Les envies de manger émotionnelles
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Bonjour à toutes,
Sur le site depuis moins d'un mois j'ai découvert ou du moins j'ai pris conscience des EME. En y regardant d'un peu plus près je me rends compte que dans ma vie j'ai d'autres Envies Emotionnelles qui ne sont pas forcément alimentaires : vite vider le lave-vaisselles avant de partir pour le travail, parce que dans le programme de la journée quelques chose m'embête, résultats : je suis en retard et la journée commence effectivement plus mal. Autre EE : changer 5 X de vêtements pour finir par ne pas être plus à l'aise, mais pressée et stressée pour aller, par exemple, à une soirée qui devait être très amusante et relaxe. J'en ai repérer d'autres, des EE qui m'empoisonnent la vie : avoir très envie d'aller à la piscine et y renoncer parce que j'ai vite un autre truc à faire, truc sans réelle importance mais qui me gâche mon plaisir d'aller à la piscine.
Je pense que je ne suis pas la seule à avoir ce type de comportement. Pour le moment je m'applique à les identifier, mais cela se passe tellement vite que j'ai du mal à les analyser sur le champs et à les soumettre à la RPC ou autres EME Zen. Mais mes EE se présentent bien comme les EME : une obligation de faire une action sous peine de très grand inconfort et cette action entraîne tjs une insatisfaction, qu'on la fasse ou qu'on culpabilise de ne pas l'avoir faite.
Comment faites-vous?
Car j'ai l'impression que EME et EE de faire des choses "futiles" sont de la même famille.
Merci de me faire part de vos expériences sur ce sujet et de me dire si vous avez trouvé des trucs contre les EE
Bon dimanche et lundi de Pentecôte.
Sahara
Sahara
Je me trompe peut etre complètement mais ce que tu appelles EE me sembles des stratégies d'évitement plus ou moins conscientes.
Quelques exemples:
Tu dis que tu as très envie d'aller à la piscine.. vraiment vraiment? tu n'as pas un petit problème malgré tout avec l'image de toi en maillot de bain et ce que les autres pourraient penser de toi? (je prend cet exemple parce que c'est du vécu pour moi).. en définitive tu te trouves une obligation indispensable à faire qui t'empêche d'y aller et tu peux garder bonne conscience : tu avait vraiment envie d'y aller mais ton devoir t'en a empeché et tu t'es sacrifiée ...
c'est pareil pour le matin .. je l'associerai avec une envie d'aller au bureau à reculons (là encore c'est du vécu .. sauf que moi je reculais l'heure du coucher pour ne pas avoir à me reveiller et aller au bureau) . es tu vraiment heureuse de ton boulot?
Pour la sortie .. peut etre que tu n'avais pas vraiment envie de sortir ce soir là (parce que ça arrive meme si on aime tout le monde et qu'on devrait passer un bon moment il y a des fois où on a juste envie de rester sur son canapé avec "desperate housewives" comme compagnie), tu étais fatiguée et tu reculais le moment de partir... mais je peux me tromper...
le problème c'est que comme tu es aussi perfectionniste et pas complètement stupide tu sais que ton excuse était bidon (pour la piscine) ou ta stratégie a ratée (bureau/soirée) et tu culpabilises parce que tu n'as pas nager / tu t'es mise délibéremment en retard sans réelle raison valable... exactement comme avec la nourriture!!!
