La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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je viens aujourd'hui de recevoir mon bilan sur le carnet EME, le 2è, (en outil et pas en apprentissage).
copier/coller exactement le même que le 1er à la virgule près ????
dites moi si c'est une erreur ou je suis dégoutée pour réutiliser à nouveau l'outil encore 10 jours ! je préfère ne pas avoir de bilan dans ce cas là.
je sais très bien que mon gros problème sont les EME et qu'il faut que je travaille dessus, mais aucun intérêt de les rentrer tous les jours ds le programme pour recevoir un bilan aussi dénué d'intérêt que celui là !
Bonjour!
Ma question concerne le rapport entre la prise de poids et la grossesse.
J'ai été 3 fois enceinte, la première fois à 22 ans, j'avais pris plus de 20 kilos... reperdus grâce à un régime, ce qui m'avait pris entre 6 mois et un an.
Ensuite, je suis restée presque 8 ans à un poids stable (envion 65 kg pour 1,61 m), jusqu'à ma deuxième grossesse en 2008, pendant laquelle j'ai à nouveau pris 20 kg! Un an après mon accouchement, j'ai commencé un régime qui m'a permis de perdre 8 kg.
Mais je suis retombée enceinte en 2009: j'ai pris environ 15 kg. Depuis mon accouchement en septembre 2010, j'oscille entre 74 kg et 76 kg... C'est pourquoi je me suis inscrite afin de réussir à perdre ces 10 kg de trop.
Ma question est la suivante: doit-on rendre "responsable" la grossesse en ce qui concerne la prise de poids? N'est-ce pas une idée reçue?
Cela me dérange d'être "stabilisée" à 75 kg car j'étais bien mieux dans mon corps avec 10 kg de moins... En plus j'ai un IMC qui indique un surpoids.
Qu'en pensez-vous?
Bien cordialement,
EMMAZ
Bonjour Docteur,
Et merci pour ce message. ça me déstresse et me déculpabilise à l'idée de rester "grosse" le temps que le corps se lache.
Après tout bébé est prioritaire. Et ça n'empêche pas de déguster, écouter sa faim la satiété et ne pas manger pendant les EME..
Tout ce que vous dites, je le savais déjà, mais j'avais besoin qu'on me le redise :)
Merci à vous
Merci Minette, moi aussi je suis novice j'ai commencé le carnet le 3 !
Belle journée à toutes et à tous
Bonjour,
depuis mon inscription, je me suis limitée aux exercices de RPC que j'essaie de maintenir à raison d'au moins une fois par jour car je me suis endue compte que lorsque je m'éloigne de ce rythme là, j'écoute de moins en moins mes sensations de faim.
Je découvre peu à peu les autres exercices que je n'arrive par forcément à faire car certains me "dérangent" mais c'est sur je vais persévérer. Ma question concerne le schéma à observer avec tous ces exercices, à quel rythme, comment doit-on les combiner avec la RPC, etc... Merci de votre réponse et de vos explications.
Nicole
Bonjour,
PCS = Pleine Conscience
RPC = Respiration Pleine Conscience
IR = Image Refuge
Bonne Journée
Bonjour,
Juste un petit message pour vous dire que j'ai hâte de pouvoir commencer. J'en suis à mon 6ème jour de carnet alimentaire "observation" et le moral est au plus bas.
Je sors juste d'un régime et depuis que je me suis inscrite sur votre site, j'ai ouvert les vannes : je mange tout ce qui m'avait été interdit jusqu'alors. Boulimie ou plutôt hyperphagie sur hyperphagie. Vous imaginez bien dans quel état de desespoir, de detresse, de tristesse et de dévalorisation je me sens. Spirale négative. Je suis à ramasser à la petite cuillère ce matin.
Mes kilos reviennent (je n'ose pas me peser), je le sens, je le vois : mes hanches, mes fesses se remplissent, je suis à l'étroit dans mes vétements, la cellulite prolifère, mes jambes sont à nouveau douloureuse.
Donc oui un petit message pour vous dire que j'ai hate de pouvoir enfin trouver la sérénité avec la nourriture et mes sensations, j'ai l'impression que je vais finir à l'asile sinon.
A bientôt,
Aurélia
le problème aussi c'est qu'il n'y a plus d'aliment interdit mais il n'est pas dit de se goinfrer, juste manger ce qu'on veut, quand on a faim et de s'arreter à satiété,........
temps que l'on n'a pas acquis cette foutue satiété, on se gave de peur de manquer de tout ce dont on a été privées longtemps
courage, les exercices nous mènent à reconnaître la satiété, la perte des kilos viendra de là
Bonjour à tous, je viens de m'inscrire.
