Les envies de manger émotionnelles
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Inscrite depuis quelques semaines déjà (2-3 ?), j'ai l'impression de perdre mon temps et mon argent. Je me dis que c'est un site comme les autres, Au final : un ramasse pognon, avec mes doutes sur les "vrais" toubibs qui prennent leur temps de répondre sur des tchat, commes'ils n'avaient que ça à faire !! Avec des doutes sur les "vrais" membres car sur plein de forums, il y a un tas de membres illétrés et "débiles". Hors, ici vous avez l'air, pour la majorité, très cultivées, de ferventes lectrices de bouquins intellos, vous savez écrire sans fautes... (d'avance, je m'excuse si je me trompe. Je suis dans le doute et j'espère que chacun peut accepter ces doutes)
Trop complexe comme site : la partie qui m'est réservée (mon espace pesronnel) est "facile", compréhensible. Mais je n'ai ni le temps, ni l'envie de passer du temps à m'offrir 10 minutes par-ci par-là, 3 X par jour, à écouter MP3 et autres musiques, à penser à respirer, droite sur ma chaise, à analyser ce que j'avale, à sentir si j'ai une petite faim, une grosse faim, une crise d'hypo...
Je suis en rage contre le principe. Il m'horripile, me met mal à l'aise, je le trouve débile et inutile.
Je mange le matin, le midi, le soir en lisant ce forum. Car je n'ai pas d'autre temps pour le faire. Et donc, je suis en contradiction avec la méthode de manger seule avec moi-même.
J'ai tenu quelques jours, j'arrive à écouter ma faim. J'arrive à penser avant de manger, à respecter mes envies. J'arrive à accepter de et (quelques fois) à sauter un repas si je n'ai pas faim.
Je n'arrive pas à savoir où est la satéité, je n'arrive pas à me modérer. Je n'arrive pas à faire la différence entre une fin de repas généreuse par gourmandise (pcq tout simplement "c'est bon") ou une EME. Je n'arrive pas à analyser une EME (dans tout ce qu'il y a à cocher, rien ne me correspond)
Ce soir, j'ai diné "avec vous" sur le forum, tété allumée. Je me suis empiffrée de 5 croquettes de fromage cuites dans une belle louche d'huile d'olive. Avec ça, du pain trop largement beurré. Ensuite, comme dessert : 2 bols de kellog's au pépites de chocolat et jus de banane (j'aime pas le lait).
Pas calorique du tout, tout ça. Je sais que j'ai trop mangé. Je sais aussi que j'ai mangé trop vite. Ce soir, je vous écris en avalant une tablette de chocolat coco (70 gr). Avant le repas, j'en avais déjà avalé 2 (140gr) !!
Mon corps se venge. Je me venge. De quoi, je n'en sais rien. Mais depuis que je suis "ici", c'est pire que tout.
J'ai perdu mon temps et mon argent. Dommage.
Peut-être est-ce une phase normale. Peut-être est-ce un "simple" craquage. Je n'en sais rien.
Cette semaine, je dois passer un examen endocrinologique (thyroide). Et si c'était "juste ça "? Je ne parle pas d'une EME mais juste du fait de me dire qu'après cet exam, j'aurai la solution à mes soucis (dérèglement hormonal et donc prise de poids normale) et que tout va se régler tout seul ? Trop facile!!
Je ne sais plus où j'en suis avec vous; J'ai envie de laisser tomber. Je ne sais pas si c'est une bonne idée ou non.
S'cusez mon état d'âme
Bon, je sais pas trop où poster ça, ici, sur le fil 3R3B, sur celui du quotidien en pleine conscience, sur mon blog...
Je suis un peu déboussolée et visiblement en quête de repères.
Je vous livre un peu tout ça en vrac, pardon d'avance si ce n'est pas toujours cohérent, que je me répète, que bref.
Alors voilà, je crois que je suis complètement prise de peur panique face à mes émotions désagréables et aux sensations désagréables aussi.
(Les agréables ne me posent pas de problème, je suis une vraie hédoniste et j'ai tendance à les rechercher et à les vivre pleinement ; au demeurant, il conviendrait de ne pas catégoriser les émotions, elles sont, pleinement, et ont le droit de cité. C'est juste pour préciser que je n'ai pas de problème avec les émotions et les sensations en général mais avec celles que j'ai cataloguées comme négatives).
Je comprends aujourd'hui pourquoi je suis bloquée depuis un an et demi au moins à l'étape "j'approfondis mes sensations et mes émotions". Ce n'est pas juste que je suis nulle ou pas assez disciplinée, c'est qu'il y a là un véritable enjeu pour moi, bien plus profond que ce que je croyais...