encore une fois je me trompe peut etre complètement .. mais je me reconnais dans des comportements/stratégies d'évitement de ce type!! et si c'est bien ça, c'est sur l'évitement qu'il faut que tu travailles ... comprendre pourquoi tu veux éviter la piscine/le bureau/la soirée, et ensuite décider d'y remédier : en choisissant un autre sport qui te conviendra mieux ou en te disant que "M****, je suis comme je suis et je me fiche de ce que les autres pensent", en changeant de boulot /en essayant de résoudre le problème/en travaillant sur l'acceptation, en identifiant pourquoi tu ne voulais pas aller à la soirée et en choisissant (exactement comme pour les EME) d'y céder (en appelant la copine et en lui disant "désolée mais ce soir je suis trop crevée pour sortir .. ou désolée mais je ne supporte pas XXX ou le fait que tout le monde fume ou ... et ce soir je ne suis pas d'humeur à faire des efforts ...") ou d'y résister et d'aller à la soirée parce que tu sais que tu passeras un bon moment et que c'est juste de la procrastination. Tout ça evidemment en pleine conscience :)
bon courage pour la suite
Nikaia
Bonjour,
je me rends compte actuellement que bon nombre de mes EME quand je suis à la maison sont liées au découragement : face aux tâches ménagères (ménage, cuisine, linge en plus de s'occuper des enfants et après de longues journées au boulot), souvent je grignotte "pour me donner du courage". Aussi parfois, quand je vois tout ce que j'ai à faire les bras m'en tombent et je n'y arrive pas, là je mange je mange et je n'arrive pas à démarrer quoi que ce soit de constructif. En bref, je mange sans faim donc culpabilise, et en plus culpabilise de ne pas avancer dans mes tâches, un vrai cercle vicieux d'émotions négatives et un gros mal-être!
C'est là que la RPC montre son utilité : aujourd'hui, seule à la maison avec 1 million au moins de trucs à faire (enfin potentiellement, parce que je me mets la pression toute seule bien sûr), je sentais l'angoisse monter... Alors au lieu de partir dans une spirale infernale j'ai fait un body-scan de 30 minutes, qui n'a pas apaisé toutes mes angoisses, mais ensuite j'ai vaqué à mes occupations, alternant du moins agréable et du plus agréable, en essayant de le faire au présent, sans retourner dans ma tête toutes les centaines d'autres choses que je dois faire, projette de faire, aimerais faire... Et ma foi ça marche. J'essaie d'être bienveillante avec moi et de ne pas voir toujours le verre à moitié vide : mieux vaut regarder ce que j'ai fait et m'en féliciter que de pointer du doigt ce qui n'est pas fait (on retombe sur le bon vieux perfectionnisme ;-)).
Sinon, je me dis que dans les cas de grosse fatigue et découragement, on peut aussi s'accorder le droit de se chouchouter 5 minutes, rien que prendre conscience de ce processus et l'accepter me paraît être une grosse avancée.
Et vous, qu'en pensez-vous?
bonsoir,
eh bien tout ce que tu dis ça me parle... et je pense que beaucoup vont se reconnaitre...
tu parles de perfectionnisme je rajouterai fonctionner en tout ou rien : j'ai tellement de choses à faire, je sais que je n'arriverai pas à tout faire, alors je rechigne, comme un cheval refuserai l'obstacle, et plutôt que de risquer de me retrouver en échec, je ne fais rien (procrastination)
pour moi aussi la RPC m'aide dans ce domaine, mais cela se fait petit à petit, ce n'est pas encore automatique mais je sens que j'identifie déjà mieux ces moments ou je vais basculer dans une compulsion pour échapper à des contraintes et des tâches ...
Et oui, lorsque la faim n'est pas là, que l'attente se fait difficile, que je rentre du travail, et cette heure si longue avant que le conjoins ne rentre...
Je n'ai pas faim ou alors un petit peu, je me dis "non attend un tout petit peu mais là à ce moment precis de la journée très rarement à un autre, je n'arrive plus ni a respirer ni à me detendre ni à penser.."
J'oublie que je n'ai pas faim et mange ce qui me tiens à coeur, (ou pas..;0()...
je me reconnais bien la ! La journee ca va, mais le soir tout y passe.
C'est au point que souvent, je ne me prepare meme pas un vrai diner mais je grignote toute la soiree
Je termine ma journée de travail (je suis au bureau depuis 6h ce matin).
J'ai bien travaillé, la journée a été intéressante. Je vais chercher les enfants à l'école.
J'ai envie de manger là, de suite, envie de m'arrêter dans une boulangerie, et manger ! Pourquoi ?
Décompresser, un sas de transition, me donner du courage pour ma deuxième journée :). J'ai aussi une petite faim. Mais la faim de 16h est accompagnée d'une envie de manger tellement forte !