J'ai 26 ans de régimes yoyo à mon actif et autant vous dire
que je suis très septique sur la possibilité que je maigrisse un jour.
j'ai fait presque tout et surtout n'importe comment :
WW plusieurs fois, dukan idem, régime fricker
chrononutrition, régime cohen, régime crétois, j'en oublie surement !
Justement la méthode zermati n'est pas un régime, peut être est-ce
la solution que je n'ai jamais essayée ?!
Bonjour,
Audylle, nous avons à peu près le même âge et beaucoup d'entres-nous comme toi sommes diplomées "es régimes". Mais sans doute fallait-il en passer par là pour arriver sur ce site, à essayer cette méthode qui pour beaucoup aussi est celle de la dernière chance. Nous avons fait le régime de trop et notre corps que l'on a essayé de faire plier pendant des dizaines d'années a dit NON. Non pour maintenir une fois de plus un poids imposé, non pour ne se nourrir que sur commande et uniquement avec les aliments autorisés...NON, NON et NON. L'ultime refus de notre corps usé par tout ce que nous lui avons fait subir et qui s'est vengé en nous affublant des kilos supplémentaires que nous avons tant combattus et tant haïs...Nous n'avons été que combat et souffrance tout au long de notre vie, calquant nos activités nos envies sur le poids du moment...J'ai oublié comment s'était déroulée telle fête de famille, qui était présent, le quel temps il faisait, les échanges que j'ai pû avoir, par contre je suis capable de rattacher à chaque occasion exceptionnelle, à chaque photo de moi le poids que je faisais, c'est pathétique. Les photos temoins de ces fêtes ne sont pour moi qu'un catalogue de poids...Aujourd'hui, je réalise que j'ai couru après un impossible amour. Mais je sûre que je ne suis pas la seule...
Alors moi aussi j'ai envie de maigrir car je suis encore incapable de croiser ma silhouette dans un miroir, c'est trop pour moi, ce corps je n'en veux pas. Pourtant aujourd'hui, je suis en paix, je sens que les choses se mettent en place doucement mais je sais que je suis sur la bonne voie. Plus d'agoisse de rencontrer un aliment interdit, plus de peur de me jeter sur la nourriture, plus d'angoisse à l'idée d'avoir faim et de ne pas pouvoir trouver l'aliment autorisé qui me calmera...
Il y a 4 ans j'ai arrêté le tabac, que j'avais commencé...pour maigrir ou ne pas regrossir...J'ai été punie par là où j'ai pêché puisque je me suis retrouvée avec 10-12 kilos en plus...
Nous avons fait le bon choix, ayons la patience d'attendre que notre corps retrouve ses marques.
Bonjour,
J'en suis à l'étape dégustation, et j'essaie en plus d'avoir faim avant de manger et de surveiller ma satiété (plus dur, mais je vais y arriver).
Comment faire pour anticiper un gros repas : un repas dont on sait qu'on aura pas le choix sur l'heure, sur les plats et qu'il faudra manger de tout ?
Doit on manger en dessous de sa faim les repas d'avant?
Merci d'avance.
Bonjour Lemonsha,
Difficile de dire mieux que ce qui a déjà été dit. Décidément Mesdames, vous devenez des expertes.
Donc l'idéal est d'arriver au repas prévu en ayant une Bonne Faim. Ou à peine un peu plus. Pour profiter au maximum du repas qui vient.
Il est probable que vous mangiez trop. Il faut simplement veiller à bien déguster et à ne pas manger à s'en rendre malade ni même à se mettre dans une situation de trop grand inconfort.
Et demain, on laisse tranquillement la régulation faire son travail.
J'ai bien bien mangé, j'ai bien bu. J'ai la peau du ventre bien tendu...
Et voilà, la vie continue et le travail sur le comportement alimentaire aussi ! Les bons repas font partis du parcours.
Bon appétit.
JPZ
Cher Docteur, une question vraiment stupide : comment se fait il qu’au fur et à mesure que j’avance avec votre méthode j’ai de plus en plus peur de la personne meilleure que je pourrais être ? Je me rends compte qu’au fond il m’est plus facile de me saboter en mangeant n’importe quoi et n’importe comment car au moins j’ai des excuses prêtes (mes compulsions) pour justifier mon incapacité... et ma médiocrité. En écoutant ma faim, je mange beaucoup moins. La nourriture n’occupe plus autant de place dans ma vie. Et pourtant j’ai peur de celle que je pourrais être, en mieux bien entendu. Pourrai je assumer une nouvelle Jade, plus sûre d’elle et plus libre, prête à vivre vraiment sa vie sans se cacher derrière la nourriture ? En fait la personne meilleure que je pourrais être grâce à cette méthode me fait peur. Serai je à la hauteur ? De quoi dérive cette peur que je sens tout au fond de moi et qui m’amène parfois à des EME ?