Je suis depuis janvier un programme de Mindfulness fondé sur les émotions et l'équilibre alimentaire. (Ce qu'on fait ici, mais sous la conduite d'une psy formée MBSR et avec un groupe). Lors de la méditation, j'ai eu plein de sensations désagréables. Qui m'ont mise en colère et m'ont fait peur. C'était pas la première fois. Et puis aussi elle nous a demandé de visualiser nos repas d'enfants, comment ça se passait, les sentiments, les injonctions etc. (pour voir dans quelle mesure nous étions toujours conditionnées ou pas par ce passé dans notre rapport à la nourriture). Et moi j'avais les larmes aux yeux, parce que euh, j'ai jamais pris un seul repas avec ma mère, que j'ai toujours mangé toute seule et que quand je repense à tout cela, j'ai un grand sentiment d'abandon et de solitude. Mon enfance était triste à en mourrir, on se moquait, parfois on me frappait, et oui j'avais envie de mourrir, pareil à l'âge adolescent, tant de haine et de souffrance. Bref.
Et les sensations.. les dernières années mon corps n'a été que souffrance, quotidienne, suite à une maladie, et j'avais mal partout, ça me réveillait dans la nuit et tout me coûtait, tout était difficile et douloureux.
Face à ces émotions et ces sensations, hier comme aujourd'hui, la stratégie que j'ai adopté instinctivement a été de faire avec, mais en écrasant tout ça, en mettant tout de côté, en débranchant mon corps et mon coeur et en laissant les pleins pouvoirs à ma tête. Mon corps et mon coeur devaient se plier à ma volonté, c'était moi qui disait, et puis c'est tout. C'est comme ça, que petit à petit, sans m'en rendre compte je me suis tendue, je suis devenue rigide, j'ai poussé mes limites corporelles jusqu'à l'épuisement et que certainement je me suis épuisée émotionnellement aussi.
Je ne me blâme pas pour tout cela, ça a porté ces fruits et c'est la solution que j'ai trouvé alors. Je n'ai pas de regrets.
Je constate juste qu'aujourd'hui il ne m'est plus possible de continuer comme cela, et je ne le souhaite plus. Ca m'est dommageable, il est temps pour moi de passer à autre chose (et pas que pour perdre du poids).
Mais voilà, quand je suis face aux émotions et sensations désagréables, c'est comme si tout se réactivait. Celles d'aujourd'hui réactivent celles du passé, et je prends tout dans la figure et dans le coeur avec une force inouie. Je pensais que la peur de ces émotions et sensations était supérieure à ce qu'elles étaient en réalité. Mais c'est comme si celles du passé avaient été cryogénisées et de ce fait conservées intact et là quand y'a tout, c'est too much, ça fait tilt game over, y'a le passé, le présent, la peur pour le futur (je veux plus vivre ça, je veux plus être malade) et je disjoncte. Peur panique. Et paralysie... Quoi faire? Comment faire?
pffffffffff
Ca vous parle tout ça ou c'est complètement crétin et la fille qui se regarde le nombril ? Oh la la, je me juge par-dessus le marché, ben ouais les habitudes ont la vie dure. Bref, je suis un peu paumée là.
super, cette journée avait l'air chouette!!!
pour la peur, je te conseille "le grand saut" de Russ Harris, tu vas voir la peur différemment
moi qui ait eu peur toute ma vie, ça m'a changé la vie, de la considérer autrement : à la fois la dédramatiser quand elle n'est pas utile, mais la plupart du temps, l'utiliser car elle est utile!!!!
je n'ai pas vu ce tchat là, mais je pense, pour l'avoir lu dans d'autres tchats, que ces envies-là ce sont simplement les envies de manger AVEC faim
En gros, les envies de manger sont motivées par deux choses:
- la faim
- une urgence à se calmer (EME)
Toutes les envies de manger sans faim sont bien des EME (envies de manger émotionnelles), simplement ce n'est pas forcément lié à une émotion pure et dure (genre tristesse, colère, etc) mais simplement des choses que l'on ressent, et dont on n'a pas forcément conscience d'ailleurs......
le fait de manger, à ce moment là, est une tentative, justement, de ne pas laisser remonter à la conscience un ressenti difficile, donc on ne "ressent" rien, mais on mange.....
par contre, si on ne mange pas, alors là on laisse la chance au ressenti de prendre un peu de place......
