainsi?
Ne devrais-je pas m'interroger sur les raisons de cette boule au ventre, de cette tension dans le dos. Ou alors m'interroger plus tard?
Depuis quelques temps, je m'octroie des pauses de pleine conscience qui me font beaucoup de bien. La preuve : une journée avec RPC se passe bien au niveau alimentation ; une journée sans RPC se transforme en lutte continuelle contre mes émotions.
Maintenant, j'aimerais tenter d'appliquer la pleine conscience aux gestes du quotidien. Il y en a beaucoup que je considère comme des corvées et ça me pèse. Et quand ça me pèse, les pensées pénibles se réveillent et le cercle vicieux se met en route.
Alors si on tentait de vivre au moins un geste du quotidien en pleine conscience ?
Ce matin, j'ai testé la vaisselle.
On n'a pas de lave-vaisselle (eh oui, il y a encore quelques irréductibles en ce 21e siècle !!). Et pour moi c'est vraiment une corvée que je suis prête à remettre au lendemain, avec tous les désagréments que cela procure : pensées automatiques ("Tu n'es pas courageuse", "C'est dégueulasse", "Tu devrais avoir honte", "Tu es nulle") et émotions (colère).
Là, j'ai fait une partie de la vaisselle en pleine conscience.
J'ai pris le temps de percevoir l'odeur du produit vaisselle, la sensation de l'eau chaude sur mes mains, le crissement des verres propres, les bulles de mousse qui semblent jouer ensemble...
Eh bien, la vaisselle restera toujours une corvée pour moi. Mais la corvée m'a au moins semblé moins pénible. Et je n'ai pas eu d'EME de décompression derrière !
Me revoilà avec une petite expérience à partager :
Cinq jours de tapisserie, décoration, rangement cette semaine
besoin de poser des congés d'être loin des sollicitations extérieures, besoin de passer du temps avec ma fille, de faire quelque chose avec elle, envie de lui faire plaisir et de changer la tapisserie et déco de sa chambre de petite fille, elle à présent pré ado comme on dit (12 ans)
J'avais la volonté de passer ces temps en pleine conscience, êtredans l'instant présent, instant après instant Je me suis préparée tous les matins par une séance formelle de rpc avant de m'y mettre.
Et décoller, mesurer, couper, encoller, coller..;;revenir toujours et encore à l'action du moment. Les pensées passaient et je les laissais filer.
Le moins possible parler de "l'après" . Ca c'est difficile, d'être totalement dans ce qui est fait à la seconde et de ne pas anticiper en pensée ou en parole de ce qui se fera dans les 5 mn, ou la demi heure suivante.
Je ne sais pas comment l'exprimer, mais je trouve qu'avec les actes posés en pleine conscience j'ai vraiment le sentiment d'être à la bonne place , en accord avec ce que je suis. Je ne me juge pas de "n'avoir fait que de la tapisserie"
Oui, d'accord avec toi Lideseyne, la pleiine conscience ça fait bouger à l'intérieur de nous, pas facile d'expliquer avec des mots
Demain, moins que toi Iza, mais je pense que je vais aussi faire un peu de jardin
[quote=Kitty113]
et vous savez quoi? je pense que je contrôle énormément mais énormément... ce qui n'est pas apparent quand on voit tout ce que j'arrive à ingurgiter parfois comme nourriture, on ne dirais pas vraiment du contrôle en fait il faut bien avouer.
[/quote]
Kitty je te félicite parce que tu as tout compris!!!
il m'a fallu des mois et des mois pour arriver à comprendre qu'en fait, nous les mangeurs émotionnels qui n'ont apparemment "aucune volonté" sont bien au contraire armés d'une volonté bien trop farouche, bien trop efficace
nous sommes des sur-contrôleurs
on controle tout sauf la nourriture... (c'est notre moyen de controle) : et surtout ce qu'on ressent
surtout, surtout ça : nos états intérieurs on les controle beaucoup trop
la nourriture c'est ce qui nous aide à controler,
donc quand on apprend à lacher prise, ne plus controler (bon, peu à peu...) on n'a plus besoin d'elle pour ça et elle reprend sa place naturelle : nous nourrir et nous apporter du plaisir, simplement
J'essaye, hein.