Ca m’a vraiment l’air sans aucun sens ! Quels sont les mécanismes psychologiques à la base d’une telle peur ? Merci d’avance pour votre réponse…
Bonjour tout le monde !
Elle est vraiment passionnante, cette discussion. Et vous avez bien saisi l’enjeu : ce qui fait peur, bien souvent, c’est la vie elle-même. Parce qu’on s’est longtemps dit que pour le moment, on ne vivait pas vraiment, mais que plus tard, quand on aurait minci, alors, « pour moi la vie va commencer », comme dans la chanson. Mais alors, on va être au pied du mur. Sera-t-on capable ? Il faudra réussir sa vie sentimentale ou professionnelle, devenir sportive, etc. Panique.
Parfois, ce qui pose surtout problème, pour certains, c’est le fait qu’on croit qu’en deçà d’un certain poids, on devient séduisant(e). Le sexe opposé vous regarde avec convoitise. Saura-t-on gérer cette situation ? Si dans l’enfance, on a subi des attouchements ou pire encore, devenir séduisant, est vécu comme se mettre en danger. Ou tout simplement, si on était en surpoids durant son enfance et son adolescence, on n’aura peut-être pas appris comment se comporter face au sexe opposé.
Perdre du poids peut être parfois vu comme une façon de rentrer dans le rang, d’obéir aux injonctions de proches qui insistent pour que vous perdiez du poids. On peut avoir le sentiment qu’on perd son autonomie, qu’on abdique face à eux. Regrossir devient alors un moyen de prouver son autonomie, à ses propres yeux, et aux leurs.
Et puis, comme le fait très justement remarquer Pomdereinette, la nourriture a un effet anesthésiant et on tolère bien des situations grâce aux compulsions alimentaires. Quand on ne peut plus faire appel à la nourriture pour minorer ses émotions, on s’aperçoit qu’on ne sait pas gérer celles-ci. On peut devenir par exemple colérique, agressif, acerbe, critique, alors qu'on était si gentille quand on était grosse. Comme me le disait une patiente: "je ne me plais pas en mince".
Maigrir n’est donc pas juste une affaire alimentaire. Il faut souvent faire des progrès en matière d’affirmation de soi, et dans la gestion de ses émotions.
Pour la gestion des émotions, vous avez largement commencé, avec la PCS : il s’agit d’accepter ses émotions et d’augmenter sa tolérance émotionnelle, sans passer à l’acte. L’acte alimentaire ou l’acte agressif.
Dans la suite du programme, des outils pour vous aider dans ce sens sont prévus, mais lorsque les problèmes sont centraux (comme cela peut par exemple être le cas de personnes ayant subi des attouchements ou des viols dans l’enfance ou l’adolescence) une psychothérapie peut être nécessaire.
Je suis vraiment heureux de voir que vous réfléchissez dans ce sens et que vous percevez ce type d’obstacle. Bonne route !
Bonjour à tous !
je ne sais pas si vous avez des enfants mais j'avoue qu'il y a plein de paradoxes quand on veut faire cette méthode et qu'on a des enfants.
Personnellement je n'arrive pas à gérer.
Je vous brosse le tableau :
Une fille de 6 ans, qui n'aime rien, qui ne mange rien et avec qui on essaie de ne pas se battre au sujet de la nourriture mais qu'on surveille quand même parce qu'elle est très maigre... Donc franchement on ne la force pas à finir son assiette mais souvent on négocie pour qu'elle mange quand même un peu...
Une fille de 4 ans, qui mange mange mange et qui a peur de manquer... j'essaie de lui expliquer qu'il faut écouter son corps mais j'avoue que je ne sais plus quoi lui dire quand elle me répond : mais mon ventre il ne me dit rien. Et elle trouve toujours que les aliments sont aussi bons qu'au début du repas... il faut dire qu'elle est petite... Bref...
Et pour finir un petit bébé de 5 mois, qui va bien mais qui en principe nous sollicite justement au moment des repas.
Donc les repas c'est souvent : Mon coeur mange ! Ma chérie, tu es sûre que tu as encore faim ? tout en ramassant les jouets que mon fils fait tomber et pour finir je me lève pour lui préparer son biberon parce qu'il ne tient plus... C'est donc très rare que j'arrive à m'écouter en même temps.
Alors oui, de temps en temps avec mon mari on décide de manger après eux pour être au calme, mais comme les repas c'est un moment important on ne le fait pas souvent et c'est le seul moment de la journée où on voit nos enfants en plus.