Et puis aussi sans doute, ce matin, un kilo de plus sur la balance alors que j'ai fait attention à m'écouter ce week-end ! (Ah le stresseur poids).
Et mon envie est forte, plus forte là, ici et maintenant, que l'envie de passer en mode RPC. Tel est mon problème, je laisse mon impulsivité me dominer.
Cela fait du bien d'écrire. Je n'ai pas fait de RPC, mais je me suis posée. Peut-être ne m'arrêterai-je pas dans une boulangerie et goûterai un peu plus détendue avec les enfants.
Ne t'inquiète pas on a tous de EME de fin de journée. Je dois dire aussi qu j'e n'arrive pas à passer en mode RCP lors d'une EME surtout quand je ne suis pas seule.
perso, mon EME de décompression survient toujours après le coucher des enfants (1 petit biscuit parci, un petit biscuit par là).
J'essaie dans ce cas de respecter ma satiété ou rassasiement (je ne fais pas encore la différence) . la semaine passé j'ai gouté avec ma fille (eme devant la boulangerie alors que j'étais sensée acheter 2 couques). J'ai pris un merveilleux , (j'avais une petite faim ) , je l'ai dégusté et à la moitié, j'ai remarqué que tout compte fait, je n'en avait plus envie (je l'ai laissé).
Donc, ne culpabilise pas si tu cède à ton EME. je crois que l'important c'est aussi de prendre conscience de ces EME avant de pouvoir un jour (lointain) de dissocier décompression et envie de manger.
Sweetyrachou
Bonjour momocalimero,
Je ne suis pas dans ton cas mais ça a fait echo en moi ca j'ai 2 petites filles et j'ai eu envie de te répondre juste pour t'envoyer un peu de réconfort et de courage!
Ca fait longtemps que tu es séparée du papa? Quelle âge a ta fille?
C'est normal de vivre des émotions pénibles et difficilement "contrôlables" lorsqu'elle te manque, mais tu pourrais essayer justement de faire des choses pour toi que tu ne peux pas faire lorsqu'ele est là?
Ca peut-être aussi le moment idéal pour une petite séance de Pleine Conscience, car c'est difficile de se trouver du temps quand on doit gérer les enfants à la maison! Donc là tu ferais d'une pierre deux coups : tu travailles la pleine conscience car tu es seule et "tranquille" et ça vient à point nommé car tu expérimentes justement des émotions désagréables.
Bon courage à toi!!
Depuis que je fais attention à mes émotions, que j'essaye d'analyser mes EME, j'ai remarqué une chose assez troublante.
Dans un premier temps, un évènement fâcheux m'arrive, une émotion surgit, ou encore une sensation me dérange. Sur le coup, soit j'ai une EME très claire, je mange "pour me réconforter", "pour me consoler", pour me redonner de l'énergie", "pour me féliciter", etc. Je sais pourquoi je mange, même si avant LC, c'était impulsif et inévitable. Ou bien, je ne ressent pas d'envie de manger, juste la colère, la fatigue, l'ennuis, ou même la joie, qui m'envahi. J'ai même parfois un peu la nausée.
Mais environ 15/30 minutes plus tard, alors que j'ai la tête à autre chose, je commence à avoir faim. Une vrai sensation de faim, un creux à l'estomac, une envie d'aliments, la bouche qui salive.
Ce n'est que récemment que j'ai compris que cette faim n'en était pas une. Comme, quand elle apparaît, j'ai "oublié" l'émotion, je ne faisais aucun lien. J'avais faim, je mangeais. Et en général, ma faim avais du mal à s'atténuer, je ne ressentais pas la sensation de confort.
Il y a donc quelques semaines, j'ai découvert cette entourloupe de mon organisme. Et, en effet, après avoir frappé mon oreiller pour me défouler ou fait une petite RPC, cette faim disparait miraculeusement.
Mais ça m'amène à une difficulté. Avec LC, quand j'ai faim, je mange. Mais si je crois avoir faim, à tord?
