La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
Sujets de discussion du moment
Bonjour,
J'ai vraiment du mal à laisser dans mon assiette...
Prenons l'exemple (passionnant, désolée) du déjeuner, c'est convivial, je vais chez le libanais du coin avec mes collègues acheter une formule avec une salade, un peu de tarama, un peu de riz, 2 mezzés et un gateau. Je n'avais plus faim pour le 2ème mezzé, c'est certain. J'ai réussi à laisser du tarama, mais j'ai mangé le mezzé. Et le dessert. J'ai voulu le laisser, mais dans ma tête, il y avait : "je l'ai acheté, c'est super bon, j'en mange pas souvent, c'est juste un mezzé etc". Et je l'ai mangé sans même y prendre du plaisir.
Je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à laisser quand je n'ai plus faim. Surtout quand c'est bon... Et c'est encore plus dur quand on reste à table et que j'ai fini mais qu'il reste quelque chose. Si je me levais et quittais les autres, je ne mangerais plus, mais je reste discuter pour partager le bon moment et je ne peux pas m'empecher de manger à ce moment là (le reste de mon pain, la fin d'un plat qui me fait de l'oeil etc).
Avez vous des astuces ?
Bonne journée :)
Bonjour,
hier il m'est arrivé un truc étrange: alors qu'on me faisait des compliments sur mon allure, mon élégance et ma beauté, j'ai interprété tous les propos de manière négative.
C'est bizare car jusqu'à avant-hier, ces propos me motivaient, et hier d'un coup, j'ai commencé à douter!!!
voici quelques pensées qui m'ont traversées l'esprit:
"Il me dit que je suis belle, il doit être en train de se foutre de moi!!! soit il voit mal, soit il aime mon haut ou mon collier!!!!
Moi ce n'est pas possible qu'on me trouve belle!"
Pourquoi d'un coup ce manque de confiance en moi, alors que tout allait bien, tant au niveau de mon parcours alimentaire que sportif...
Peut-être que la fatigue perturbe mes pensées???
Bonjour papaye971,
Vos discours intérieurs me font penser à ce que j’ai appelé le « syndrome de Groucho Marx ». Ce comique avait dit quelque chose comme : « jamais je n’accepterai de faire partie d’un club qui accepterait des types comme moi pour membres. »
Que l’on pourrait aussi formuler sous la forme : « jamais je ne pourrai m’intéresser à des gens qui auraient le mauvais goût de m’apprécier ».
Bien évidemment, cette position est en rapport avec une faible estime de soi.
Je vous propose de prêter attention à vos auto-commentaires, ou pensées automatiques. Des pensées comme : « je suis nulle », « je n’y arriverai jamais », « je suis moche »…
Ces pensées automatiques sont des sentences intériorisées dans notre jeune âge, qui sont indépendantes de ce qui se passe dans le moment présent, mais qui sont réveillées par un état émotionnel particulier. Par exemple, quand je suis triste, j’aurai des pensées automatiques comme « je ne m’en sortirai jamais », « je suis nulle »…
Ces pensées automatiques ne sont pas plus pertinentes vis-à-vis de la situation présente que votre horoscope ne l’est. Mais comme votre horoscope, elles sont suffisamment générales pour qu’on ait le sentiment qu’elles collent au présent.
Lorsqu’on adhère à ses pensées automatiques de ce genre, on en vient vite à partir dans des pensées et des scénarios pénibles. Ce que vous faites quand on vous dit que vous êtes jolie, si vos pensées automatiques ont tourné autour de « je suis moche », par exemple.
On ne peut pas, ou très difficilement, modifier ses pensées automatiques. Mais on peut s’en distancier, les reconnaître pour ce qu’elles sont, des auto-commentaires sans réelle pertinence, juste le signe d’une humeur triste (ou d’une autre humeur).
Je vous encourage donc à lister vos PA (il n’y en a pas tant que ça, en général), et les rattacher à une humeur particulière (anxiété, dépression, culpabilité…). Lorsqu’elles surviennent par la suite, vous pouvez les considérer comme des visiteuses désagréables, mais pas dangereuses, car on sait à qui on a affaire !