Quel discours tenir à mes enfants ? avez-vous des solutions miracles ?
Bonne journée !
Merci pour ce post ! Mes loulous ont respectivement 2 et 6 ans et difficile de s'écouter quand les repas se passent à essayer de maintenir un peu d'harmonie tout en ayant un semblant de conversation avec le papa !
Déjà me réconforte la remarque d'Annick : 10 fois 10 secondes, c'est déjà pas mal :-)
A vous lire je me dis qu'il faut peut-être aussi apprendre déléguer : laisser plus le papa s'occuper du plus jeune, ne pas se lever constament pour répondre à toutes les demandes... Je sens qu'il va y avoir de la responsabilisation dans l'air :-))
Cher Docteur,
J’ai une question qui pourrait sembler paradoxale: peut-on décider consciemment de privilégier les aliments moins riches sans que cela ne soit une forme de restriction ou de contrôle ? Je m’explique après de nombreuse années de contrôle rigide sur mon alimentation du à mes crises d’hyperphagie, j’ai développé l’habitude de manger allégé, ma cuisson favorite par exemple se fait sans huile, je mange peu de gâteau, je limite les féculents etc… Je me suis inscrite depuis peu et ma première réaction a été celle de manger les aliments qu’habituellement j’évite. J’ai senti mon ventre ballonné et terriblement gonflé (difficulté certainement à digérer et énorme sensation de pesanteur). Je précise que je ne suis pas en surpoids, mon gros problème, celui qui a motivé mon inscription à votre site est mon hyperphagie. Ce qui changerait dans mon cas serait le fait que grâce à votre méthode, le choix d’une alimentation allégée ne serait plus « forcé ou contrôlé » mais plutôt « délibéré » avec bien entendu la possibilité de manger de temps à autre, sans plus aucune culpabilité des aliments plus riches (mes aliments tabou par exemple)
Ce raisonnement tient-t-il la route ou est ce de ma part une nouvelle tentative de contrôle ? Mon désir est de retrouver une relation saine et équilibrée avec la nourriture, une relation dans laquelle il n'existe plus d'aliments tabou...
Merci d’avance pour votre réponse et merci mille fois pour votre travail…
Cher docteur,
Meci pour réponse précédente... Par rapport aux EME, je n’ai pas encore compris ce que je dois faire quand elles se présentent: tenter de résister à l’EME en essayant de rester comme vous dites sous l’orage en « l’observant » ou dois je céder à mon envie de manger en dégustant l’aliment choisi ? Vous dites que manger doit être une option et non plus une réponse automatique, que puis je faire à la place de manger face à une EME? Attendre qu’elle passe ? Si oui comment le faire ? Je précise que je n’ai pas encore accès à la RPC
Par ailleurs une EME non satisfaite finit elle par passer vraiment ou se représentera-t-elle tôt ou tard ? Ces EME sont un peu mon gros problème… Merci d’avance pour votre réponse. J’aimerais tant retrouver un rapport serein avec la nourriture et ne plus en être obsédée…
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Maigrir sans régime

Je suis tout à fait d'accord avec les derniers commentaires. Moi aussi j'étais très déçue par le premier bilan - en effet, 'personnalisé' est mis en avant sur la page d'accueil, mais en fait les bilans ne le sont pas... Cependant, en effet, ça m'aide beaucoup de remplir les carnets, ça me force à me poser les bonnes questions avant de manger et à réfléchir au pourquoi du comment au moment où je remplis le carnet. J'attends de plus en plus ma faim, et même si j'ai encore bcp bcp de mal à m'arrêter quand je n'ai plus faim, et même si je coche 'juste assez' alors qu'en fait je sais que j'aurais pu m'arrêter avant la fin du plat et j'aurais ainsi coché 'pas assez' mais au moins j'aurais pu voir si en fait ça ne serait pas devenu un 'juste assez' (j'ai expérimenté avec ça 2 fois, c'est mieux que pas du tout, mais j'aimerais le faire plus souvent! càd m'arrêter avant la fin du plat, cocher mentalement 'pas assez', attendre 10-15mn et en fait sans doute cocher 'juste assez' dans le carnet et donc ne pas terminer le plat!), eh bien qu'importe le bilan après tout ça - c'est la démarche qui compte. Et si j'ai des questions, je les pose, et on me répond en 48h max, ce que j'apprécie énormément. Ca avec les chats où les questions abordées sont celles que je me pose moi-même, je trouve ce site GENIAL et je compte continuer à remplir mes carnets pour encore un temps (pour le moment, j'ai rempli chacun des 3 carnets 2 fois).
Bon courage à tous et à toutes, et bonne auto-analyse!
Savylaeti