La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Lire vos reflexions, votre experience sur le forum est extrémement enrichissant!
Aiguillée par qq posts, j'ai selectionné 3 outils trouvé dans la partie "Emotionnel"
- l'image refuge qui peut remplacer ou compléter le RPC ; je vais y travailler plus, la construire complétement pr m'en servir quotidiennement
- la lettre aux proches : outil qui m'a interpellée sur la motivation réelle ce que G.A explique est tout à fait judicieux !!
- et enfin, l'outil "mieux vivre le regard des autres" toujours par G.A. et pareil ça "m'a causé" au plus profond de moi: me sentir coupable d'être plus grosse que la moyenne, affronter le regard, des autres, ou plutôt ne pas l'affronter...
Des petites vidéos à regarder trés instructives! qui tapent juste et que j'ai placées ds mes outils favoris
je parlerai de leur mise en pratique sur mon blog
et vous? vos outils fétiches ?
Je sens que la gourmande que je suis va adorer cette phase du programme... lool !
Bonjour à vous 2, et aux coachs,
et tout d'abord un grand grand merci pour tout ca. Que c'est bon de voir une parole de médecins, de spécialistes, si différente... ca me touche beaucoup, rien que ca, c'est énorme.
Alors ma question (je ne sais pas si je suis au bon endroit pour cela, si pas, veuillez m'en excuser par avance) : je suis végétarienne depuis 2 ans et demi. Ce n'est pas par goût, mais par choix et c'est un choix auquel je voudrais me tenir. Aujourd'hui la viande ne me fait plus du tout envie, mais j'avoue que, lorsque je suis confrontée à un petit poulpe braisé qui me fait de l'oeil, j'ai un petit soupir... :) Ma question c'est suis-je en restriction cognitive parce que je suis végétarienne et de ce fait vouée à l'échec ?!
d'avance merci pour votre réponse.
hélène
Je me permet de glisser un mot même si la question ne m'est pas adressée. Pendant 13 mois, j'ai du couper tout trace de produits laitier, de veau et de soja dans mon alimentation, ma fille allaitée y étant intolérante. J'ai aussi ajouté pendant quelques semaines l'éviction des noix, du gluten, des oeufs et du poisson. C'était un choix bien assumé et jamais je n'aurais voulu causer davantage de souffrance à mon bébé déjà malade.
Pourtant, je me sentais horriblement en restriction et conséquemment, j'ai compulsé à fond sur quelques aliments autorisés. J'ai pris 10kg en ayant le droit de manger peu de choses!
J'ai une amie végétarienne par conviction qui a des envies folles de viande. Elle craque parfois, mais rarement. J'en ai une autre qui est simplement dégoutée par la viande. Elles vivent deux réalités vraiment différentes.
J'imagine que c'est de la restriction si on sent qu'on doit se restreindre (hum, plein de logique ce matin!) J'imagine que l'ampleur de la restriction à aussi un impact. Les Drs répondront sans doute mieux que moi à tout ça!
Je n'y arrive simplement pas. C'est que sur le coup, je suis tellement submergée que je me fous un peu de mes résolutions, de ma vie, de mes envies. J'arrive au moins à identifier que je suis prise avec une émotion, mais ça ne m'empêche pas d'aller me précipiter sur le nutella, de trop manger, puis de m'en vouloir.
Dans mon carnet de gestion des EME, je n'ai pas pu gérer une seule fois mes EME en prenant un espace de respiration. Il faut dire qe la majorité du temps, avec mon bébé, il est logistiquement bien plus simple de me tourner vers le pot de Nutella que de prendre un 3 minutes pour moi.
Avec les deux dernières semaine, j'ai repris tout le poids (et ce n'était pas une tonne!) que j'avais perdu avec LineCoaching.
Je suis royallement découragée et ne voit pas le bout de tout ça.
Est ce que la suite du programme aura d'autres pistes pour moi ou est ce que je devrais en rester là jusqu'à ce que j'arrive à passer par dessus ça? (J'ignore comment, mais si d'autres l'ont fait avant moi, c'est surement humainement possible!!!)
[quote=jpzermati]
" (...) Plutôt que de lutter contre son inconfort émotionnel, il s'agit donc d'apprendre à observer son émotion (pleine conscience de la respiration, des sensations physiques, des pensées...) sans chercher à vouloir la faire disparaitre. Au terme de cette observation, au cours de laquelle on se familiarise avec ses émotions, l'émotion peut avoir disparu ou pas, des solutions ont pu émerger ou pas et on peut décider que la meilleure solution est peut-être de céder à son envie de manger. Dans tous les cas, on n'est plus dans l'impulsivité. On vient de poser un choix et une décision. La façon de manger n'est plus la même. Elle est d'autant différente qu'on vient de choisir de manger pour se réconforter et qu'on va prendre le temps de déguster un aliment réconfortant afin de ne pas perdre une miette du réconfort attendu. Et là, on n'est plus dans la compulsion. Les quantiés ne sont plus les mêmes. Par la suite, on mangera ce que la faim nous commande de manger et on laissera la régulation faire son travail.