c'est ainsi qu'on s'aperçoit qu'en fait telle conversation nous a rappelé un mauvais souvenir, où qu'on s'est senti mal à l'aise dans un dossier, avec en sourdine inquiétudes ou échec.....
après on peut aussi manger par "mauvaise" habitude, dans ce cas ce n'est pas une EME, mais on voit la différence au fait que l'on peut sans difficulté choisir de ne pas manger, on ne sent aucune tension intérieure, aucune agitation
lorsque l'on n'a pas faim, et que cependant manger nous semble très attractif, c'est toujours qu'on cherche à se calmer de quelque chose
mais quoi???? parfois on n'en a pas conscience..... mais ça reste une EME, même si l'émotion ou le ressenti que l'on cherche à fuir n'est pas réellement conscient sur le moment
j'espère t'avoir éclairé
Bonjour tout le monde,
J'ouvre un nouveau sujet, car je suis en pleine difficulté à ... assumer! et malgré tout, je ne sais pas vraiment avec qui partager cette difficulté à part avec vous!!! (c'est plutôt positif!)
La période de noël s'est très bien déroulée. Et à ma grande surprise, j'ai géré très facilement cette situation. Bien que sans sensation de faim, je me mettais à table avec l'idée d'apprécier ces moments en famille ou avec des amis. Je mangeais lentement, en appréciant les saveurs et le moment, sans trop manger non plus!
Bref, cétait parfait et la balance l'a bien noté également... J'étais fière de moi et de plus en plus à l'aise dans min corps et mes mouvements (c'est la grande grande gêne que je ressens avec mes kilos).
Bon, d'accord, j'ai bien vécu de "belles" tensions avec ma mère et son comportement siiiii "affectueux'
Et ...
Retour à la maison ....
Là, je me suis ruée sur tout le sucré (puis le salé) qui pouvait passer sous ma main, dans ma tête, etc... Le tout sans satisfaction particulière, sans réussir à respirer correctement, rien...
J'avais beau me lever le matin, en me précisant le programme à suivre (manger qu'avec la faimn, respirer, faire ce que j'ai envie de faire).... rien à faire justement, qu'une seule envie, me remplir ce vide intercidéral que je n'ai jamais senti aussi profond!
J'aurai du sortir, prendre et changer d'air, mais au contraire, j'avais plutôt envie de "buller" dans un coin et de ne penser à rien!
Je vous laisse imaginer le résultat (outre l'effet balance, voir yoyo), je me sens complètement démunie....
Aujourd'hui, j'ai repris le boulot (ou plutôt j'en profite pour m'extraire de cette atmosphère oppressante que je me suis créée), et je commence déjà un peu mieux à respirer et à analyser ce qui s'est passé :
- besoin de décompresser de mes relations avec ma mère (si je peux dire que des relations existent encore) et de compenser un manque (d'amour?)
- je n'arrive pas du tout, mais alors par du tout à prendre le temps pour moi chez moi. Ce qui me semble complètement fou !!! Enfin, quoi, chez soi!!!! Ca doit quand même être un lieu de cooconning, de bien être quoi!!! (Merci de tous vos écrits sur les moments de craquage à la maison)
- besoin de me recréer mes sas où j'expulse quand nécessaire ou canalise mon énergie (pratique d'un sport que je n'arrive plus à assumer, sauf repartir sur des emplois du temps de folie)
Un autre sentiment est en train de s'installer chez moi, et il est plutôt incidieux : J'ai commencé le programme il y a à peu près un mois (ça ne fait pas bcp!!) et à chaque exercice d'écoute de la faim, je retrouve le chemin de moi-même psychologiquement et physiquement. C'est uns satisfaction et une joie importantes que je ressens dans ces moments là!
Mais en qques jours, je gâche tout ce beau travail et repars sur de mauvais comportement : un vrai effet compensatoire de la première contrariété qui se présente. Comme si une partie de moi ne voulais pas "changer" et que mon fonctionnement alimentaire excessif me permettait de me rassurer....
Une fois de plus donc, sauf que là, je dépasse toutes mes précédentes limites....
J'aimerais juste pouvoir sortir de ce que je ressens devenir un cercle vicieux (effet yoyo sous LC!).
Avez-vous déjà été dans cette situation? Quels ont été vos chemins de sortie? et quels autres refuges avez-vous trouvé pour vous rassurer???
Merci de votre soutien!!
