La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Bonjour,
J'ai débuté, hier, à reculons, l'exercice sur la dégustation pendant 4 jours en guise de déjeuner d'un aliment gras et salé. Et là, bingo déclenchement d'EME difficles à juguler, tristesse, moral dans les chaussettes et tout le toutim.
Le dernier exercice que je n'avais d'ailleurs pas mené jusqu'au bout concernait la supression du petit déjeuner en vue de découvrir ce qu'était une bonne faim.
Aujourd'hui, j'ai zappé le 2ème jour de l'exercice, cela fait partie des choses impossibles à gérer pour moi. je ne sais pas ce qui me déplait le plus : le fait qu'on "m'impose" de manger 4 jours la même chose (alors qu'il m'arrive lorsque je suis au travail le midi de manger la même chose plusieurs jours de suite sans aucun problème). J'ai du mal à comprendre ce qui m'arrive et qu'un simple exercice puisse me mettre dans un état pareil. Les EME ont commencé alors que je décidais des jours où j'allais faire l'exercice et continuent depuis, mettant ainsi à mal ma capacité à perdre du poids.
J'avoue être fatiguée de ces efforts incessants. J'en ai marre d'être ainsi consciemment incompétente, de réussir au mieux à avancer à la vitesse d'un escargot ou pire de faire un retour en arrière.
L'épreuve de l'achats de vêtements a eu comme à chaque fois raison de mon moral. J'ai beau essayer de me convaincre que les choses vont se mettre en place,je me demande quand même ce qui cloche chez moi pour qu'à ce jour je n'ai pas réussi à perdre 1 gramme là où d'autres ont déjà amorcé un amaigrissement.
Que me conseillez-vous ?
Merci Docteur pour cette autorisation...Sans doute avais-je besoin de cela pour me sentir bien en arrêtant l'expérience. Aujourd'hui, j'avais encore zappé l'exercice parce que dans l'impossibilité matérielle de le faire. J'ai oublié LC toute la journée, ai mangé selon mes envies (ou presque) et surtout selon mes besoins et...pas d'EME. Je n'ai même pas touché aux chocolats qui pourtant n'attendent que moi pour être dégustés!
Bonjour Docteur,
Cela fait maintenant 2 ans que je mange de tout (pas toujours sereinement mais bon j’y travaille…) et malgré mes EME et mes compulsions (sans régulation) je n’ai pas pris de poids. Logiquement si je supprime ou du moins diminue ces compulsions (je progresse aussi beaucoup de ce côté-là grâce à vous) je devrais commencer à maigrir non ? Mais je me demande au bout de combien de temps car lors de tous mes régimes la perte de poids intervenait très tardivement. Y compris avec un régime hyper-protéiné très restrictif avec lequel il m’a fallu « tenir » 1 mois avant de perdre quelques kilos ! J’ai d’ailleurs très souvent craqué avant de voir le moindre résultat tellement j’étais découragée.
. Merci pour votre réponse que d’avance je sais « éclairée ».
Bonjour Cath,
Pas facile de répondre à votre question. Il me semble évidemment logique d’envisager une perte de poids si vous traitez vos EME et compulsions. Quant à savoir à partir de quand… ?
C’est vraiment une affaire individuelle. La plupart des personnes qui corrigent leurs troubles commencent assez rapidement à maigrir. Mais il semble que votre métabolisme soit assez lent à réagir. Même une réduction calorique importante ne vous a pas fait réagir avant un mois. Je crains donc qu’il faille vous armer de patience et concentrer votre attention sur les progrès de votre comportement alimentaire. La perte de poids viendra comme une récompense à un comportement qui se sera amélioré.
Donc patience et bon courage.
JP
Chers Docteurs,
je n'ai plus d'aliments tabous, par contre je suis en restriction face à la quantité.
Si je mange plus que ce que ma tête avait pensé, je culpabilise.
la nature de l'aliment n'entre pas en compte. La quantité oui.
Quand on parle de "manger moins" pour mincir, tout en respectant sa satiété, sa faim. ça veut dire qu'on se "limite" au niveau quantité?