C'est du boulot, mais on n'est pas manchot non plus. (...)
[/quote]
Bonjour M. Z,
Merci pour cette explication sur la bonne gestion des EME. Vous l'avez déjà décrite à maintes reprises, mais c'est toujours bon de lire et relire vos mots et ceux de M. A... Et merci pour la dernière phrase car vous avez raison : "on n'est pas manchot, non plus !" :-)
Bon courage à vous aussi pour tout le travail qui vous attend et... n'oubliez pas de dormir un peu (message posté à 1h12 du matin, pendant que beaucoup d'entre nous dormaient !!)
Bonjour,
J'ai un petit moment de refus...
Je suis à l'étape de la dégustation des aliments tabous et moi qui croyait ne plus avoir de ces aliments tabous, je me rends compte que tout les aliments sont devenus un peu tabous pour moi, et que certains en particulier le sont redevenus car je ne perds pas de poids ces temps ci, et ça m'angoisse.
Manger devient en soi un déclencheur d'EME. Mes compulsions sont souvent directement après le repas… Après avoir identifié que je suis satisfaite et probablement à satiété, je n'arrive plus à m'arrêter de manger!
Hors, pour cet exercice, on me demande de choisir un moment ou je ne ressens pas d'EME. Penser par exemple à un brownie me donne une EME. Penser que je devrai respecter ma faim et jeter le reste me donne une EME. Peut-être que je ne suis pas mure pour cet exercice? Je ne vois pas quand je pourrai le faire!
De plus, j'ai peur de cette étape car je n'ai pas encore vraiment maitrisé la faim, et encore moins la satiété. (Ces étapes sont plus loin pour moi dans le programme)
Je sais qu'il n'est pas productif de penser à mon poids, mais je suis incapable d'accepter l'idée de ne pas réussir cette étape et de grossir. Plus j'avance dans le programme, plus je me sens submergée d'EME puissantes et plus j'ai l'impression de faire n'importe quoi. Je n'ai pas l'impression que c'est un bon temps pour me mettre des aliments caloriques sous le nez.
Voilà! Je suis un peu découragée de ne pas y arriver mieux, et même d'avoir l'impression que toute cette pleine conscience fait ressortir l'hyperphage en moi, celle que je n'avais pas vu depuis quelques années...
Bonjour Anick,
Toujours votre perfectionnsime qui vous joue des tours !
C'est une très bonne idée de rentrer dans votre zone d'inconfort psychologique et de laisser ensuite faire votre régulation qui fera comme une grande tous les ajustements nécessaires.
En vous aidant des exercices de pleine conscience pour observer cet inconfort émotionnnel sans qu'il ne déclenche une nouvelle EME !
Bon courage.
JPZ
Bonjour,
Je m'interroge sur les conditions de participation aux groupes de thérapie, présentés sur la page "Groupes physiques". Il est indiqué en particulier que ces groupes sont réservés aux personnes ayant un IMC entre 25 et 35 et qui n'ont pas subi de chirurgie bariatrique.
Pouvez-vous m'expliquer la raison de ces restrictions?
- Pourquoi un IMC de 35 au maximum?
- Est-ce que des personnes qui ne sont pas en surpoids (pour des raisons qui peuvent être artificielles) ne pourraient pas tirer parti de l'application de la méthode?
Je me disais qu'il n'y a pas que les personnes en surpoids (modéré) qui ont besoin de se réconcilier avec la nourriture.
Merci d'avance pour votre réponse.
MiMax
Bonjour Valy,
Ces groupes seront personnellement animès par le docteur GA et moi-même. Il ne nous sera pas possbile ne nous rendre chaque semaine en province pour assurer des séances de 2 heures.
Notre projet est de former d'autres particiens qui pourront prendre le relai. Malheureusement, comme vous vous en doutez, cela va prendre un certain temps. Comptez sur nous pour nous dépécher et faire de notre mieux.
Pour palier à ce déficit, nous réfléchissons également à la possibilité de regroupement d'une journée.
A très bientôt.
JPZ
Bonjour Docteur Zermati,
Vous avez accordé une interview à Caroline du blog pensées de ronde, et une question m'interpelle. Surtout la réponse que vous lui apportez. Je cite :
Et pour les personnes souffrant d'obésité massive, qu'en est-il de Linecoaching ?