La pratique de la pleine conscience devrait vous aider dans ce sens : accepter la venue des PA, avec curiosité, sans jugement, sans donner suite. On ne dialogue pas avec ces gens-là. On les laisse causer dans leur coin.
Messieurs,
Tout d'abord un grand merci pour avoir créé ce lieu de parole et d'échange. J'y ai découvert un espace bienveillant et intelligent qui m'étonne et me ravit chaque jour un peu plus. Précieux tout cela.
Je m'interroge au sujet des sensations corporelles et comment trier celles qui sont en lien direct avec la faim et les autres.
Il me semble avoir lu que la faim pouvait se manifester par des sensations de lourdeur dans la tête. Or quand on est fatigué, se sont les mêmes sensations. Comment faire la différence? Faim ou sommeil?
Petite explication du pourquoi de la question.
Hier, j'ai eu un gros coup de pompe au travail 1h après avoir mangé. Les yeux qui se ferment, je baille, j'ai la nuque lourde, je me sens ralentie, j'ai de la peine à garder le fil de la conversation avec l'enfant qui est en face de moi. Et je lutte pour ne pas sombrer. Digestion? Or je n'avais pas trop mangé. Pas comme certaines fois, où là c'était clairement le cas.
Etais-je trop habillée? Il faisait un froid polaire et j'avais mis des couches supplémentaires pour ne pas avoir trop froid lors de mon trajet en vélo. (d'ailleurs j'ai eu froid aux fesses ce matin, il faisait -7) Mais j'ai vérifié; j'avais les joues fraiches et pas trop chaud. Juste une sensation d'être dans un cocon confortable. Idéal pour piquer un roupillon!!!! Et la pièce n'était pas surchauffée, j'aère régulièrement.
Mon premier réflexe a été de chercher du chocolat. De l'énergie! J'ai pensé ouvrir la fenêtre, mais ne l'ai pas fait. Puis j'ai pensé que je ferai mieux de m'étendre cinq minutes. Si j'étais fatiguée, mieux valait dormir ou me reposer. Ce que j'ai fait. Ça m'a fait du bien mais pas suffisant, car une demi heure plus tard je baillais à me décrocher la mâchoire. Misère!
Au final, j'avais une pomme dans mon sac, je l'ai mangée. Et j'ai l'impression que cela allait mieux après.
Conclusion: avais-je faim? ou sommeil? ou les deux?
Merci de vous penchez sur la question. Et si d'autres on un bout de réponse, merci également.
Merci pour cette réponse ultra rapide.
Si je comprends bien, je saurai le moment venu. Et vous n'avez pas le pouvoir de me donner plus d'infos, de par la nature même des sensations en jeu.
.....
J'ai un peu l'impression d'être retournée au stade du nourrisson qui, quand il braille d'inconfort, ne sait pas quel mot mettre sur cet inconfort. Peut-être a-t-il faim, soif, le cul qui brûle à cause du pipi, mal à l'oreille, les dents qui poussent, va savoir. C'est l'adulte qui va lui donner des clés, nommer, construire son accès au monde, et peut-être même que cet adulte, tout imparfait qu'il est, est bien capable de se tromper et de prendre des vessies pour des lanternes.
Je me rappelle que pour ma première grossesse, je harcelais la sage-femme de questions sur le "comment reconnait-on les contractions de l'accouchement". Je mourrais de trouille. Je craignais la douleur et je cherchais à me rassurer. Peine perdue. Les seules réponses que j'ai eues étaient du même ordre que la votre. Difficiles à décrire et différentes pour chaque femme. J'insistais. "un peu comme des grosses règles" fut la réponse la plus précise que j'obtins.
Autant vous dire que pour ce premier accouchement, j'en ai bavé et que je n'ai rien resenti de tel, ce fut pire, bien pire. Par contre, une fois que j'ai eu oublié les affres de ce moment et que je remis le couvert, j'ai vraiment pu ressentir ces fameuses "grosses règles". Oui elle avait raison, c'est à peu près ça pour un accouchement "normal". J'avais vécu de l'exceptionnel pour le premier. Et heureusement qu'elle ne m'avait pas raconté l'autre version, j'aurais paniqué.