Dans "maigrir c'est dans la tête" on parle calories / modération. Du coup, je me dis : pour mincir faut manger moins, et non, pour mincir faut manger à sa faim.
Vu que je ne connais pas "mes besoins". Je pensais être une petite mangeuse, mais je me rends compte que je "souhaite" être une petite mangeuse pour mincir. vite et bien.
Bref, c'est ma tête qui commande pour le moment et je pense que si c'est si difficile pour moi, c'est que je m'efforce de manger de petites quantités. je n'écoute donc pas forcément mes sensations, je m'oblige inconsciemment à manger "cette quantité".
et j'essaye de me convaincre que j'ai mangé assez, que je me suis écoutée. Alors parfois ça marche! mais souvent je compulse sur le repas suivant, ce qui veut bien dire que je suis frustrée, d'avoir mangé si peu.
Je ne suis pas sûre que mes questions sont claires, dans la mesure où je sens bien qu'en moi, tout cela est confu......
j'espère que vous comprendrez et que vous pourrez m'apporter conseils et réponses à mes interrogations.
Bonjour Elise,
Vous avez raison. Il n'est pas facile de se faire confiance quand on a perdu ses repères. Sans repères physiologiques, on est bien obligé de manger avec sa tête. Mais c'est un piège. On ne peut plus en sortir.
Pour le moment, vous mangez donc plus en fonction de l'idée que vous vous faites de vos besoins que de la réalité de vos besoins.
Ce n'est qu'une étape, cela va s'améliorer.
Essayez la confiance en soi, vous verrez ça ne marche pas trop mal non plus. Je sais vous n'avez pas l'habitude. Mais croyez-moi, pour les sensations alimentaires, ça vient plus vite que vous ne le pensez.
Et puis dites-vous que dans ce domaine aucune erreur n'est irréparable. Si vous dépassez votre satiété, votre faim vous dira ensuite de manger moins, plus tard ou peut-être même pas du tout. Et alors !
C'est en procédant ainsi, par tatônnement successifs, que vous pourrez réinstaller vos propres repères. En rapport avec les beoins réels de votre corps et non plus en rapport avec un nombre de points ou les conseils des uns et autres.
Laissez vos sensations faire leur travail et mettez votre cerveau au repos.
Bon courage.
JP
Bonjour,
J'en suis à l'étape sur la gestion des EME, et si j'y croyais (en Dieu), je dirai : "Dieu que c'est dur !" mais je n'y crois pas, et de fait, je ne sais plus à quel saint me vouer... ;-)
J'ai déjà mis plusieurs jours rien que pour écouter la vidéo explicative du Dr Zermati. Pourtant, je l'aime bien, notre bon docteur Zermati. Mais là, non...: pas envie de l'entendre m'expliquer comment gérer une EME. J'ai commencé, arrêté, me suis dit pendant une semaine que c'était vraiment puéril, me suis trouvé de multiples excuses pour ne pas avoir le temps... et au bout de 10 jours, enfin, j'ai supporté d'entendre que oui, on pouvait gérer une EME en prenant le temps d'une petite séance de RPC.
Et depuis, j'essaie... ET JE N'Y ARRIVE PAS ! C'est ridicule, je sais : juste prendre trois minutes pour respirer, écouter son corps, ne pas céder à l'impulsion et laisser le temps s'arrêter pour se concentrer sur sa respiration. C'est simple, j'y arrive à froid, mais JAMAIS au moment où j'en aurais vraiment besoin ! Je sais que je dois le faire, que c'est le moment, mais je ne le fais pas. Du coup, je culpabilise de me sentir incapable de le faire, et c'est la spirale infernal des pensées négatives qui conduisent inévitablement... AU FRIGO !! Au lieu de gérer mes EME, j'en ai plus qu'avant...
L'un(e) d'entre vous a-t-il (t-elle) réussi à placer ces espaces de respiration quand une EME survient ? Comment se fait le déclic qui donne le courage de renoncer au soulagement immédiat procuré par les aliments pour prendre le temps de ne pas céder à l'impulsivité ?