Jean-Philippe Zermati : Malheureusement, les résultats pour ces personnes là ne sont souvent pas à la hauteur des espérances. Mais nous pouvons bien sûr les aider. Nous pouvons aussi leur proposer une préparation à la chirurgie lorsqu'une telle opération est programmée. Notre méthode peut aussi les aider pour l'après chirurgie, lorsqu'ils doivent apprendre de toutes façons à manger autrement.
1/ Cela signifie t-il que le set point est plus difficile ou impossible à atteindre pour un obèse ? quelles en sont les causes ?
2/ Vous parlez également de chirurgie, il me semblait que le GROS n'était pas favorable à ce type de pratique, même pour un obèse massif ?
Pouvez vous m'éclairer sur vos propos ?
Merci encore pour ce site
A bientôt
Bonjour Erin et Sandry,
Le GROS a pris position officiellement lors de son congrès 2009 qui portait sur les obésités massives.
Malheureusement, nous n'avons pas le pouvoir de faire respecter les recommandations et les bonnes pratiques avant et après la chirurgie. Vous pouvez compter sur nous popur continuer tous nos efforts dans ce sens.
JPZ
Bonjour,
Je voudrais avoir votre avis sur un de mes comportements que j'ai eu pendant des années ( j'essai de moins l'être) :
Quand je souhaite réussir quelque chose qui me tient fort à coeur, (que soit dans le sport ou évenement amicale) ; je souhaite que tout soit parfait ( moi , préparation...) et au final il m'est arrivé de ne pas aller au bout voir même d'annuler un rdv par ex . Et surtout cela déclanché une envie soudaine de manger . Et par la suite bien sur une grosse frustration.
Comment faire pour que ceci arrive moins?
Je pense qu'à vouloir être trop perfectionniste on a le resultat inverse souhaité.
mais aussi comment transformer le "mauvais stress par du bon stress" ?
Je sais pas si mes propos sont clairs, pas facil de mettre des mots sur ce qu'on ressent !
merci de votre réponse, et de ce site qui m'apporte plein d'élements pour mieux gerer mes émotions.
aurel
Bonjour Aurel,
Le perfectionnisme est un défaut qui présente des avantages et des inconvénients. C'est pourquoi il est si difficile de s'en défaire.
C'est également un défaut sournois qui s'installe du fait de ses avantages (plus de réussites) et qui révèle plus tard ses inconvénients (plus de stress). A la longue, le perfectionnisme peut devenir paralysant et se retourner contre soi. Au stade ultime, le perfectionnsite préfère ne plus faire plutôt que risquer mal faire.
Le perfectionnisme, comme les prises alimentaires, est à considérer comme un système de défense émotionnel. On tente d'atteindre la perfection pour ne pas s'exposer à l'angoisse de déplaire, de ne pas être à la hauteur, de décevoir, d'être rejeté... Au final, comme les prises alimentaires, ce système génère plus de stress qu'il ne permet d'en absorber.
Il est difficile de renoncer à son perfectionnisme car il fait partie intégrante du modèle de réussite du perfectionniste. Sans son perfectionnisme, le perfectionniste ne sait plus comment s'y prendre pour accéder à la réussite. Ne sachant comment s'y prendre autrement, il s'accroche à un système qui manifestemment le pénalise. Pourtant aucune grande réussite n'est le fait d'un perfectionniste. Pour réussir, il faut savoir échouer. Ne pas être anéanti par ses échecs. Il faut être exigeant avec soi-même mais pas intransigeant. Il faut pouvoir se pardonner.
Et se contenter de faire de son mieux. Ce qui est tout un programme. A ce sujet je vous invite à lire un petit livre édifiant Le manuel d'Epictète. Vous me direz ce que vous en pensez.
JPZ
Je vous suggère de vous rendre sur le post Cercle vicieux dans la rubrique Questions à GA et JPZ. Il porte sur le perfectionnsime. Voici la réponse que j'avais déjà faite à Anick sur le post en questiion.
Le problème que vous évoquez est un grand classique du comportement alimentaire.
Il s'agit du PERFECTIONNISME. On le retrouve dans beaucoup de troubles du comportement alimentaire.
Ce perfectionnisme transforme le travail sur les sensations alimentaires en une sorte de nouveau régime de sensations alimentaires. La restriction a changé de forme. Avant, le fait de manger des aliments interdits entraînait des compulsions. Maintenant, c'est le fait de manger sans faim ou au-delà de sa faim qui les déclenche. Avant il ne fallait pas manger de frites maintenant il ne faut pas manger sans faim.