Il ne me reste qu'à patienter pour expérimenter cette "grande faim" et me constituer une meilleure grille de lecture, plus fine de mes sensations.
Bonjour docteurs,
J'ai posté ce message dans 'Vos réussites' mais en fait j'aimerais aussi avoir votre avis.
Je n'ai perdu qu'1kg en 5 mois, mais maintenant (a force de lire les messages postés sur le forum!) le fait que je sache que 'ca marche' vraiment (et qu'il n'y a pas que 2 copines pour qui ca marche, mais plein de personnes que je ne connais pas et qui sont reunies sur le site LC!) et bien ca me rassure drolement et en fait, et bien j'ai l'impression que je peux lacher prise et c'est comme si je m'AUTORISAIS enfin une perte de poids moi aussi. C'est tres bizarre comme sensation, je ne sais pas si vous comprenez, mais bon, je l'ecris quand meme.
J'ai l'impression qu'avant, comme je ne savais pas si ca marcherait vraiment (de perdre du poids ET d'avoir une relation plus normale a la nourriture - ce dernier point, je n'en ai jamais douté!), et bien je crois qu'inconsciemment je faisais en sorte de ne PAS perdre de poids, comme pour 'prouver' que ca ne marche pas (c'est mon 'démon saboteur' qui fait/dit ca!) Mais maintenant que je vois que, au bout de qqs jours, semaines ou mois, chacun et chacune commence a perdre un peu ou meme beaucoup, je me detends, et mon démon peut aller se faire voir et je vais lui montrer, moi, que ca marche! Oui oui oui ca marche et oui oui oui ca marche pour moi, et je vais vous le montrer maintenant! Lacher-prise total!
Est-ce normal, docteurs?! Est-ce qu'on vous a deja fait part de ce 'phenomene', de cette realisation? Comment aller plus loin maintenant? Peut-on aller plus loin que le lacher-prise?!? **
Merci pour ce site et votre présence, si précieuse, au travers des chats mais aussi du forum. Et bonne année! Arrivez-vous à vous prendre un peu de temps pour vous, vous aussi? Vous semblez être partout tout le temps sur ce site! Cette incroyable, votre disponibilité!
** PS Je sais que ca ne veut pas dire qu'automatiquement je VAIS perdre du poids car tout depend de mon set-point, d'il y a qqs annees et de maintenant, mais je suis tout de meme convaincue que je vais perdre du poids, au moins un peu! C'est mon corps qui me le dit!
Savylaeti
De mon coté, la peur de lâcher les kilos se terrait dans des aspect que j'ai eu du mal à traquer :
1) J'avais encore trop besoin de ma carapace physique. Elle me protégeait non seulement de l'extérieur, mais aussi de moi-même.
2) La peur du succès! Bah oui, dit comme ça, ça a l'air fou! tellement que j'ai eu du mal en titi à me l'admettre!
3) La peur de l'échec. Je sais, je l'ai toujours dis, je suis un paradoxe sur deux pattes *rires*
4) Plus profond que tout (et que j'ai eu le plus de mal à retracer) c'est la peur de donné raison aux petites voix intérieures qui me viennent des croyances de mon enfance. Vous savez, ces petites voix qui reviennent de loin et qui disent des choses du genre : "Commence pas à te prendre pour une autre, t'es ben ordinaire". Et si lâcher les kilos m'amenait à me prendre pour une autre? Faut pas!
5) Un drôle de syndrôme associer à la perte : ce que j'ai, je le garde!
Et la liste n'est pas exhaustive...
Bonsoir,
Lorsque je mange juste à ma faim au dîner, le soir j'ai froid. Même dans ma maison chauffée à 20° avec un pyjama en polaire et une bonne couette, j'ai froid.
Je retrouve les soucis de frilosité qui m'empêchaient de m'endormir le soir et que je n'avais plus eu depuis plusieurs années ... années pendant lesquelles je mangeais trop le soir !
