La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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J'ai lu sur le forum dans une réponse du Dr Zermati, je crois, que si dans nos carnets alimentaires les boissons sucrées étaient renseignées à part, c'était que pour la plupart d'entre elles, leur apport calorique pouvait ressembler à celui d'une "réelle" prise alimentaire.
Je bois régulièrement du soda light en plus de l'eau, c'est un plaisir quasi quotidien que je n'ai pas envie d'arrêter. Quand j'ai vraiment soif, je bois de l'eau, mais quand j'ai envie d'une boisson sucrée, je bois un c*ca light. Parfois, j'ouvre une canette et ne la finis que le lendemain après l'avoir mise au frigo.
Si je bois du light, ce n'est pas parce que j'ai la sensation que c'est "mieux" ou "moins pire", je précise, mais bien parce que je n'aime pas les boissons trop sucrées et que je n'aime pas le c*ca normal, qui me laisse une sensation de bouche pâteuse et que je n'apprécie que peu.
Ainsi, je pense que renseigner cette prise de boisson light n'est pas nécessaire puisque son apport calorique est quasiment nul. Ai-je bien compris l'intérêt de renseigner à part les boissons sucrées prises hors repas ou suis-je complètement à côté de la plaque?
Bonsoir,
J'ai posé la question sur le chat tout à l'heure, vers 19h, mais je crois que ma réponse est passée "à la trape" étant donné que d'autres questions avaient été posées avant les miennes et que nous étions finalement nombreux à en poser. D'autant qu'on peut en poser en dehors des heures de chat.
Bref, je posais la question au Dr zermati, mais évidemment, les membres du forum et le Dr Apfeldorfer sont aussi, je pense, en mesure de me répondre.
Suite à la question que j'avais posée au Dr Zermati la semaine dernière, qui concernait le fait que je n'arrivais pas à avoir "envie" de manger alors même que j'avais faim, et que je me retrouvais à manger parce que je me sentais mal d'avoir faim, des aliments dont je n'avais pas envie (n'arrivant pas à trouver ce qui me ferait plaisir). Je disais aussi que depuis quelques temps, j'avais du mal à prendre du plaisir à manger et qu'au final, manger était devenu pour moi plus une corvée qu'un plaisir.
La réponse du Dr Zermati n'est évidemment pas tombée à côté: je me suis tellement interdit d'aliments, j'ai tellement culpabilisé pendant de longues années d'en manger certains autres, me disant à chaque fois que c'était "mal" et me tapant psychologiquement sur les doigts en les mangeant (ce qui ne m'empêchait pas de les manger, et me faisait les manger en trop grande quantité), j'en suis arrivée à ne plus prendre de plaisir à manger quoi que ce soit et à ne plus trouver d'aliment qui me satisfont.
Bref, j'ai un peu avancé sur le sujet, et j'ai aussi réussi à remarquer que la plupart du temps, j'avais en fait envie de quelque chose de précis, mais ne l'ayant pas sous la main, je mangeais autre chose en remplaçant la qualité par la quantité et, du coup, en mangeant trop à chaque fois, ce qui me donnait non seulement de l'insatisfaction mais en plus, de l'inconfort puisque j'avais ensuite le ventre gonflé.
Ma question concerne aujourd'hui surtout les EME et la RPC.
J'ai commencé à pratiquer la RPC (du moins, tenté) depuis seulement quelques jours, mais je constate à chaque fois la même chose. En proie à des émotions trop violentes le soir avant de dormir, ou lorsque je rentre chez moi après une dure journée de travail (qui ne me plaît pas mais je n'ai pas vraiment le choix: je suis étudiante et ma maigre bourse ne me suffit pas à payer le loyer), je me mets à ressentir une violente colère contre moi-même. Ce n'est pas systématique, mais quand je ressens que je suis en pleine EME et que ce sont ces émotions qui me donnent ces envies sans faim (colère, peur de l'abandon, sentiment de rejet...), plus j'essaie de pratiquer la RPC, plus ces émotions deviennent violentes et prennent le dessus pour m'amener à manger sans faim.
La plupart du temps, mes prises alimentaires restent modérées, mais elles sont tout de même inconfortables et me ramènent à mes années d'hyperphagie et de boulimie. Non seulement parce que je sais que j'ai mangé sans avoir faim et n'ai pas pris de plaisir, mais en plus parce que je sais pourquoi j'ai mangé, sans pour autant avoir été capable d'accepter cet état de fait et de me faire plaisir/me réconforter soit en mangeant mais en dégustant bien un aliment qui me réconforte, soit en attendant d'avoir faim et en supportant cet "inconfort".