Combien de temps encore avant de dominer cette foutue impulsivité qui gâche mes soirées, toutes mes soirées, et me bouffent (c'est le cas de le dire...) toute mon énergie pour faire autre chose : réfléchir (à autre chose !) lire (sur autre chose!), écrire (sur autre chose!), créer..., bref vivre enfin vraiment !!
Je ne suis pas désespérée, mais presque...
Lily
Merci pour ce post et la réponse du Dr Zermati... Pile ce qui me questionnait...
Au rythme où j'avance, je sais maintenant que je n'aurais pas terminé dans 6 mois. Y aura-t-il possibilité de se réabonner sur un trimestre, ou semestre ? Perso il m'est plus facile de faire le choix de consacrer d'emblée une certaine somme à linecoaching plutôt que payer mois par mois.
Question sans doute de motivation. J'ai peur, un jour de découragement, de tout lâcher et ne plus revenir, alors que d'avoir payé d'avance m'aide à ne pas lâcher prise dans les moments ardus.
oh que oui........et maintenant il faut déforester !!!
bonjour à tous le monde,
Ca y est je me lance, j'ai une question qui me trotte dans la tête depuis un petit moment et que je n'arrive pas à trouver la réponse.
Depuis que j'ai décidé à me prendre en main et à perdre du poids, maintenant que j'ai perdu plus de 10 kilo, j'ai une sensation en moi qui est bizarre. J'ai l'impression que je "me vide" ou que "l'on m'aspire" par le ventre.
Cela peut venir d'où cette sensation, est ce que mon corps réagit mal fasse à le perte de poids?
Que de réponse si quelqu'un a déjà connu cette sensation, je suis toute oui!!
Lamorge
Bonsoir Lamorge as-tu toujours cette sensation ? Je vois que ton message date de plus d'1 mois.
Tu as perdu 10kg avec le programme ?
Bravo en tout cas et j'espère que ce sentiment d'aspiration/vide ne te stresse pas trop!
Elles ne sont mises à part que dans le cas où tu ne prends que ça. Genre un jus de fruit en cas de coup de pompe.
Ayé c'est mon tour !
Après un quasi sans-faute depuis la mi-juillet et quelques kilos de moins (alléluia !), je me trouve depuis deux semaines dans un véritable ouragan émotionnel et c'est très, très dur. Je remercie d'ailleurs toutes celles qui confient leurs difficultés au forum, car grâce à vos témoignages, je m'attendais à ces difficultés et elles ne me font pas paniquer.
Depuis deux semaines, donc, je recommence à parfois trop manger le soir, et à compulser ici ou là. Je me sens à peu près protégée par l'attente du retour de la faim, donc je ne culpabilise pas, et je suis prête à prendre mon mal en patience. Je sais que ça marche, et que j'y arriverai.
Mais j'ai remarqué quelque chose d'assez nouveau pour moi : j'ai parfois envie de compulser. J'ai envie de débrancher le cerveau, la RPC, la réflexion sur les EME, juste envie de manger, manger, manger, puis d'aller me coucher (trop) repue.
Jusqu'alors, je n'avais pas ce genre de prise de conscience : je ne sentais pas venir la compulsion, je compulsais tout simplement en mode automatique, et je me sentais mal après. Mais là, c'est différent, comme si mon cerveau essayait de s'y prendre autrement pour me faire compulser, maintenant que l'automatisme ne marche plus. Je ne sais pas si je suis très claire. Quand ça arrive, je me dis : tiens, je vais compulser ! ou : hop, allons donc compulser un coup, trop bien ! Ou : Allez, ce soir, chiche, je me compulse un demi-pot de Nutella ! et j'en salive d'avance.
L'avantage, c'est que je peux avoir le temps d'éviter la compulsion (j'y suis arrivée plusieurs fois par la RPC) ou de la stopper si elle a déjà commencé (pareil, RPC).
Ou je peux choisir de compulser jusqu'au bout, en quelque sorte. C'est assez bizarre comme idée. Je me suis laissée compulser une fois. Ce n'est pas choisir de se consoler par la nourriture, ou choisir de déguster, c'est une vraie compulsion (je mange trop, que des cochonneries, mais j'en ai envie, on verra demain) que je laisse faire.