J'ai réussi à tenir le coup hier sur les 20 mn. Mais quand j'ai vu "deuxième séance 30 mn, déjà, j'ai paniqué. Ces séances interminables à être assise le dos droit me font terriblement mal au dos.
Je ne déteste pas mon corps, je n'ai pas d'émotion négative de l'intérieur, j'ai juste froid, j'en ai ras le bol, et j'ai envie que ça s'arrête, c'est tout. C'est juste une souffrance d'entendre cette voix insupportable qui me répète les mêmes choses, j'ai juste envie de lui dire de se taire, et quand elle se tait j'ai envie que la voix recommence pour que ça soit plus vite fini. Je lutte contre la tentation d'ouvrir les yeux pour regarder l'heure.
Je déteste devoir rester immobile, et j'ai l'impression que le serpent Kaa est en train de me susurrer "Aie confiance", et j'ai envie de partir en courant !
Si encore je pouvais être dans une position moins inconfortable, si ça durait moins longtemps, je ne dis pas. Mais assise le dos droit, sans bouger, juste à écouter la même chose en boucle, c'est trop une punition ! Et le pire c'est quand à la fin je dois me remercier de m'être "octroyé" cette séance : j'ai plutôt envie de me demander pourquoi je me suis infligé à moi-même pareil traitement, alors que je cherchais au contraire à ne plus me faire de mal !
Bon, ce soir, j'ai tenu 10 mn à peine, quand j'ai entendu que je n'en étais qu'à cette fichue cuisse, j'ai eu l'impression que ça n'en finirait jamais, que j'allais passer la nuit là, et j'ai tout envoyé balader avec un soulagement sans nom.
Et maintenant, je fais quoi ?
Pffffffffffff
moi aussi j'ai calé sur le body scan, du coup j'ai un peu stoppé le programme online;
j'y reviendrai plus tard sans doute, d'autant que je me sens tellement mieux que je ne m'en fais pas de ne pas le faire pour l'instant
J'ai écrit ce post -à quelques mots près- en début de nuit du samedi 26 au dimanche 27 2013 sur la rubrique "+de 55 ans", inspirée par des posts des Unes et des Autres (Merci pour ces partages qui apportent de l'eau à mon moulin et m'aident à "théoriser" mon expérience )
Comme il y a aussi des personnes de - de 55 ans qui font de la RPC (ou s'y intéressent) , je me suis dit que mon témoignage pouvait aussi avoir sa place ici.
Plus ça va et plus je me dis qu'en matière de RPC il est préférable de ne pas se prendre la tête....Ca nous plait, ça nous détend, "fait avancer', comme on veut, alors continuons , toujours et encore... Et si cela ne nous convient pas n'en faisons pas ou peu...
Personnellement, j'en fais depuis 1 an maintenant -quasi- tous les jours 15 mn minimum ...(+ je veille à une pleine conscience dans les actes de la vie quotidienne) Indéniablement ça m'a rendue plus zen , moins inquiète, à vivre l'instant présent instant après instant, et à ne plus culpabiliser pour un oui et un non, à me perdre dans le passé ou dans le futur . Je n'aborde plus du tout mes EME, ponctuelles et petites, de la même manière, avant je les satisfaisais toujours, en mangeant goulument et c'était en pilote automatique sans prise de conscience , sans choix.
Je préfère, ici, ne plus systématquement l'appeller RPC ou séances formelles de RPC. Y a trop le risque de cloisonner, d'attendre quelque chose en particulier, de précis et de ne pas être satisfait car on n' a pas réussi à faire ce qu'on pensait devoir faire, qu'on a découvert autre chose d'intéressant mais que l'on pense que ce n'est pas ça la RPC , alors on est pas content de soi, on se juge etc et le combat avec soi même continue etc idem quand on parle de méditation
Si je dois en parler/penser c'est plutôt en terme de "faire une pause/ou se poser/ou se recentrer/ou se reconnecter à soi même." C'est à dire : se retrouver entre Soi et Soi : assis, couché , en mouvement, peu importe, mais seul (ou dans sa bulle, dans le métro par ex.) et au calme.