Des fois, les émotions et surtout les EME sont tellement fortes que je me sens capable de tout casser chez moi si je ne mange pas, un peu comme si j'étais une droguée en manque.
Y'a-t-il, au final, des émotions, ou des intensités d'émotion que la RPC n'aide pas à "accepter" ou "calmer", ou ai-je tout simplement besoin de travailler ma RPC et ce problème va-t-il disparaître une fois que je saurai bien la pratiquer?
C'est désagréable d'avoir l'impression d'être capable de tout pour pouvoir manger, et surtout, de se sentir totalement dépassée par ses émotions.
Je ressens le besoin de faire une thérapie en complément, je sais que ces émotions négatives ne sont pas seulement liées à mes appétis et qu'elles ont des causes bien profondes, mais j'ai néanmoins l'impression que plus j'avance dans le programme, moins j'arrive à les calmer.
Mes questions sont un peu décousues, mais si quelqu'un pouvait m'éclairer sur ce sujet, me rassurer un peu, je pense que cela m'aiderait à "passer le cap" car au final, à chaque fois que je ressens le besoin de faire de la RPC, je coupe court tellement mes émotions sont trop intenses et me font peur.
Je vous remercie Dr Zermati pour votre réponse complète (et rapide).
En effet, lorsque je suis en proie à une EME, je m'attends à ce que la RPC calme les émotions qui sont à l'origine de mes envie de manger, non pas à les supporter.
Et maintenant que j'y réfléchis, c'est totalement clair: la RPC permet d'être conscient de ses émotions, de les laisser venir et de les analyser, pas de les faire disparaître. En ce sens, plus j'ai conscience de mes émotions, plus elles me font peur et moins j'arrive à les contrôler. Or, le but n'est pas de les contrôler.. normal que je n'arrive pas à finir l'exercice.
J'ai découvert l'outil EME-Zen ce soir, je n'avais même pas qu'il m'avait été débloqué. Cependant, je ne me sens pas encore assez à l'aise avec la RPC pour le commencer.
Si j'ai bien tout compris, donc, en acceptant mes états émotionnels lorsque je pratique la RPC, je vais progressivement arriver à les "supporter" et les trouver, finalement, de moins en moins insupportables (ou plutôt, augmenter ma capacité à les supporter, je ne sais pas). Tandis qu'avec l'EME-Zen, je vais apprendre, après avoir analysé mes émotions et les avoir acceptées, à décider de la manière dont j'y réagis?
"Le trouble ne s'explique pas par la présence d'émotions pénibles. Mais par la façon d'y réagir."
Merci pour cette phrase qui résonne en moi maintenant de façon évidente, alors que jusqu'ici, j'étais persuadée du fait que si je mangeais à ce moment-là, c'était à cause de mes émotions pénibles. Or, des émotions pénibles, j'y serai confrontée régulièrement toute ma vie. Ce qui va changer, ce sera la manière dont j'y réagis.
Merci!
Bonsoir,
Et oui Dr Z. que de chemin parcouru et sans doute m'en reste-t-il encore autant à faire. Et pourtant cela fait 2 fois en quelques heures qu'ils reviennent ces automatismes de restriction qui me laissent perplexe comme si j'avais oublié que ce n'était plus pour moi !
Hier, invitation à venir prendre l'apéritif demain soir. Spontannément 1er réflexe de répondre tout haut "non, non, je ne peux pas je travaille" et de penser tout bas "avec les kilos que tu as pris tu ne vas pas aller prendre l'apéro et sans doute manger trop de cochonneries avec". Tout se fait en 1 fraction de seconde et je réalise que je ne suis plus au régime, je me rattrape et accepte l'invitation qui me fait plaisir.
Ce matin , mon mari a préparé gentiment le petit-déjeuner, j'avais faim. Je sors un reste de lait à 0% du frigo et mon mari complète mon bol avec du lait entier qu'il met à chauffer. Je me rends compte qu'il y a plus de lait que ce que j'avais mis et lui demande tout haut agressivement ce qu'il a mis dans mon bol en pensant tout bas qu'avec les kilos à perdre, je dois boire du lait "maigre". Je me radoucis car je me souviens tout à coup que j'aime aussi le lait entier et que je peux en boire car je ne suis pas au régime.