Sarah
merci à toutes
je m'y retrouve enfin
hello hlne
moi aussi j'ai souvent eu cette réaction : "mais pourquoi!!!!" trémolo désespéré
et pourtant ça revient occasionnellement
chaque EME est là pour nous éviter de "ressentir" quelque chose, en nous-mêmes, qui est trop douloureux, ou trop menaçant
par exemple le sentiment de solitude
mais parfois d'autres qui sont un peu "cachés derrière" qui nous angoissent bien plus, et c'est ceux-là qui provoquent des EME surtout, par exmple la peur de mourrir, le sentiment d'impuissance, d'échec, ou toute sorte de truc comme ça, ou alors des histoires, des souvenirs, des mémoires
bref, toutes sortes d'histoires qu'on se raconte dans notre tête et surtout contre lesquels on "lutte"
d'abord en grognant, en ruminant des pensées, puis on sort l'artillerie lourde!!! chocolat, pain, et autres gateaux ou douceurs salées.....
après c'est clair que l'état intérieur pénible, il a laissé la place à notre culpabilité, notre sentiment d'être vraiment qq'un de bizarre et la honte bien sûr......
contre les EME, ce n'est pas une bataille qu'il faut mener, ce ne sont que des "signaux"
je veux dire, est--ce qu'on va se battre contre des feux rouges ou des panneaux stop???
l'EME est le signal qu'il y a un état intérieur, en toi, qui est difficile à vivre
simplement.....
pas besoin de se fouetter pour ça
des millions de personnes vivent la même chose
alors toi, peu à peu, tu vas apprendre à pouvoir te dire qq minutes : tiens j'ai un état intérieur désagréable.... et le laisser exister, t'autoriser à le ressentir un petit peu
ensuite les états intérieurs "autorisés" sont de plus en plus nombreux et donc on a de moins en moins d'EME
ça ne veut pas dire que ça y est, on a gagné, on est les plus forts
par ex, moi je n'ai plus DU TOUT d'EME de 17-19h comme j'ai eu toute ma vie
mais la semaine dernière, j'ai eu des EME à 21h, parce des histoires très pénibles de mon enfance remontaient à ma conscience et que je ne savais pas gérer, mettre des mots....
bon, ben voilà, quoi..... un nouvel état intérieur à accepter, autoriser, laisser être, laisser vivre
j'espère t'avoir éclairée sur le processus
bonne semaine à toi!
oui je l'ai lu, mais pas fini !!!!
je suis un peu allergique au côté "bien faire" qui émane du bouquin....
après y'a des trucs intéressants, c'est sûr, mais dans l'ensemble, moi, ça ne m'a rien apporté....
disons que mon problème principal c'est plutôt émotionnel et le réflexe de manger pour éviter de ressentir mes états intérieurs
donc à partir du moment où c'est le cas, je peux t'envoyer promener tous les bouquins du style....
et quand je n'ai pas d'envie de manger émotionnelle, je déguste sans problème et je suis parfaitement en paix avec ma nourriture
je pense que c'est livre est surtout bien pour les mangeurs rationnels, et pas forcément utiles pour les mangeurs émotionnels...
mais bon souvent, on est "un peu des deux....."
à bientot
Bonjour
Voilà je suis actuellement l'etape "j'apprend a gerer mes emotions" et je remplis le carnet alimenataire.
Vers 18h aujourd'hui j'ai eu un petit creux j'ai donc décidé de manger quelque chose (des gateaux apero = aliments tabous) mais j'en ai manger plus que ma faim est-ce par gourmandise que je n'ai pas su m'arreter ou etais-ce une EME?
merci pour aide
Delphine
[quote=marieal]
Honnnetement, je ne comprends pas comment ça ne devient pas de la restriction de rennoncer à ce plaisir,
[/quote]
ben non, ne te prive pas de ces plaisirs, mais garde de la faim pour les manger!!!
d'abord, ils n'en seront que meilleurs.... et ce n'est pas de la restriction que de s'arrêter quand son corps n'a plus faim
il s'agit donc de garder de la faim pour ces plaisirs-là....
la restriction, c'est soit s'interdir des aliments, soit s'interdir de manger alors qu'on a encore faim....
mais bien sûr si tu n'as plus faim, ne pas manger, ce n'est pas de la restriction, c'est juste normal
tu peux aussi manger sans faim, et attendre ensuite d'avoir faim..... comme par exemple manger tes douceurs le soir, même parfois sans faim, et zapper le petit dej vu que tu n'as plus faim
mais si tu comptes maigrir, j'ai quand même remarqué qu'il vaut mieux manger la plupart du temps AVEC faim
heureusement, on peut toujours se garder une place....
