La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
Sujets de discussion du moment
Bonjour,
Un individu non régulé dpuis très, trop longtemps pourrait-il avoir un poids d'équilibre qu'il n'a jamais atteint véritablement ?
Je m'explique : 1er régime à l'âge de 13 ans, à cette époque je mangeais trop, déjà le pouvoir anesthésiant des émotions non discibles de la nourriture.
Puis ma vie n'a été qu'un succession de régime jusqu'à aujourdh'ui. A différentes époques de ma vie je me suis maintenue à certain poids mais qui a été différents de décennies en décennies...Mais était-ce vraiment mon poids d'équilibre naturel, je n'en sais rien.
Depuis le début de LC, mon poids se maintient...J'ai conscience que la route est encore longue pour moi avant d'être une mangeuse régulée, même si je me soigne et que je progresse...Mon poids actuel pourrait-il être mon poids d'équilibre ?
Merci de votre réponse.
Bonjour Dr Zermati,
Etant actuellement à l'écoute de mes sensations alimentaires et utilisant la RPC, et souhaitant attendre d'avoir une bonne faim pour manger, je peux facilement sauter le petit déjeuner et le déjeuner et me contenter du repas du soir (du coup je mange assez tôt).
Est-ce normal de pouvoir manger qu'un seul repas par jour? Le souci c'est que 3 jours par semaine j'ai du sport en fin de journée après le travail, et je dois donc manger mon déjeuner dans l'après midi car j'ai peur de me sentir mal lors des mes séances sportives.
Merci pour votre réponse.
Jessica
Bonjour Caramille,
Bien sûr, nous ne sommes pas seuls au monde. Mais en revanche, nous sommes uniques au monde. (Disons que nous nous plaisons à le croire)
Est-ce une raison pour que chacun mange comme tout le monde. La norme sociale impose ou propose trois repas par jour composés d'une entrée, d'un plat et d'un dessert. C'est bien pour certains, insuffisant ou trop pour d'autres. Chacun va-t-il s'obliger à respecter cette norme quel que soient ses besoins ?
Obligeriez-vous un petit dormeur à rester au lit pendant 8 heures sachant qu'il se sent parfaitement reposé après 4 heures de sommeil.
C'est pourquoi chacun doit apprendre à se connaitre. Il ne s'agit pas de s'affamer et de vivre des situations pénibles. Ce que nous proposons c'est de découvrir ce que nous appelons la Bonne faim. Ni trop forte ni trop faible. Celle qui procure le maximum d'agréments pour le minimum de désagréments.
Pour ceux qui ont perdu leurs repères de faim, le meilleur moyen est de procéder par tâtonnement.
Mais, vous avez raison, attention aux vieux réflexes de régimes ! Certains pourraient être tentés de transformer ces expériences en championnat de la faim. Ce n'est pas le but et cela ne permettra pas de mieux maigrir. Ce ne serait que des efforts de restriction qui se retourneraient contre soi.
Il est donc important de conserver l'esprit de découvrir la Bonne Faim, celle qu'on supporte sans difficulté et qui nous réjouit à l'idée de ce qui nous attend à table.
Allez, que la Bonne Faim soit avec vous !
J'ai un sérieux problème d'appétit depuis plusieurs mois, c'est à dire que j'ai faim, mais je n'ai franchement envie d'aucun aliment, même pas mes préférés, manger est vraiment une corvée quotidienne. J'en arrive à ne manger que pour ne pas tomber dans les pommes. J'en ai parlé à un coach qui a suggéré un problème médical, ou une dépression sous-jascente. La dépression? j'ai eu des périodes noires, certes, mais en ce moment, je me sens plutôt bien, mieux que je n'ai été depuis un long moment, donc, je crois pas que ça ait un lien. En revanche, en y réfléchissant, je remarque que cette perte d'appétit ... et la prise de poids importante aussi, coïncident avec la découverte de cette hernie, la mise en place du traitement par IPP.
Est-ce possible que la hernie agisse comme un anneau gastrique, mais que les IPP en bloquant la production de suc gastrique, détraquent cet appétit?
Ou est-ce juste un hasard?
Je ne peux pas te dire, je ne sais pas... Ma fille, qui a 18 mois et a pris des IPP de 5 à 12 mois, a aussi des problèmes d'appétit inexistant. Par contre, elle est maigre... Il n'y a pas eu de différence à l'arrêt de son traitement!