J'avoue que ces deux épisodes me laissent perplexes. Comment peu-t-on oublier ainsi les choses ? Je me suis sentie un peu téléportée sur une autre planète car hier je parlais de ma fierté de pouvoir laisser de la nourriture dans mon assiette et aujourd'hui je pense régime...
Bonsoir Capuccino,
Bien sûr, on peut voir le mauvais côté des choses. Moi, je suis formaté pour repérer ce qui empêche de progresser et qu'on peut améliorer. C'est plus fort que moi.
Ce que je vois, c'est que vous êtes toujours en restriction cognitive. Ce qui n'est pas forcément surprenant après toutes ces années de maltraitance diététique. Donc, vous pouvez progresser.
Je ne sais plus où vous en êtes de votre parcours. Mais je vous suggère de faire ou refaire les expériences sur le rassasiement gustatif au cours desquelles on remplace un repas par un aliment riche et en vous servant de toutes les techniques de dégustation que vous avez apprises. Vous constaterez qu'on ne peut pas grossir en respectant ses sensations alimentaires, même en mangeant des chips ou du chocolat. On peut même maigrir ! Il faut que vous le constatiez vous-même.
N'hésitez pas à les refaire plusieurs fois.
Je sais que vous le savez. Mais ça ne suffit pas. Il faut que ça s'imprime dans les neurones.
En tout cas, bravo d'avoir détecté ces pensées automatiques qui vous tirent vers le bas. Vous pouvez aussi vous servir de la PC des pensées pour apprendre à repérer ces pensées sans y adhérer. Ce n'est pas parce qu'une partie de votre cerveau le pense que cette pensée est vraie. Vous avez une autre partie de votre cerveau qui peut s'en rendre compte !
Allez, on y retourne !
JP
Bonjour,
Ceci n'est pas une question, mais une réflexion...
Cette nuit, j'ai fait un drôle de rêve...j'étais en entretien à la maison avec le Dr Z. Je remplissais un questionnaire à voix haute et il m'écoutait d'une oreille attentive, rassurante et encourageante. Son calme me rendait zen...Pendant ce rêve, mon mari et mes enfants intervenaient pendant notre entretien (de façon pas tellement positive...), en me réveillant ce matin, j'ai découvert que mon rêve a mis en évidence mes peurs, ma colère et mes stress du quotidien (même si cela s'est fait de manière exagagérée...car cela reste un rêve).
Il est vrai que ma vie de famille est plutôt "sereine", mais ce matin en me réveillant, j'ai mieux compris toutes les petites choses qui me destabilise dans mon petit cerveau...et qui sans doute me font manger.
Merci Dr. Z d'être venu me rendre visite à domicile pour m'aider à éclaircir mes soucis.
Bejaflor
Un grand merci au Dr. AZ qui a bien voulu prendre la relève cette nuit et vous prodiguer ses conseils éclairés.
Juste une petite précision. Ce ne sont pas les soucis qui nous font manger. Mais les inconforts émotionnels qu'ils provoquent en nous et que nous tentons vainement de chasser en mangeant.
Mais ce sont pourtant nos émotions qui nous motivent aussi à résoudre tous nos petits (et gros) soucis. Ce sont de petites bêtes bien utiles que nous avons tout intêret à accieillir en nous. Même quand elles nous dérangent.
Bonne nuit et faites de beaux rêves.
Dr.AZ
Bonjour, je vous remercie pour ce programme qui me rend heureuse et détendue face à la nourriture.
Mon problème actuel c' est que ma fille de 11 ans est un peu limite au niveau de sa courbe de poids (petite elle était vite stressée et cela lui coupait un peu l'appetit, du coup sa courbe est descendue...). Actuellement son rapport à la nourriture va beaucoup mieux (elle mange normalement et prend du poids). Nos repas sont devenus à nouveau détendu....mon problème est que si je suis ma faim, il m'arrive de ne pas avoir d'appetit pendant le repas de soir et j'ai peur que cela destabilise un peu ma fille de voir que je ne mange pas...
Bon, je lui ai expliqué la raison de ce cheminement et cela n'a pas l'air de lui poser problèmes..........c'est ma mère qui m'a demandé si cela pouvait être un problème....et je ne sais pas quoi lui répondre. Je dois quand même ajouter que je reste discrète auprès de mes filles, je ne suis pas tout le temps en train de leur parler de ma démarche (sauf quant elles me demandent pourquoi je ne mange pas....).