J'ai l'impression que j'ai tendance à manger trop le soir, pour ne pas avoir froid ! A moins que ce soit une forme d'EME ?
D'où mes questions :
Est-ce-que le fait de trop manger fait monter la température corporelle ?
Y-a-t-il un lien entre ce problème de frilosité et l'alimentation ?
Comment gérer autrement ce problème ?
Merci d'avance pour les réponses que vous m'apporterez.
Merci pour ce site qui nous permet d'avancer vers une vie plus sereine !
moi généralement lorsque les pantoufles, la couverture et les 3 couches de pul polaire ne font rien...et bien je prends un bon bain ou une douche et cela me réchauffe pour la soirée !
Bonjour,
Je suis nouvelle sur le site...et donc je ne maîtrise pas encore tous les outils. Mon problème actuel est de pouvoir gérer mieux la quanitité d'aliments que je mange lors du goûter. Généralement j'ai une faim moyenne et je suis consciente qu'après il y aura encore le repas du soir, mais j'ai de la peine à m'arrêter de manger (parfois j'ai l'impression que je pourrais faire un repas complet à ce moment là). Du coup le soir je n'ai plus télement faim (alors je mange peu), le problème c'est qu'après je "craque" dans la soirée de manière compulsive ! Que faire ? Merci pour tout et surtout d'avoir mis sur pied ce site !!!
Merci pour ses encouragements, j'essaye de ne pas culpabiliser. Je vais essayer de faire les exercices de pleine conscience.
Bonne journée.
Bonjour,
Je suis confrontée à une situation récurrente : celle du choix du plat /snack quand je mange en dehors de chez moi... soit souvent pour le repas du midi au boulot et lors de sorties.
Prenons un jour où j'ai envie d'un plat plus "riche" qu'un autre : par exemple, choix entre une portion de salade et une portion de pates ou de plat en sauce. Ce jour là, je suis attirée par le goût du plat de pates. Si j'écoute ma faim, je préfère manger une salade, car ce jour là, je sens que je n'ai pas grande faim. Mais si j'écoute mes envie du point de vue des "goûts", c'est le plat de pates qui m'attire. Un plat avec une bonne sauce cremeuse, du fromage qui file, de bons aromates...
Et voilà ce qui arrive : je crois qu'au fond de moi, je préfère choisir la salade. Certes j'apprécie le croquant les couleurs, mais surtout, je sais que je ne dépasserai pas ma satiété. Alors que si je prends le plat de pates (j'ai essayé), je me retrouve au bout d'à peine un tiers de la portion mangée que je suis rassasiée au niveau du goût. Et là, grand difficulté ...
1) à en laisser car le plat est bon, certes moins bon que les premieres bouchées, mais la sauce reste onctueuse, le plat est chaud, les pates sont al dente... Conclusion, une fois sur deux, je le finis, en me disant que tout ça se régulera plus tard, sauf qu'au final, je mange le repas suivant en ayant à peine faim, alors reporter le problème n'est pas la solution...
2) frustration aussi d'avoir "déjà fini de mangé". Oui, car quelque part, je pense que le fait de manger : macher etc, est un acte en soit qui apporte quelquechose : pour être plus clair, il m'arrive de préféré manger une orange plutot que la boire en jus car j'apprécie le temps que je passe à la manger.... j'espère être clair. Ce que je veux dire : c'est qu'un repas qui tient en 3 fourchettes alors que le reste de la tablée continue de manger, ça frustre. Regarder les gens continuer de manger...
3) j'ai payé une certaine somme pour ce plat, et j'ai du mal à accepter de le jeter alors qu'une salade aurait "profité" dans son ensemble. Comme la situation est récurrente, dur dur de jeter à chaque fois....
4) Situation quasi similiaire :Au restaurant, si j'ai envie d'un plat puis d'un dessert, difficile de laisser la moitié du plat pour laisser "de la place"( comme le veux l'expression) pour le dessert, car idem : ça revient à laisser 10 euros dans l'assiette :) Alors il m'arrive régulièrement d'opter pour un plat type salade/ ou relativement "léger" pour ensuite apprécier le dessert... Je sais que c'est absurde comme réflexion et pourtant...