est-ce que ton repas est aussi suffisamment "plaisant"? pour que tu aies besoin de rajouter des choses....
moi le repas du soir, j'y fais particulièrement attention, j'ai besoin de me faire plaisir, en effet, comme toi
mais avec faim
ces derniers jours le temps s'est vraiment refroidi. Et s'il fait froid, j'ai faim, il faut que je mange assez rapidement quelque chose sinon je me contracte. Alors je peux, en restriction , (est ce le bon terme?) prendre un petit bol de soupe et il va me ragaillardir très rapidement, ce matin l'ostéopathe qui tente de me redonner un meilleur sommeil, m'a dit gentiment que c'était normal, de prendre quelques fruits secs, figuettes, dattes, amandes, pour apporter à l'organisme vitamines et minéraux utiles à l'organisme.
Ne me dites pas de prendre une tisane, ce n'est en rien énergisant, et très passager.
Alors entre le manque de sommeil, qui donne froid, qui donne faim, le froid qui est là, je me demande ce que je ferai, quand j'arriverai au chapitre traitant de la faim et toutes les expériences qui y sont liées. Rien de bon je présume, pour ce deuxième tour de LC
passez une bonne soirée... bien au chaud
De rien ! ;)
Ouij'aime beaucoup faire mes courses en magasins bio : j'y ai découvert plein de goûts nouveaux et qui me plaisent. Vu que je suis une fana de cuisine, j'ai encore beaucoup de recettes dans mes poches (de tablier bien sûr ;) ).
J'ai découvert il y a une semaine, les livres de coloriages pour adultes, pour lutter contre le stress. J'en ai acheté 1, ainsi que des feutres couleurs.
Souvent, après le déjeuner, j'ai des "pensées nourriture". Je prends mon coloriage, je respire bien, et je pars dans les couleurs. J'oublie la nourriture...
Et là je peux dire que pratiquement tous les soirs, non pas au repas, mais après, je suis encore obsédée par la bouffe. Je tiens le coup pendant qu'on regarde la télé avec mon mari. Puis il se couche, je reste traîner et je grignote ... ou plus !
Maintenant, vers 22 h 30/23 h, je prends mon livre, et j'oublie que j'ai un frigo, des placards dans la cuisine. Je suis bien à faire ce que je fais.
Il faut dire que je ne ressens pas les EME comme telles, c'est-à-dire que je ne vois pas le côté émotionnel pour moi. Ancienne boulimique vomisseuse, j'ai du mal avec ce "réflexe" qui m'amène à ouvrir le frigo, alors que je n'y avais pas pensé avant ! C'est une mauvaise habitude, pour moi, et si ça continue comme c'est parti, ça peut-être un moyen de casser avec cette habitude !
J'ai lu que certaines d'entre vous, ne savaient quelles cases cocher pour décrire des émotions qu'elles ne ressentent pas. Peut-être êtes-vous de celles-là.
Voici quelques vidéos sur Youtube qui vous montrerons "mon" livre :
//www.youtube.com/watch?v=IlfuDUK1dQ0
//www.youtube.com/watch?v=vAX8S2ocRP0
//www.youtube.com/watch?v=ESb-r493A1Y
Si ça peut aider quelqu'un contre les EME comme moi, j'en serai ravie.
A bientôt, peut-être ferais-je des émules....
je pense que c'est en effet une façon de se mettre dans le moment présent, en ce sens c'est proche de la pleine conscience
se connecter à soi-même, à la partie artistique de soi-même...
je me garde l'idée comme moyen d'être dans le présent, pour ceux qui sont très visuels par exemple
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Waww... Capuccino, ça fait rêver... J'espère un jour faire cette heureuse rencontre. Tu as raison, abandonner l'idée de maigrir , c'est presque abandonner l'idée du bonheur parfait. Je suis heureuse, pourtant. Et c'est presque pour moi la seule ombre au tableau: j'ai des beaux enfants, un mari aimant, je me suis lancée dans un merveilleux projet professionnel cette année.
Donc me reste plus qu'à maigrir et tout sera parfait.
En fait, non, je sais bien que je me cache sous la carapace du perfectionnisme. Longtemps, cette image de grosse sympa , drôle et souriante ne m'a pas tant dérangé que ça. Mais aujourd'hui, elle me pèse plus que jamais.
En tous cas, des histoires comme les tiennes me donnent de l'espoir , cappucino. Je reste persuadée que le timing , enchaque chose, est très important. Pour moi, ça n'est peut-être pas encore le bon.