Enfin, ma fille sait que je souhaiterai perdre du poids....et que pour cela je dois respecter ma faim et je lui ai dit que si elle veut prendre du poids, elle doit logiquement manger deux cuillères de plus quant elle n'a plus faim (est-ce vrai?).
Merci pour tout.
Bejaflor
Bonjour Bejalfor,
Nous avons souvent entendu des histoires d'enfants en sous-poids qui sont ensuite passés en surpoids parque qu'on les a forcé à manger.
Votre attitude est très sage. Devant une cassure de la courbe de croissance, que ce soit en taille ou en poids, il faut bien sûr faire des investigations. Si tout est normal et que comme dans le cas de votre fille la courbe reprend son allure, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Votre fille se régule elle-même.
Par ailleurs, votre fille est assez grande pour que vous lui expliquiez votre démarche qui peut parfois vous conduire à ne pas manger. Ce qui ne veut d'ailleurs pas forcément pas dire ne pas se mettre à table.
Je crois qu'ainsi vous lui adressez de bons messages qui lui seront utiles dans sa vie adulte.
Pour ce qui est de la faire manger plus, il faut être suggestive sans être trop insistante. Patience !
A très bientôt.
Bonjour,
je suis inscrite depuis un mois et demi et je constate avec beaucoup de plaisir que je n ai plus eu de comportements type boulemie, hyperphagie ou restriction sur certains aliments.
J ai pour des raisons de temps pas pu encore mettre en place l experience de pleine conscience sur la sensation de faim au travers les signes du corps.
J ai le sentiment d avoir trouvé un équilibre mais je sais cet équilibre est fragile car je n ose pas monter sur la balance par peur de declencher le: il faut, tu dois et toute les restrictions et reactions aux restrictions que je connais tres bien. Je sais que je ne suis pas en exces de poids mais j ai cette peur de le voir et de le voir grimper...c est en fait comme un conflit celle qui tient le cap et celle qui doute comme si le chiffre pouvait avoir raison de mes sensations.Qu est ce que je dois envisager pour conforter la confiance et perdre ce doute???
j ai également arrete le sport pour des raisons de temps mais surtout pour eliminer la possibilité de controle par l activite physique afin que celle ci retouve une place pour faire du bien à mon corps et à ma tete et pas pour controler un chiffre une taille.
Si vous pouvez me guider dans cette etape?
avec mes remerciements
Bonjour Manukia,
Vous avez commencé le programme dans un très bon état d'esprit qu'il faut entretenir.
Je crois comprendre que vous n'avez pas de réel problème de poids mais plutôt un problème avec la restriction. Et que vous avez très peur de grossir. Il faut donc que avanciez lentement dans la réintroduction des aliments riches, conjointement avec votre travail sur les sensations alimentaires. Prenez bien le temps de découvrir la faim, la satiété, le rassasiement, la dégustation...
Vos sensations sont votre garde-fou. Ce sont elles qui vous permettront de vous stabiliser à votre poids d'équilibre et de sortir de la restriction. Mais il faut avancer prudemment pour ne pas déclencher d'EME. N'hésitez pas à prendre plus de temps pour travailler chaque étape et chaque sensation.
Vous aurez des hauts et des bas avec probablement un retour des EME. Ce n'est pas parce qu'elles ne se manifestent pas qu'elles ont disparu. Dans ce cas, pas d'affolement. Il n'y a rien d'anormal. Elle seront nettement moins fortes si vous vous y attendez et si vous avez déjà mis en place de la régulation. Les conséquences sur votre poids seront minimes ou nulles. Et vous pourrez plus sereinement les travailler.
Votre approche de l'activité physique est excellente. Elle doit contribuer à votre épanouissement et ne pas être un instrument de contrôle.
Bravo pour ce beau départ.
A très bientôt.