Il faut donc que je prenne le temps de réfléchir ou de faire un RPC à chaque fois que j'ai "faim", avant de manger? Ça me complique les choses. D'autant plus, qu'il m'arrive, même après une RPC de ne pas arriver à me décider entre vrai faim ou fausse. Et dans ces moments là, soit je mange et je culpabilise après, bien malgré moi, soit je me dit que non je suis sur la bonne voie j'ai envie de maigrir alors je ne mange pas, mais n'est ce pas une forme de restriction? Dans ce deuxième cas, j'ai alors peur d'être en train me priver et de me rattraper plus tard dès qu'il y aura un petit relâchement (je suis une pro du tout ou rien).
Je me rend compte qu'il y a du chemin à faire!
c'est dans l'étape de la faim que tu pourras préciser tes sensations
pour moi cela a été radical :
ma bonne faim se manifeste par un tiraillement très spécifique de l'estomac......
je peux avoir l'estomac qui crie de douleur, qui est noué, à cause du stress ou de l'excitation, très souvent, et je peux prendre cela pour de la faim très facilement, car c'est au même endroit!!!! aussi pour la gorge qui se serre
cependant, le tiraillement, je ne le ressens que lorsqu'il s'agit de vraie faim, sinon c'est plutôt une douleur...
Jpz parlait récemment (je ne sais où) de la différence entre un creux à l'estomac (faim) et un noeud à l'estomac (stress ou peur, ou autre)
tu pourras vraiment le voir lors de l'étape de la faim, surtout l'activité "pleine conscience sur la sensation de faim", qui personnellement m'a beaucoup aidé à préciser réellement cette sensation
J'ai remarqué une chose que je fais depuis en faite longtemps, quand j'ai des grosses EME pendant mes crises d'hyperphagie.
Dans ces moments, je fini par manger par peur de m'arrêter, par ce que je sais qu'au moment où je m'arrêterais, j'aurais envie de vomir. Exactement comme quand on court et que c'est au moment où l'on s'arrête que la fatigue nous tombe dessus. Du coup, je retarde ce moment parce que je n'ai pas envie d'avoir mal au ventre, en, quelle ironie, mangeant encore.
Au final, je n'échappe pas à ma nausée, qui est en plus bien plus forte qu'elle ne l'aurait été, à tel point qu'il m'arrive de devoir m'allonger par terre pour supporter la douleur.
Stupide non?
C'est déjà super que tu t'en rendes compte Erable :-)
Récemment, j'essaye de, si ce n'est pas éviter, retarder les prises alimentaires lors de EME.
J'ai trouvé un truc, qui n'est peut-être pas la solution idéale mais qui m'aide beaucoup.
Je donne des coups de poing! Les premiers jours c'était sur moi même et sur le mur, mais grâce aux bons conseils que j'ai reçu ici, je cogne le mur protégé par mon oreiller. Quand je commence ce petit rituel, je ne suis en général pas énervée, j'ai juste envie de manger, mélancolique. Mais très vite, je vois à la place de l'oreiller la personne ou le problème sur qui/quoi j'ai envie de frapper. Je comprend donc ce qui me donne envie de manger, et je me défoule dessus (malgré l'oreiller j'ai des bleus au mains) et je me sens hyper soulagée. Et en général, l'EME passe.
[quote=Érable];)
Le cours de boxe est une bonne idée, mais l'avantage est de pouvoir cogner à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit!
Bonne journée
[/quote]
Et bien appelle moi lol ! Je veux m'y mettre aussi !
En plus, la boxe libere des endorphines (substances du bonheur)
Bonne soiree
Après 1 mois et demi de programme, j'ai repéré plusieurs choses à propos de mes EME :
1) Souvent je pensais avoir une EME en milieu d'après-midi, mais en fin de compte je me rends compte que c'est une petite faim.
Bon après, la grosse difficulté pour moi est d'attendre que cette petite faim se transforme en bonne faim pour manger... du coup je passe mon temps à attendre...attendre... comment vous faites ?