Merci pour ta réponse. Le problème, c'est que j'ai fait 1 mois, puis ensuite j'ai arrêté 2 mois. C'est pour cela que je pensais recommencer. Bon je vais réfléchir à la question plus longuement, et merci encore pour ta réponse et tes bons conseils.
Bonjour docteurssssss,
Je viens à la source de la méthode chercher confirmation que quand nous mangeons en suivant des théories plutôt que de suivre nos sensations nous nous trompons.
Encore trés récemment je me suis énervée intérieurement sur l'idée que quelqu'un défendait des "calories vides" et des méfaits sur l'organisme de tels ou tels aliments. Quand est il réellement? de telles idées ont elles un sens? celles des IG bas? celles du bio ? celles de l'importance de consommer assez de protéines et de légumes? Une calorie vie existe-t-elle?
POur ma part je menage en ce moment ne me fiant à mes sensations et mes envies, ca me semble le plus adéquat. Mais en même temps d'entendre à tout bout de champs toutes ces théories ca fatigue à force on se pose des questions de savoir si c'est correct de suivre ses envies et sensations surtout si comme moi on ne maigrit pas.
Merci.
J'ai souri intérieurement aujourd'hui. je mangeais mon repas à côté de 2 diététiciennes qui venaient à un cours. 30mn de théories alimentaires gratuites que j'ai eu!!!!!!! le truc des X produits laitiers par jour contre l'ostéoporose, les avantages de mélanger telle protéine et telle glucide, pourquoi pas de sucre en dehors du repas la totale quoi. Et même aussi cette idée que les fruits ne font pas grossir, bein moi je mande des fruits et des légumes et pour autant je n'ai pas maigri ;)
Bref un métier que je ssui bien contente de ne pas exercer.
j'ai commencé la méthode il y à un peu plus de dix jours et j'en suis maintenant à tenter de pratiquer la RPC tout en faisant plus attention à mes sensations, mais mon soucis est le suivant: je grossis à vue d'oeil! Je sens les kilos qui reviennent; le gras qui s'installe et des que je me regarde c'est juste insupportable.
Je sais que je dois passer par toutes les étapes, et je sais que je ne peux pas du premier coup réussir à me réequilibré et à maigrir, mais en ce moment les sirènes de la diété stricte voir de ne pas manger raisonnent de plus en plus dans ma tête. Même si je ne veux pas les écouter je n'en peux plus de me sentir grossir. Ce n'est pas un kilo que j'ai l'impression de prendre par jour, mais deux ou trois, et ça me terrifie.
J'aimerai juste savoir si d'autres personnes sont passées par là et si oui qu'avez vous fait pour traverser cette période sans trop de casse?
merci beaucoup d'avance =^^=
Il est essentiel que vous vous centriez sur votre sensation de faim.
La faim est un refuge. Elle protège votre poids et vous empêche de grossir.
En sortant d'un régime et peut-être de plusieurs années de restriction, il n'est pas facile de consommer sereinement les aliments qu'on a cherché à controler depuis si longtemps.
Aidez-vous de votre faim. Et n'introduisez pas trop vite les aliments que vous aviez retirés ou que sur lesquels vous aviez des compulsions. Suivez bien le programme pas à pas sans chercher à brûler les étapes.
Tout se passera bien.
JP
Bonjour Cath40,
En effet, le body scan réserve souvent bien des surprises.
Il est parfois surprenant de se reconnecter à son corps. On peut ainsi se découvrir plus gros qu'on ne le pensait. Ou moins gros ! On peut aussi découvrir que porter son attention sur certaines parties de son corps n'est pas toujours agréable. Le BS permettra ainsi progresser dans l'acceptation de soi qui est nécessaire si on veut dse donner une chance de se changer soi-même.
Les fourmillements, impatiences, agacements, toutes les sensations ou pensées qui surviennent au cours de l'exercice font partie intégrante de l'exercice. Il faut apprendre à s'en servir pour travailler à augmenter sa tolérance aux inconforts physiques ou émotionnels.
Le bodyscan est aussi un formidable outil pour apprendre à détecter les signaux physiques associés aux émotions. Il permet de les voir venir de beaucoup plus loin.
Bref, dans cet exercice tout ce qui vient est bon à prendre et contribue à augmenter la conscience de soi. ce qui est la base de la régulation physiologique et émotionnelle.
Bonne continuation.
JP
Bonjour Docteurs,
Cela fait 2 mois que je me suis inscrite.
En parcourant les forums, chat et blogs, je constate que beaucoup d'entre nous ont des EMEs.