C'est à dire,
Ne rien faire. ETRE, simplement ETRE et RESSENTIR (avec son corps). Lâcher (tenter de lâcher) le mental (ne pas chercher à maitriser, contrôler, juger, cogiter, rechercher, attendre une pensée ou une émotion....).
(Ne pas oublier que ces pauses ne se raisonnent pas en terme de performance à atteindre ou de réussite, ou "de mal faire ou bien faire" sinon évidemment on ne peut pas tenir pas sur la durée, -on ne naît pas Bouddah-)
Ce qui se passe :
Les pensées vont et viennent sans cesse certains jours très nombreuses d'autres fois pas, peu importe, elles sont de tout ordre, celles qui nous plaisent, celles qui ne nous plaisent pas, cela n'a aucune importance. Jamais de jugement . Ne rien attendre. Ni en bien ni en mal. ETRE avec ce qui est. Il n'y a pas de bonnes pensées ou de pensées négatives. Il n'y a rien à débusquer elles passent ou pas comme les oiseaux dans le ciel. Desfois on suit ses pensées (rien de plus normal) plus ou moins longtemps suivant les moments et, cela ne doit pas être considéré comme étant un problème , éviter le jugement et on revient à sa respiration.
Petit à petit, avec le temps, avec la pratique, je constate que mon MENTAL est passé au second plan, les ruminations, le stress ressenti s'estompent et ne prennent plus toute la place comme avant LC. Une distance est mise entre mes pensées et moi (puisque je les laisse passer sans m'y accrocher puisque ce ne sont que des pensées, totalement détachées de ce que je suis). Mon CORPS est devenu ma référence. Je suis avant tout reliée à mes sensations corporelles (dont les sensations alimentaires depuis que j'ai appris à repérer ma faim) C'est lui que j'écoute et que je respecte ("faim je mange", "pas faim je ne mange pas") c'est d'autant plus facile que le mental est allégé , et qu'il n'y a plus tout ce remue ménage dans la tête à calmer avec de la nourriture. Et c'est tout cela qui peut expliquer les kilos perdus, je mange moins ....
-
Aussi,
Quand j'ai des envies de manger, j observe je questionne, j' écoute mon ventre, ma gorge ma bouche (donc le corps) faim pas faim, si pas faim je reviens à ma respiration pour apaiser le stress donc le retour aux sensations corporelles toujours et encore avant tout (sauf quand je décide tranquillement de manger un peu tout de même) ... C'est une pause incontournable pour les mangeurs émotionnels que nous sommes, si nous voulons freiner l'escalade des kilos en plus.
Et,
Je fais aussi des pauses régulièrement pour me centrer sur des émotions ou des pensées précises, surtout les difficiles, professionnelles ou autres (dernièrement concernant mon frère à la période de Noel) mais ça c'est autre chose. Pouvoir repérer, identifier et nommer -en toute tranquilité- ce que je ressens de stressant ou déstabilisant . Les réponses émergent et le calme se fait, donc pas besoin de manger pour anesthésier le malaise émotionnel puisqu'il a été abordé et "travaillé"
La pleine conscience, rpc et autre méditation ça se vit, ça se pratique, c'est tout simple mais complexe en même temps. C'est tellement personnel et différent d'une personne à l'Autre.
Bonne nuit à tous.
Lorraine
Merci Lorraine pour ce super post, ton message est très éclairant et me redonne envie de me recentrer. Non pas que je n'en ai plus eu vraiment envie mais j'y pense et puis j'oublie. Comme tu le dis ce n'est pas forcément de la RPC formelle mais on peut aussi appliquer la RPC pas longtemps sur les gestes de la vie quotidienne.
En tout cas merci encore, ça me parle vraiment et m'a donné des pistes à suivre.
A bientôt
Je ne sais pas si ce sujet a déjà été abordé dans d'autres post mais je voudrais instaurer une routine de pleine conscience et je ne sais pas trop par où commencer.
Je m'explique, depuis le début, la pleine conscience est l'exercice le plus difficile pour moi mais je sens bien que cet élément me manque dans mon parcours et je voudrais me noter une sorte de planning à suivre dans un premier temps pour que cela devienne je l'espère une habitude.