Je l'ai payé cash dans la nuit par une grève surprise de tout mon système digestif, qui n'a pas supporté cet excès devenu inhabituel. Ça calme :-)
Je me demande si c'est une étape normale, si ça passera aussi, si mon neurone fatigué me réserve encore beaucoup d'entourloupes de ce style et lesquelles (que je puisse anticiper, tant qu'à faire), si c'est répertorié dans la littérature psychiatrique et si je dois me faire interner !
À part ça, je l'ai déjà dit, mais merci, merci, et encore merci.
Bonsoir,
Merci pour cette discussion !
Il y a trois idées que je vais méditer dans les prochains jours :
1) quand on ne compulse plus, on peut devenir moins sympa (car on laisse la colère, la révolte prendre sa place). On peut également être moins à l'écoute des autres et plus à l'écoute de soi. Chercher à ne plus compulser, c'est accepter de changer l'image morale que j'ai de moi et que les autres ont de moi.
2) on se conditionne pour compulser. Quand, par exemple, on se persuade que la journée a été affreuse et qu'on a le droit à un réconfort, à une petite dose d'anesthésie.
3) A bas le perfectionisme ! On ne peut pas tout contrôler !
Bonjour,
J'ai le sentiment d'avancer dans le programme de progresser mais que cela me demande énormément d'investissement personnel.
Cela me fragilise mentalement, ça remue beaucoup de choses, et du coup, je passe par des hauts et des bas, qui font penser à de la dépression.
Je pense aussi que d'écouter, de ressentir ses émotions c'est douloureux, comme si on ouvrait les "vannes" et ça sort.....
Je pleure beaucoup depuis le début du programme.
Mais si c'est "normal" et que c'est pour être mieux après, j'accepte, sans problème.....
Simplement, comme j'ai le sentiment de faire beaucoup d'efforts, je ne tiens pas sur la durée.
La semaine dernière j'ai super bien réussi, j'étais fière de moi, limite euphorique! j'ai ressenti la faim, j'ai compris que ce que je ressentais n'était pas de la faim, mais que la faim m'angoissait et par conséquent me mettait dans un état "nerveux" qui pouvait me faire penser à la faim.
J'ai donc réussi à faire la différence entre mes EME (confondues avant avec la faim), mes EME que je ressentais déjà avant et ma faim, la vraie.
j'ai donc réussi à respecter ma faim, et j'ai ressenti la satiété!!!! tout nouveau pour moi, ces progrès étaient donc surprenants! et j'en étais ravie!
sauf que cela m'a demandé beaucoup d'énergie et ensuite ben j'ai recommençais à manger sans faim..... à chaque repas, comme si je me m'étais en "pause", trop fatiguée moralement.....plus envie de faire d'efforts pour ressentir, écouter.....respecter ma faim.....
Je suis en mode "repos" des sensations......
Mais comment faire pour tenir sur la durée? que cela me demande moins d'efforts!
j'ai l'impression de me sentir au régime, dans la mesure où je dois fournir des efforts, me limiter pas dans le choix des aliments mais dans la quantité, même si c'est en respect avec ma faim, je le fais "consciemment" et puis ensuite ben comme je tiens pas les régimes très longtemps, ben le programme non plus...... sur la balance, ça descend les jours où je respecte, puis quand je relache ça remonte, donc je fais le yoyo aussi......
Bref....... j'ai l'impression de penser chaque jour au programme, que je me conditionne pour respecter mes sensations, que je me "force" et j'suis pas sûre d'avoir l'énergie pour aller au bout......
Merci de vos témoignages et merci aux docteurs pour vos consseils.
Merci de ton message. C'est très réconfortant de voir que d'autres personnes comprennent nos doutes, errements et peurs. Peur d'être en face des émotions et de les vivre.
A bientôt
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Bonjour Jessica,
Nous recommandons la position assise pour différentes raisons.
Tout d'abord la position assise permet d'assurereune attitude plus alerte et réceptive à ce qui va traverser le champ de la conscience.
Et également, cela permet de porter sur les sensations d'inconforts physiques qui contituent un préambule aux inconforts émotionnels et au travail sur l'impulsivité.
Bonne pratique... assise.
JP