Bonjour
voila plus de deux mois que je me suis inscrite et j ai la sensation désagréable de devoir tout recommencer ,je veux dire comme si j avais fait les etapes qu à moitié ,je relis tout mon parcours et il me semble que certaines phrases ou etapes je les ai juste survolées ou mal faites
tout cela m angoisse mais je suis certaine que cela vient en partie de mon perfectionnisme que faire? s autoriser à refaire certaines parties , Dr Z m a conseillée de rester plus longtemps sur l exercice de la faim ,tout cela me panique , le temps qui passe ne pas avancer ,revenir sur certains exercices ....? Ne pas avoir intégrée tout et oui tout ou rien
si vous pouvez me dire que faire ,je sais que toutes ses nouvelles attitudes vont prendre du temps mais j ai peur d avoir rate quelque chose et de ne pouvoir y revenir
tout cela me rappelle la peur de manquer je tente de respirer c est difficile
lys
Bonjour Lys,
Il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur le déroulement de votre programme. Il est tout à fait normal que les choses se passent ainsi. Il n'est pas nécessaire que les choses avancent de façon linéaire. Certaines étapes nous permettent de mieux comprendre des expériences passées et d'en tirer de nouvelles leçons. Un peu comme la deuxième lecture d'un livre. On le lit différemment, avec de nouvelles découvertes.
L'étape de la faim est importante. Elle se situe en début de parcours. Mais certaines expériences ultérieures peuvent nous y ramener. En fait, on retrouve un peu de toutes les sensations dans chaque expérience. D'une certaine façon, tout est un peu dans tout. Et chaque expérience centrée sur une sensation précise peut faire progresser sur d'autres sensations qui ne sont pas la cible affichée de l'expérience.
C'est pourquoi après certaines expériences, il ne faut pas hésiter à revenir approfondir des sensations qui ont déjà été explorées.
Prenez le temps et n'hésitez pas à consolider vos acquis. C'est ainsi que vous progresserez le plus rapidement.
Bon continuation.
JP
Bonjour,
Voilà, je lis pas mal de témoignages sur ce forum sur la difficulté à amorcer une perte de poids avec la méthode LC. Je ne doute pas que ce soit possible de maigrir, mais je m'interroge simplement sur ceci : le fait qu'elle s'appelle "maigrir sans régime" ne nous fait-il pas focaliser sur l'amaigrissement au détriment du travail sur soi et de l'attention aux sensations alimentaires? Le fameux "stresseur poids" opère, et pour ma part je préfèrerais un titre comme "Finissez-en avec les régimes et mangez en paix" pour paraphraser un livre du Dr Apfeldorfer...
En fait, j'ai l'impression qu'il faut accepter de ne pas perdre de poids tout de suite, mais vraiment l'accepter, pour se concentrer sur les sensations alimentaires et la gestion des émotions. Penser à mon poids, à perdre du poids me fait compulser +++. Par contre mon objectif premier avec cette méthode est de retrouver la sérénité dans mon rapport à la nourriture.
Et vous?
J'ai acheté le livre Maigrir sans régime après avoir visité un site, Doctissimo je crois. Mais j'ai recouvert la couverture de papier kraft pour le lire dans le métro car je pensais qu'avec un titre pareil les gens allaient se dire : "Encore une grosse qui ne veut pas faire de régime, qui n'a pas de volonté pour maigrir".
Pourtant en lisant ce livre j'ai eu l'impression que l'on m'avait rendu mon intelligence : eh oui ! 750kcal de salade ou 750kcal de millefeuille c'est pareil, comme les kios de plumes et de plomb!.
Comme j'aimerais que tu dises vrai Isabellej et que cette méthode soit connue!. J'ai entendu vendredi (20/01/2012) matin à la radio (Europe1 chez JM Morandini) Pierre Dukan expliquer qu'il venait de voir des pub pour une méthode pour maigrir sans régime (je ne sais/ pas s'il faisait allusion à linecoaching ou non) et de dire "Pour qui on prend les Français, pour des imbéciles ? Comment on peut maigrir sans régime? Les Français ont du bon sens quand même ils savent que très bien que s'ils veulent maigrir il faudra qu'ils fassent attention" grrrrrrr....
J'avoue que même si depuis 7 ans que je la connais je n'ai pas réussi à perdre de poids, elle m'a permis depuis le premier jour où j'ai terminé le livre (et même en cours de lecture!) de faire la paix avec les aliments : je n'ai pas perdu de poids mais j'ai gagné la paix. Avant je pouvais hésiter à sortir, à dîner au restaurant. Heureusement tout cela est derrière moi. Ce qui est difficile c'est qu'elle demande d'écouter son corps et non pas d'appliquer bêtement une recette : manger ceci ou cela à tel ou tel moment en telle ou telle quantité. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais écouter mon corps c'est très très dur. C'est fou non ?
J'espère quand même que l'amaigrissement ou l'amincissement arrivera un jour, il faut y croire et se respecter en s'écoutant, car notre corps c'est nous.