2) Si je bois de l'alcool, c'est la porte ouverte aux EME, et adieu le respect de la satiété ! Grrr je suis bourguignonne quand même ! j'aime bien boire du vin moi
3) j'ai SYSTEMATIQUEMENT une EME le dimanche soir, parce que c'est la fin du week-end et qu'il faut retourner bosser le lendemain ! et j'ai pas de bol parce qu'en général le dimanche soir je n'ai pas faim, vu qu'il y a souvent un repas de famille ou un resto le dimanche midi....
Et quand je rentre chez moi le dimanche soir rien que l'idée de ne pas avoir faim me déprime à mort !
Heeeeeeeeeeeeelp !!!!
Qui aurait un petit conseil à me donner ??
Bonjour les filles !
Louloute, personne ne te demande d'avoir une vie sociale plus restreinte. Les diners entre amis sont une des choses les plus agréables dans la vie. Personnellement, j'adore ces moments, même si j'ai tendance ne pas respecter ma faim dans ces cas là. C'est le syndrome du buffet (cf : outils), il y a beaucoup de tentations, des choses que je ne mange habituellement pas et beaucoup d'aliments tabous (gâteaux apéro, cacahuètes, charcuteries, fromage...) C'est comme si c'était l'occasion d'en profiter à fond puisque je ne m'achète jamais ces choses là pour moi toute seule...
Et puis, on est en bonne compagnie, on partage des bonnes choses avec les gens qu'on aime, on est dans le plaisir... Mais je pense que tu peux parfaitement profiter de ces moments sans pour autant boire des quantités d'alcool qui ne te conviennent pas à toi. L'alcool desinhibe, relaxe donc on a tendance à manger plus... tu devrais peut-etre te donner un petit point de repère, du style : un verre à l'arrivée de chaque plat, ou regarder où en est ton verre à chaque plat, et pourquoi pas, remplir ton verre à moitié pour essayer de fractionner.
En tous cas, je pense que l'alcool, surtout le vin, est une grande occasion de dégustation et de partager ses impressions avec ses amis.
Autre chose : tu n'es pas obligée de te caler sur le rythme de tes amis. Je suis étonnée de voir l'alcool que sont capables d'absorber certains amis, masculins la plupart du temps sans en être perturbé ou ivre plus que ça (en apparence en tous cas). Mais c'est pas mon cas. Chacun son corps.
(D'ailleurs, ptite réflexion générale au passage : je trouve ça fou de voir comment, socialement parlant, il peut parfois être accepté de boire des grandes quantités d'alcool (je pense par exemple, aux soirées étudiantes, aux boites de nuit ou à une tradition un peu "franchouillarde") alors que c'est nocif, dangereux et peut être une vraie drogue et une maladie. Quelles seraient les réactions si on mangeait un pot de nutella en public ??? on ne risque pourtant pas de causer un accident de voiture après. )
Je te conseille aussi de boire de l'eau pendant le repas et le lendemain, c'est hyper important.
Comme toi, les lendemains de grands repas, j'ai une sorte de faim bizarre, mon corps ne devrait pas, en toute logique, avoir faim. Mais c'est comme si ça avait "réveillé" mon estomac... je pense qu'il doit y avoir aussi une eme là dessous : la culpabilité, être encore "ouvert" à la tentation, comme si on m'avait donné l'occasion légitime de me lâcher et que j'avais envie de continuer, de ne pas quitter ce nouveau pays de liberté... Ouinn ! j'ai encore du boulot pour ne plus penser comme ça !!!
Si tu arrives à distinguer faim et gueule de bois, c'est déjà beaucoup !
des bises
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je connais... et c'est comme cela que le chocolat ou les fingers ou tout autre douceur se mettent à chanter au fond du placard...
une petite chanson agaçante mais qui nous suit jusque dans la salle de bain, jusque dans le lit....
donc, plutôt que de les ignorer, je me rends compte que rpc plus dégustation les font taire assez vite: le gâteau n'est plus frustré d'être ignoré et nous ne sommes plus frustré de l'avoir (ou non) mangé....