Conclusion, ma petite solution pour certains jours est de préparer moi même des plats et les emmener pour le repas du midi au boulot, en ayant choisi mes portions... Mais cette solution ne convient pas pour les sorties au restaurant ni pour les plats que j'achete tout prêts.
Petite précision au passage : j'ai été bien incapable de faire l'exercice de fractionnement de la nourriture dans le programme est je suis passée aux suivants.. et j'en suis à celui du bodyScan.
Merci de votre réponse, et merci beaucoup pour votre travail, votre approche, et les outils que vous mettez en place pour faire évoluer le monde de la nutrition en général, et pour nous aider dans notre relation à la nourriture ! Chapeau !
Line.
Bonjour à tous,
Un grand merci pour vos éclairages respectifs !
Par "représentation" (mais ce n'était pas clair), j'entendais les croyances, les idées, que je peux avoir sur la nourriture ; ces représentations mentales s'appliquent aussi bien à la quantité de nourriture que je crois devoir manger (ou être en droit de pouvoir manger) qu'au comportement à adopter vis-à-vis de la nourriture ("ne pas jeter celle-ci"). L'emploi du terme de représentation était sans doute impropre du fait qu'il s'appliquait à des discours et des croyances de différentes natures, mais ce que j'essayais de dire, c'est que je n'arrivais pas encore à manger autrement qu'avec ma tête, à me "défusionner" de mes pensées, comme le dit GA, pour me centrer sur les sensations présentes. Et à ce titre, les réactions de Savylaeti et de G. Apfeldorfer sont évidemment très précieuses : vivre le présent actuel, considérer mes pensées avec distance, laisser la place à de nouvelles représentations plus efficaces (le "demain, il y aura encore de bonnes choses") sont autant de perspectives qui devraient me tirer d'issue, pour peu que je les prenne sérieusement en considération...
Encore merci à Line pour son message (mille excuses d'avoir déformé ton beau prénom ;-(,
à tout bientôt,
Marielle.
Bonsoir à tous,
Je suis une jeune femme et grâce à mon dynamisme, ma popularité et ma malice j'ai réussi à obtenir un poste extrêmement convoité. Ce poste à toujours été attribué à des hommes, plus expérimenté et plus imprégné.
Ce poste surpasse tous mes sens. J'ai parfois même l'impression qu'il me transcende.
Depuis, j'ai l'impression de ne jamais réussir à faire "le vide" en mon esprit. Alors je me trompe en buvant trop, en dansant trop, en riant trop, en faisant l'amour trop, en mangeant trop...
J'ai longtemps zappé la RPC car je n'étais pas capable d'obtenir la séreinité nécessaire mais grâce à la série "Apprenez à vous détacher de vos pensées" j'y arrive parfois.
Pourtant, aujourd'hui était une journée "fast". En rentrant chez moi, j'ai tenté de décompresser en lisant, en prenant un bain, en écoutant des musiques douces, et en pratiquant ma série de RPC.
Mais rien n'y a fait, et j'ai compulsé. Fait surprenant, je n'ai pas su prendre le dernier gateau du paquet tant mon esprit "saturait" (tiens, tiens, encore ce mot) de ce met.
Pour autant, j'adore cette fonction. Elle me rend si fière !
J'aimerai apprendre à faire le vide, mais sans mettre de côté mes capacités. Car c'est souvent en me réveillant en sursaut la nuit que jailli une idée brillante, qui fait sensation.
Comment ne pas faire saturer mes sens? Et surtout, pourquoi le recherche-je alors que tout semble indiquer que le vide est signe de sagesse?
Bonjour black-kam,
Bravo pour cet appétit de vivre et pour ce poste qui a tant l'air de faire votre fiérté. C'est sans aucun doute mériter.
Les exercices de PC ne sont pas destinés à faire le vide. Mais plutôt à prendre conscience de tout les pensées qui occupent votre esprit en apprenant à les observer sans le juger. Il s'agit simplement de noter leur présence. Pour cela, vous pouvez cvous aider de l'exercice de pc sur les sons et les pensées.