Bonjour et tout d'abord merci pour ce précieux site, j'expérimente actuellement l'outil EME-Zen qui se révèle diablement efficace pour mes petites et grandes EME quotidiennes
Je pratique la pleine conscience deux fois par jour, ce qui me fait beaucoup de bien, mais je suis un peu perplexe pour une chose
quand mon esprit s'évade et que je me reconcentre sur ma respiration, j'ai effectivement une partie de mon esprit qui se reconcentre sur la respiration, mais, en plus, à l'étage au dessus, si j'ose dire, je continue à penser sans vraiment m'en rendre compte (du moins pas tout le temps)
c'est une pensée d'arrière-plan, qui réfléchit extrêmement vite, et notamment qui anticipe ce que je vais dire et écrire... j'ai beaucoup de mal à en prendre conscience car en même temps je suis vraiment concentré sur les sensations de ma respiration, j'ai l'impression d'être ainsi "multi-tache", comme au piano quand on joue deux rythmes différents à chaque main, et même en me centrant sur ma respiration, je réussis à continuer à m'agiter du bocal en simultané
pour l'instant j'essaie de ne pas me formaliser et d'en prendre conscience le plus possible, mais cela me perturbe un peu dans ma pratique, j'ai l'impression que cette pensée-là m'échappe la plupart du temps
CouCou Mimax!
Pour faire suite à ton questionnement, je te cite une phrase du docteur JPZ mentionnée plus haut :
Il suffit d'observer et d'accueilir sans jugement tout ce qui traverse votre champ mental. C'est simplement ça la pleine conscience.
J'en ai compris que c'était même pour la portion en sourdine à partir du moment où on réalise sa présence. Qu'en penses-tu?
Bonjour,
je viens de terminer les premiers exercices de BodyScan.
Une choses est clair, je ressens des sensations... assez neutres, et finalement, l'essentiel des sensations vient du contact de mon corps avec.... le sol, la chaise, ou alors le contact de ma peau contre ma peau pour les cuisses, ventre.... L'exercice me parait bien long !
J'ai donc une certaine curiosité à ce sujet : pas ou très peu de sensations à l'intérieur du corps. Si je compare ces séances aux petits moments que je me donne régulièrement (20-30 min) ou je fais une série d"exercices qui sont des postures, strechings, glanés sur des videos de yoga, j'ai l'impression de prendre d'avantage conscience de mon corps, de l'accepter, de l'aimer, apres ces moments ou je ressent les sensations intérieurs dues principalement aux mouvements des muscles. Ces petites séances de yoga (s'il faut les nommer) sont un réel plaisir, j'ai envie par la suite de me concocter un bon plat, riche en bonnes sensations, et prendre vraiment soin de moi, de mes envies. Probablement parce que lors de ces etirements etc je me réapproprie mon corps en en sentant les différentes parties.
Ma question est donc sur la fonction première du Body Scan : est elle de se réconcilier avec ce corps, de l'aimer ? de mieux le ressentir ? dans ce cas, les petites séances de streching/yoga que je fais peuvent elle avoir le même role ?
Merci de votre réponse.
PS : côté pratique, étant donné que je ne peux pratiquer le body scan que chez moi avant ou après une journée de travail, le fait de faire des etirements ne me demande pas plus de temps, ni de contraintes.
Et je vous souhaite une très bonne journée !
Line
Bonjour
Je suis assez d'accord avec vous : les seances de body scan sont un peu longues mais je les fais consciencieusement et j'ai remarqué que ça me permettait de repérer les effets physiques des émotions.
Et si je repère les effets physiques, ça me permet de repérer l'emotion et de la laisser passer ... C'est assez curieux comme phénomene mais tres efficace. Surtout que (comme pas mal d'entre nous j'imagine) j'ai une tendance marquée à refuser mes émotions et ça, ça fait un peu comme le couvercle sur la casserole d'eau bouilante : au bout d'un moment ça déborde en EME ...
Je ne crois pas que les étirements apportent cette conscience des effets physiques des émotions : par contre ça apporte autre chose, et donc l'un n'empeche pas l'autre je suis bien d'accord.
Mais peut etre le body scan n'a til pas du tout ça comme objectif ?
En tout cas bonne journée à tous
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Pas de problème, c'est un plaisir pour s'entraider!
Remarque, je n'ai pas vu cette info sur mon premier carnet non plus. Peut-être vient-elle plus tard... Il y a tellement de choses au début que je ne dois pas avoir tout vu de teoute façon hihi.