Je suis un peu intriguee, j'ai l'impression qu'acune emotion ne me pousse a manger et pourtant je mange sans faim et au-dela de ma faim. Parfois, je me sens frustree de ne pas pouvoir manger plus parce que je n'ai plus faim. Et je mange quand meme. Est-ce une EME ?
La plupart du temps, j'ai l'impression de faire un "black-out" quand je mange. J'oublies de porter mon attention sur mes sensations. Je ne m'en rends pas compte. J'ai l'impression de ne pas avoir d'emotions (pourtant je sais que j'en ai !).
Quand je fais des exercices de RPC, je bouge beaucoup mais je ne m'en rend compte qu'apres coup.
Ai-je un probleme de concentration ? Est-ce que je me voile la face ? J'ai l'impression de ne pas savoir faire les exercices de RPC.
Avez-vous des conseils.
Merci. Tita
Bonjour Tita,
Pour faire simple, je pourrais dire qu'une envie de manger ne peut être déclenchée que par deux raisons : la faim ou l'émotion.
Au contraire des émotions, la faim ne peut pas prendre des formes très nombreuses. C'est pourquoi nous commençons le programme par des exercices permettant d'apprendre à reconnaitre les signaux de faim. Ainsi quand une envie de manger se présente, si elle n'est pas déclenchée par la faim, on peut au moins en déduire, si on ne la détecte pas, qu'elle est déclenchée par une émotion.
Mais les émotions prennent des formes très différentes. Elles peuvent être positives ou négatives. Des émotions négatives peuvent survenir lors d'événements positifs. Elles peuvent être déclenchées par des situations survenues antérieurement ou pas encore survenues.
Elles peuvent survenir avant de manger et jouer le rôle de déclencheurs ou pendant que l'on mange et empêcher de s'arrêter.
Il est parfois difficile ou imposible d'en trouver la cause. Il peut parfois s'agir d'humeur ou de fatigue.
C'est pourquoi il est si important d'apprendre à les reconnaitre indépendamment des facteurs qui les déclenchent.
Oublier de porter son attention sur ses sensations lors des repas n'est pas forcément anodin. Manger est parfois une source de stress et le meilleur moyen de s'y soustraire consiste à en détourner son attention.
C'est pourquoi respecter ses sensations alimentaires n'est pas toujours si simple. Cela suppose de savoir les reconnaitre et les distinguer des émotions, de la fatigue, de la douleur, de la soif... Les exercices de pleine conscience sont bien utiles pour découvrir ce qui se passe en soi et apprendre à y répondre de manière adéquate. Ils permettent aussi de porter son attention sur le moment présent et d'être présent à soi-même et à ce que l'on fait.
JP
Je fais ce constat effroyable... Je caricature un peu le trait, mais pas tant que ça.
Je ne comprends pas ce qui a pu me mener là. Je me rends compte que le poids qui s'affiche sur la balance donne le ton à ma journée (ou mes journées entre 2 pesées). Je ne parle même pas de la taille des vêtements que je peux enfiler ou de mon aisance à bouger, non, c'est le chiffre qui parle. S'il baisse, je me sens d'attaque pour ma journée, je suis de bonne humeur, s'il monte, je me sens morose, nulle... Autant vous dire qu'avant un entretien, il a interet à descendre
Je ne suis pourtant pas afficionados de la mode, je ne souhaite pas ressembler aux jeunes filles très minces des catalogues, je ne juge pas les gens sur leurs poids, pourquoi moi, j'ai construit cette mesure?
Je ne pense pas que ça ne concerne que moi cela dit... Quand je vois les gens qui perdent du poids et qui se transforment, sont plus confiants dans la vie, plus entreprennant, je me dis que même si la minceur ne fait pas le bonheur, pour certains, c'est tout de même vrai !
Comment comprendre ce comportement? Comment changer ce regard? J'ai l'impression qu'il y a là une clé... mais qui m'échappe encore.
Merci et bonne route à tous !
Bonjour Lisette,
Ce que vous décrivez c'est l'action du stresseur poids. Le stresseur poids n'est pas un poids. C'est une idée. Une pensée qui englobe tout ce que l'on pense, en bien ou en mal, des gens mlinces ou des gens gros.
Ce stresseur est déclenché par un nombre incaclulable de situations : la balance, les miroirs, les repas, l'été, les magazines, les discussions sur le poids, la vision d'une personne mince ou en surpoids... Il influence la façon de manger. Il peut renforcer les comportements de restriction ou déclencher des EME. Il nous coupe de nos sensations alimentaires.