Accepter ses pensées, et de façon générale ses ressentis intérieurs,est moins épuisant que de lutter contre leur présence ou s'occuper sans cesse pour les chasser de son esprit. C'est au contraire toute cette énergie dépensée à lutter contre vos pensées, à rechercher "le vide" qui réduit votre capacité à agir dans le sens de ce qui compte pour vous.
Il ne s'agit surtout pas de mettre de côté vos précieuses capacités. Mais au contraire d'en tirer le profit maximum.
A très bientôt.
JP
Je reviens enfin après une absence de 15 jours (c'est un mail de rappel qui me l'a signifié).
Ce n'est pas que j'y pense pas, c'est juste que je m'empêche d'y penser. Je m'évite, car j'ai peur d'affronter la réalité.
C'est très difficile pour moi en ce moment, j'ai abandonné le programme et j'ai du mal à y revenir car je suis très préocupée par ma vie extérieure, c'est la raison apparente que je trouve (période de partiels et grosses difficultés de motivations; de gros doutes sur mon avenir professionnel...).
Nous sommes également entrain de préparer une grossesse avec mon compagnon, et c'est une idée qui occupe beaucoup mon esprit. D'ailleurs, je me demande si ça vaut le coup d'entamer une démarche d'amaigrissement avant une grossesse, étant donné que je risque de prednre beaucoup de poids et que je ne verrai pas les résultats. Cependant je pense aussi que si je mange mieux (c'est à dire à ma faim,) je me sentirai mieux dans mon corps.
Et puis pour l'insatnt, je ne suis pas enceinte !
APr contre je me demandais aussi s'il est possible de faire un peu de sport pendant une grossesse (course, natation, se muscler les bras avec des poids...?)
J'ai eu deux crises de boulimie c'est derniers jours et je me sens très mal dans ma peau à cause de ça. Je fais face, je veux me reprendre mais c'est difficile. Avant de la faire, je me suis dit "allé, fais là mainteannt car sinon celle qui viendra plus tard sera énorme". Je sais que c'est un raisonnment idiot, mais c'est comme ça que l'ai vécu.
Pourriez vous m'indiquer une stratégie pour m'aider sortir de cette logique ?
car là je me sens "empêchée" physiquement car je sens ma bouée grossir, et mentalement car je ne sais pas par quel bout prendre le problème, et c'est très désagréble.
Merci et bonne journée, Juliette
Bonjour Juliette,
Faire le programme LineCoaching durant une grossesse ne pose pas de problème. En effet, l’objectif n’est pas de faire le forcing pour perdre du poids (ce qui est contre-indiqué durant une grossesse) mais d’écouter et respecter ses sensations alimentaires, ce qui ne peut être qu’une bonne chose durant cette période. Ainsi, votre grossesse grossira, mais pas vous.
ERt comme vous le fait remarquer anguamaria, cela vaut bien mieux que de faire des boulimies!
Une grossesse, comme vous le disent isabelle, savylaeti, petisel, est une expérience de vie extraordinaire, que les femmes ont la chance de vivre. Il s’agit de la vivre du mieux que vous pouvez.
Question exercice physique, on peut bien sûr être active durant sa grossesse. Il faudra bien entendu, surtout en fin de grossesse, éviter les exercices violents. Mais en douceur, il n’y a pas de problème.
Il semble bien que l’élément moteur de vos difficultés soient les problèmes émotionnels. Aussi je vous conseille, comme toutes vous le disent, de pratiquer la pleine conscience assidûment. Face aux boulimies, nous proposons la technique de l’EME-zen, qui marche d’autant mieux qu’on a longuement pratiqué la PCS.
Alors, bon courage, et bonne grossesse, si vous avez cette chance.
Bonjour,
6 mois et j'ai l'impression de revenir à la case départ. Comme à mes débuts de LC, j'ai repris 2 kilos et je sais bien que je mange trop, au-delà de ma faim, sans faim. De nouveau je suis mal dans ma peau alors que la tempête s'était éloignée de moi et que je vivais plus sereinement, je n'appréhendais plus les restaurants, aucun aliment ne me faisait peur, mon poids était stable, j'étais confiante même si impatiente de maigrir. Je ne sais toujours pas où se situe la satiété, je ne sais plus si j'ai faim ou pas.