Je ne sais pas trop par quels enregistrements recommencer ni à quel moment de la journée ou même le type de pleine conscience (marche, assis, en s'étirant, etc.)
Comment avez-vous procédez pour l'instaurer dans votre quotidien ?
Merci d'avance de vos réponses !
Tout à fait d'accord avec toi Noisette.
Mais pratiquer les actes de la vie quotidienne en pleine concience ce n'est pas si simple qu'il n'y parait Bravo si tu y arrives super bien...Moi, je progresse
Je crois bien que les pauses rpc ou méditation formelles servent aussi à entraîner à la pleine conscience naturelle tout au long de la journée Plus on en fait en séances formelles mieux on arrive, avec le temps, à être dans l'instant présent pour tout...En tous les cas pour les grandes et incessantes rumineuses comme moi
Effectivement y a des jours je m'exerce intentionnellement à la pleine conscience quand je marche ou conduis quand je réalise que j'ai l'esprit encombré Je souffle alors plus que je ne respire pour étouffer le son de mes pensées
CD de cloches et bols tibétains, je ne connais pas, je vais me renseigner
Bonne nuit à toi et tout le monde
Je veux bien un échange d'expérience sur les moments que vous choisissez pour pratiquer la pleine conscience.
J'ai attaqué un programme de 8 semaines pour découvrir la méditation avec un bouqin intitulé "méditer pour ne plus stresser", les séances se passent plutot bien, je suis convaincue des effets positifs, mais j'ai du mal à être régulière. J'ai souvent quelque chose de plus urgent ou important à faire...
J'ai aussi du mal à m'isoler en étant certaine de ne pas être dérangée (j'ai 4 enfants de 5 à 13 ans qui sont en vacances).
Hello,
Je viens d'avoir un flash de génie en consultant l'outil sur "l'image refuge"... A toutes celles et ceux qui (comme moi) auraient du mal avec la pleine conscience (et les MP3 à télécharger), je vous conseille de lire "Le Livre du Voyage" de Bernard Werber. C'est un peu comme une séance de méditation!
Le livre vous invite à vous mettre au calme et à vous évader dans votre imaginaire. A un moment il vous propose de vous créer un lieu bien à vous auquel vous pourrez vous retirez à tout instant, un peu comme l'image refuge.
Plus de dix ans après, le mien m'accompagne toujours, et quand j'ai envie de me ressourcer je m'y évade...
Je me souviens plus exactement du reste mais l'aventure m'avait bien plue.
++ et bon courage à tous!
Merci de ton message réconfortant Izabelle.
C'est très rassurant d'avoir des conseils ou juste une parole de vous toutes et tous. Je vois que l'on commence tous pareils (notamment sur la RPC) avec des appréhensions qui se ressemblent beaucoup, même si l'histoire de chacun est différente.
A bientôt
Voici un petit extrait du livre de Russ Harris, le grand saut, que je viens de reprendre
ce que j'aime le plus chez lui, ce sont les images qu'il trouve, cela me "parle"
" La vie est comme un magnifique spectacle sur scène. Et sur cette scène, il y a tout : nos souvenirs, nos émotions, nos images, nos pensées et nos sensations, ainsi que tout ce que nous pouvons voir, entendre, toucher, goûter et sentir.
La pleine conscience est comme le système d'éclairage : nous pouvons braquer les projecteurs sur n'importe quelle partie de la scène pour en voir tous les détails. L'éclairage ne change rien au déroulement de l'action, mais il a un impact sur la façon dont nous percevons et apprécions le spectacle.
Nous avons beaucoup de latitude pour jouer avec le système d'éclairage. Nous pouvons baisser les lumières et braquer les projecteurs sur une action clé, ou nous pouvons allumer tous les projecteurs en même temps et inonder toute la scène de lumière d'un seul coup.
.....
Comme le spectacle présente de nombreux aspects, sur lesquels devriez-vous vous concentrer? la réponse est simple : Concentrez-vous sur ce qui compte le plus pour vous à ce moment précis; portez attention à tout ce qui peut vous aider à être la personne que vous voulez être et à faire ce qui vous tient à coeur."