Je rappelle que le comportement alimentaire est soumis à des processus de régulation qui ont l'immense avantage de pouvoir s'adapter aux variations des apports alimentaires. C'est cette flexibilité qui confère au comportement alimentaire toute sa puissance. Les perfectionnistes auront tendance à rigidifier le comportement et lui retirer la flexibilité qui caractérise son efficacité.
Pour le perfectionniste, le comportement alimentaire doit être parfait. On doit précisément manger quand on a faim et précisément s'arrêter quand on est rassasié. Ce qui est le contraire d'un comportement alimentaire normal. Dans un comportement normal, on mange globalement quand on a faim et on s'arrête globalement quand on atteint la satiété. La régulation se chargeant de corriger les variations. En somme, on fait simplement de son mieux. Ce qui dans l'oreille d'un perfectionniste raisonne quasiment comme une insulte. Pour le perfectionniste, on peut toujours faire mieux. Rien n'est jamais parfait.
Malheureusement, rien n'est plus faux. Et un tel raisonnement ne peut qu'aboutir à plus de stress et donc comme vous le savez maintenant à plus de compulsions.
Gérard Apfeldorfer et moi-même aborderons prochainement le thème du perfectionnisme dans les groupes de discussion.
En attendant, Mesdames, efforcez-vous de faire simplement de votre mieux. Et surtout ne soyez pas parfaites.
Je suis un peu partagée là...
Je trouve génial de pouvoir pratiquer cette méthode de réappropriation de mes sensations alimentaires.
J'avais vu qu'il y avait un parcours forme et je me disais que ce serait peut-être pas mal, à un moment, de se réapproprier son corps avec des exercices naturels genre marche (ou natation, ou balade à vélo). Mais quand j'ai cliqué sur la présentation, je vois un coach sportif, je lis qu'il faut acheter du matériel de sport... tout ce que je déteste !
Je n'ai pas du tout envie de pousser plus loin sur ce parcours-là. Je revendique mon droit à ne pas aimer ça d'ailleurs :) Je veux bien qu'on me recommande de me promener en appliquant la RPC, mais pas qu'on m'impose de suer en justaucorps dans mon salon sur un tapis de sol ou sur un "step".
Est-ce que le parcours forme fait totalement partie de la démarche, ou est-ce un plus ? En clair, si je ne le fais pas, qu'est-ce que ça fait ?
Moi aussi au début, je n'avais pas très envie de faire le parcours forme. J'ai d'ailleurs eu du mal à situer mon niveau dans le parcours. Mais quand j'ai commencé à le faire j'ai éprouvé une satisfaction toute particulière. En effet, ça dure quelques minutes, ça ne demande pas trop de matériel comme on pourrait le penser en voyant l'intro et surtout chez moi ça a eu d'incroyables bienfaits psychologiques. Après une petite séance, je me reconnecte complètement avec mon corps. Même si parfois ce n'est pas évident, je suis fière de moi après. Je prends une bonne douche et j'ai plus envie de prendre soin de moi qu'avant. Je me chouchoute naturellement en mettant des crèmes, ... alors qu'avant c'était une vraie contrainte. Et tout ça, ça me booste pour la journée :)
Le coach a vraiment une voix douce, il n'invective pas comme on pourrait en avoir peur et glisse des encouragements bienvenus. Ca m'a aussi incité à faire plus de séances libres comme plus de marche au quotidien en prenant moins de transport, ça aussi ça joue.
Voilà comment moi je le vois, après je peux comprendre que certains n'en aient absolument pas envie, chacun est libre ;)
Si les débats sur les risques liés à l'aspartame (pourquoi n'en parlez-vous pas d'ailleurs ?) sont maintenant bien connus, je m'étonne que l'ajout quasi-systématique de glutamate dans de très très très nombreux produits ne donne pas lieu à plus de discussions au sein des forums et media.
Si le glutamate fausse les sensations, donne l'impression qu'un plat est "bon" quoi qu'il en soit ou celle d'avoir faim (voire de plus en plus faim plus on en mange) ne serait-il pas l'une des causes du boum de nos obésités contemporaines ?
Pourriez-vous nous écrire un article rassemblant les dernières connaissance, études et hypothèses sur le sujet que nous puissions en connaissance de cause faire la part entre parano, risques réels, utilité et dangers du glutamate ?
Merci pour vos recherches et votre soutien
Merci beaucoup de vous y coller et bonne chasse aux infos fiables.
En tout cas, ce ne sont pas les additifs à regarder de plus près qui manquent, les listes de E truc et E machin sur les étiquettes de produits industriels ont de quoi donner le tourni, difficile de s'y retrouver...
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@ Valou (bonjour à toutes), à lire tes lettres de motivation elles m'ont drôlement donné envie d'écrire les miennes... Merci pour ce partage… Je sous estimais cet outil… Comme quoi le forum est un autre outil précieux