De nouveaux mes nuits sont emplies de pleurs et d'angoisse. Je pleure à l'idée de devoir passer encore des mois avec mes kilos en trop. J'angoisse à l'idée de continuer à grossir sans pouvoir m'arrêter. J'ai tout oublié de la méthode, je n'arrive plus à faire les exercices et je stagne, je n'arrive plus à faire ma RPC et je mange. De nouveau, je me sens nulle et consciemment incompétente et je m'en veux.
Je n'en suis même pas"à tomber du vélo" je ne monte même plus dessus.
Mais que m'arrive-t-il ? Je ne veux pas revivre l'enfer d'avant LC.
Et le temps que ta faim reviennent tout doucement, tu peux en profiter pour visiter au fond de toi ce qui t'amène à passé la satiété. En visitant, comme ça, de temps à autre, un jour on fini par voir, entendre les réponses.
Webinar & Chats à venir
Aucun chat prévu prochainement
Bonjour Capuccino,
Mon Dieu, quel chemin parcouru ! Que de progrès depuis votre arrivée !
Il faut réaliser que laisser et jeter ne sont pas du même niveau de difficulté. Mais jeter la part en trop, celle qui vient après le rassasiement permet d'apprendre à laisser. Il s'agit dans un premier temps d'un exercice. Dans la vie courante, on ne jete pas tant. On laisse et on conserve. Pour y revenir plus tard quand la faim sera revenue.
Laisser dans son assiette, non pas des aliments sublimes mais tout simplement ordinaires, n'est possible qu'en se débarrassant de la peur de manquer ou de passer à côté d'une occasion soit disant unique. Cette peur de manquer est la carte d'identité de tous les comportements de restriction ou de contrôle. On finit par manger les aliments qu'on contrôle comme si c'était pour la dernière fois. On mange sa dernière pizza, son dernier chocolat...
On peut surmonter cette peur de différente façon. Par exemple, en fractionnant son alimentation. Et en prenant conscience que ce qu'on laisse on pourra le remanger plus tard.
On peut aussi se servir des exercices de dégustation en PC de façon à bien repérer son rassasiement gustatif. Quand le plaisir disparait, on prend conscience que ce qui reste est la part en trop. Celle dont on n'a pas besoin, qu'on peut même jeter. Il en reviendra toujours.
On peut aussi se servir des exercies sur le rassasiement tels qu'ils sont présentés dans le programme. On s'exerce sur un aliment riche qu'on déguste au déjeuner et au goûter durant quelques jours. Et on jette le soir tout ce qu'on n'a pas mangé dans la journée. Pour se rendre compte le lendemain qu'on ne manque de rien, que l'aliment revient et qu'on peut encore le manger.
Progressivement, il devient facile de laisser.
Manger pour ne pas gaspiller est un idée étrange de nos jours où les aliments peuvent être conservés. C'est plutôt manger ce qu'on aurait pu laisser qui est un gaspillage. On perd de l'argent et du plaisir. On aurait fait une économie en gardant pour un autre repas. Et on perd du plaisir car on mange sans faim et avec peu de plaisir un aliment qu'on aurait pu manger avec plus de faim et donc plus de plaisir.
Vous me direz qu'au restaurant souvent on ne peut pas emporter. Ce qui est laissé est perdu. Et en plus payé. Mais alors si c'est payé, c'est à nous. On est libre d'en faire ce qu'on veut. Va-t-on à la fois payer de sa bourse pour avoir le droit de manger ? Et puis encore payer de sa personne en mangeant à s'en rendre inconfortable ?
Dans un bon restaurant, il faut déguster la moindre bouchée, veiller à ne pas sortir de table avec des sensations pénibles d'inconfort. Et laisser sans remord ce qu'on ne peut pas emporter. On est rassasié du plaisir procuré par la dégustation. Il y aura d'autres occasions, avec d'autres aliments... Ce n'est pas non plus le dernier resto !
JPZ