Derrière tous ces déclencheurs se cachent des peurs et des blessures. La peur d'être rejeté, exclu et celle d'être jugé comme une personne sans volonté. Et même de se considérer soi-même conme une personne sans volonté.
Ce stresseur se cache derrière la peur de grossir, de ne pas maigrir, ou de regrossir. Il peut aussi bien empêcher de maigrir, faire grossir ou regrossir après une perte de poids.
Se débarrasser de ce stresseur suppose un travail profond d'acceptation de soi ainsi qu'une réflexion sur la place du corps dans les relations soaciales et humaines. Et également sur la place de la volonté dans la question du poids.
Dans un premier temps, le plus simple reste tout de même d'éviter la fréquentation trop assidue de la balance.
La valeur d'une personne ne se mesure pas en nombre de kilos. Nous le savons bien. Mais ça ne fait de mal de se le répéter de temps en temps à soi même.
Je vous suggère la lecture de ce très bon livre A 10 kg du bonheur de Danielle Bourque.
A très bientôt.
JP
Bonsoir,
Juste un petit coucou ... Pas super moral mais bon pas la déprime non plus.
Je suis toujours bourrée de croyances notamment sur les aliments gras et sucré. J'ai l'impression que dès que je mange, tout s'installe dans ma cellulite déjà bien fournie et douloureuse.
J'ai du mal à suivre la méthode, ça n'est pas simple, notamment la rpc où je n'arrive pas à me trouver mes moments à moi. Fausse excuse j'imagine, on peut toujours trouver du temps quand on le veut.
Beaucoup de mal aussi avec la faim. Bizarrement parfois, j'arrive à manger très peu, à m'arrêter mais on dirait que ça me fait peur de ne pas me remplir et du coup dès que la faim arrive, je me jette sur autre chose, ou si je mange quelque chose de sucré comme un gateau, je culpabilise comme pas possible et du coup crises d'hyperphagie et du coup numéro deux, je me dis que je ne vaux rien et mon estime si faible déjà, redescends encore plus.
Je ne pense quà la nourriture jour et nuit, ça perturbe même mon travail et mes nuits.
Vivement que je sois enfin libre.
Allez, croisons les doigts, si d'autres y arrivent, pourquoi pas moi ..
(Je vous avoue ce soir avoir eu envie de reprendre un rég...e)
Aurélia
Merci également Lyphaé de ta réponse. Je ne connaissais pas l'outils Motivation, je ne l'avais trouvé. Je commence à l'explorer et oui je trouve beaucoup de choses pour avancer. Cette fameuse lettre à un ami par exemple, génial. Je continue mes découvertes.
Vivement la délivrance,
A bientôt,
Aurélia
Webinar & Chats à venir
Aucun chat prévu prochainement
Bonjour Capuccino,
Il est difficile de répondre à une telle question.
La plupart des gens en difficulté avec leur poids et leur comportement alimentaire ont un poids supérieur à leur set-point. La régulation les amène généralement à maigrir.
Certaines personnes n'ont jamais maintenu un poids stable. Elles ont passé leur vie à maigrir ou grossir. Il n'est pratiquement pas possible de prédire leur set-point.
D'autres ont pu maintenir durant plusieurs années ou même dizaines d'années un certain niveau de restriction cognitive ET calorique. Elles se sont donc artificiellement maintenues en-dessous de leur set-point. La régulation présente pour elles un risque de prise de poids. Par expérience, ces situations sont les plus rares. Elles sont même exceptionnelles. On les rencontre dans les troubles les plus graves du comportement alimentaire.
On rencontre peut-être plus souvent des personnes qui ont passé leur vie à surveiller leur alimentation à titre préventif, pour éviter la prise de poids. Sans se rendre compte qu'elles luttaient pour maintenir un poids à peine inférieur à leur set-point. Elles s'obligent ainsi à de grands efforts tout au long de leur vie pour maintenir un poids égal ou à peine inférieur au poids qu'elles obtiendraiient en laissant faire leur régulation. En somme, beaucoup d'efforts pour très peu de résultats.
Je ne sais pas si cette réponse répond bien à votre question.
Il est évident que chaque situation est bien particulière et qu'elle nécessite la prise en compte de toute l'histoire de l'individu.
La vérité est qu'il est périlleux de faire des promesses qu'on ne pourra pas tenir. Les méthodes qui s'engagent sur des objectifs pondéraux chiffrés qui se maintiendront dans le temps sont au mieux naïves au pire malhonnêtes.
JP