Merci pour cet extrait Izabelle ... ça me parle aussi. Surtout les 3 dernières lignes. Elles ont l'avantage de nous repositionner en "sujet/personnage principal / acteur / superhéros :)" de notre vie. Ce qui donne une vraie alternative aux moments de moins bien ...
Et je trouve que sans tomber dans la responsabilisation à tout va, ça donne jusque ce qu'il faut de souffle ... pour re-respirer (en pleine conscience, what else ?!)
Loli'
Je sais que nous avons ici quelques mordu(e)s de pleine conscience, quelques happy few qui ont réussi à appréhender la chose de telle manière qu'elle leur est à présent naturelle et agréable, qu'elle a trouvé dans leur vie quotidienne une véritable place. C'est assez génial, je trouve.
Mais comment diable avez-vous fait ?!
Autant je suis persuadée de l'utilité, voire de la nécessité de la pleine conscience pour pérenniser la méthode (et accessoirement vivre mieux), autant l'idée de passer 10 mn à me regarder respirer et penser me bloque complètement. Pourtant je ne suis pas quelqu'un de si actif que ça, j'ai du temps à consacrer à la RPC, j'en gaspille assez dans une journée ; ça n'est pas du tout le problème. Peut-être que c'est davantage l'idée d'être face à moi-même qui m'angoisse, mais si c'est le cas ça n'est pas conscient non plus. J'écris fréquemment pour mieux me comprendre, je me dissèque... Bref, même pas peur !
Mais la RPC, je n'y arrive pas.
Du coup je me demande : quel petit twist, quel ajustement de pensée, a fait que ce pensum (pour moi) est devenu un moment agréable pour certains ? Est-ce que c'est maintenant un rendez-vous attendu ? Comment le voyez-vous, quel rôle lui donnez-vous dans votre vie ?
Et plus généralement, quels conseils pour les réfractaires ?
Ah, le body scan, quelle histoire ! En découvrant cette méditation je ne savais pas si je devais jeter mon bouquin (C. André) ou éclater de rire...
Et puis, doucement, je me suis tournée vers un body scan qui me parlait, celui du livre de Jan Chozen Bays "Manger en pleine conscience". C'est une méditation tournée vers la gratitude à l'égard du corps ; en passant en revue les diverses parties du corps, on les remercie pour....à choix, ce qu'elle nous ont apporté de positif.... Cette méditation de gratitude envers le corps permet de prendre contact très positivement avec le body scan mais aussi avec son corps, de se réconcilier avec lui et de vivre en "bonne harmonie" avec lui.
Cette méditation m'a réconciliée avec le Body scan....et a stoppé ma faculté à m'énerver après mes bourrelets, à avoir un peu honte de ce corps trop enveloppé etc.
J'espère que cette expérience pourra vous aider un peu...
Bonne suite
Ziguele
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Depuis 5 mois de programme, je considérais la RPC comme l'occasion d'examiner mes pensées, de faire un "brainstorming" de tout ce qui me causait de l'émotion.
Ce travail, même si ce n'était pas vraiment de la RPC, est positif car il m'a permis de vraiment mieux me connaitre et de repérer mes automatismes conduisant à des EME.
Mais maintenant, depuis quelques jours et mon entretien avec un coach, j'ai l'impression d'avoir bien fait le tour de mes causes d'EME. Et curieusement, je commence seulement à accepter l'idée de la RPC telle que préconisée par la méthode : accueillir ses pensées, puis les repousser gentiment mais fermement.
C'est peut-être aussi pour cela que j'avais du mal à en faire régulièrement : ça représentait donc un travail, plus qu'un moment de détente. Maintenant, je commence à l'envisager effectivement comme un moment pour faire baisser la pression, et en éprouver l'envie. Attention, je ne dis pas que je deviens adepte : il y a encore du boulot pour que j'en pratique régulièrement!!
Le message que je veux faire passer : peut-être ne faut-il pas trop se mettre la pression quand on ne voit pas l'intérêt de faire une RPC, parce qu'au bout d'un certain temps de travail, quand on devient prêt, il va nous sauter aux yeux.