La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Plus j'avance dans le programme plus j'ai de mal. je fais des pauses, de plus en plus longues, entre chaque exercice. Et surtout, en phase EME, je choisis sciemment de manger trop plutôt que la RPC.
Pas toujours. Et sûr qu'après un temps de RPC souvent l'EME est appaisée. Mais alors je me sens si vide...
J'ai toujours cru que ces phases compulsives me pourrissaient la vie. J'ai fait un long travail psy pour essayer d'en sortir. Et là, alors même que l'outil est à portée de main il est parfois, le plus souvent, plus "facile" de manger trop que respirer.
Pourquoi diantre ai-je si peur de mes émotions ?
Rebonjour,
J'ouvre un autre sujet pour cette nouvelle demande car je suis un peu perdue en fait! J'en suis donc au stade du carnet alimentaire mais je me demandais si c'était la seule chose que j'avais à faire, cad je dois juste noter mes prises alimentaires mais rien faire d'autre ou je dois quand même commencer à essayer de ne manger que par faim?
De plus dès qu'on mange un truc on doit le noter? Car ca m'arrive de manger un bonbon toutes les 10min par ex?
Je me perds un peu en fait! on doit accomplir des défis aussi c'est ça?
Merci d'avance
Bonjour Clara2115,
j'avoue que j'avais été très déçue en lisant un des livres du Dr Z d'apprendre la vraie définition de la gourmandise... être gourmand c'est réserver l'aliment qu'on préfère ou qu'on adore pour le moment où on aura faim, se le garder pour plus tard et pas le gloutonner n'importe quand sans faim... ça fait bizarre au début....
mais en fait il a raison, la gourmandise c'est aimer se faire plaisir et tu verras, le plaisir est vraiment décuplé quand on mange en ayant faim, c'est incomparable !
manger des bonbons toutes les 10 minutes, c'est malheureusement ce qu'il appelle de la gloutonnerie ;-) et j'avoue que ça ne m'avait pas plu à l'époque de me faire traiter de gloutonne ;-)
surtout sois patiente, la clé de la réussite c'est la patience... Prends le temps de suivre les étapes une par une, ça vaut le coup !
Bonjour,
Pour une fois que j'étais motivée pour faire mes exercices forme.... grrr!!!
Ca fait plusieurs fois que je n'arrive pas à faire l'exercice parce que mon ordinateur rame à charger, du coup le coach s'interrompt toutes les 5 secondes, c'est rageant!
J'ai essayé de faire en sorte que l'ordinateur charge l'exercice : j'ai lancé l'exercice, puis j'ai fait pause, puis j'ai vaqué à mes occupations 5 minutes et ai démarré l'exercice. Pas d'interruption pendant 2 minutes, puis à nouveau toutes les 5 secondes...
Y a-t-il des solutions??
Merci d'avance
moi aussi ça m'est arrivé
bon du coup je finissais l'exercice toute seule, sinon on tient des heures la position!!!!
ça s'est arrêté, et puis hier il s'est carrément arrêté totalement (en plein effort!)
Bonjour,
Cela fait quelques jours que je commence les exercices de pleine conscience....j'ai beaucoup de plaisir à les effectuer, mais mon problème est que j'ai tendance à oublier de les faire. J'ai eu par exemple des journées bien chargées (même pas le temps de venir sur le site) et du coup j'oublie parfois mes défis où les exercices de pleine conscience....
Qui aurait une idée pour m'y faire penser chaque jours ? Je peux difficilement instaurer un rythme régulier le matin car mes horaires changent continuellement et le soir....je me sens trop fatiguée.
Je suis ouverte à toutes idées lumineuses
Bejaflor
c est une très bonne idée m m s cela va m aidée merci jai bien du mal a etre réguliere alore encors merci
Bonjour Clara et benvenue sur LC
Je pense que tout le monde commence par un carnet découverte, qui te permet de savoir un peu où tu en es par rapport à tes sensations alimentaires et qui va te permettre ensuite de voir ton évolution.
La respiration en pleine conscience vient en effet après ce carnet découverte (elle est apparue pour moi dans les outils vers le jour 8 et j'ai une la phase dans le programme juste après le premier carnet)
bon démarrage!!
Nikaia
Bonsoir Docteur,
Je vous remercie pour votre réponse et votre interêt. Je suis suvi depuis de longues années par un psychiatre qui a réussi à me faire guérir à prirori presque en totalité de mon stress post traumatique. Pour résumé par exemple, je ne fais plus ou presque plus de dissociation (dissociation lié au stress de l'enfant et pas en rapport avec la dissociation de l'adulte). C'est pour cette raison que mon médecin m'amène petit à petit à des choses plus légères et entre autre à m'occuper de mon corps. J'ai fait des séances d'EMDR, j'ai rencontré Martine NISSE, je suis p$et à me regarder bien que cela soit difficile. Mais j'ai une grande chance..., c'est d'avoir construit une famille, d'avoir un travail, une super équipe de soignants, une femme adorable et de sucroit medécin généraliste, des enfants etc etc et beaucoup de ténacité. Cet accès à la partie "traitement des troubles alimentaires" est faite en parallele avec une mise en oeuvre en pratique de séances de sophrologie, relaxation, ce qui il parait peut être compliqué pour mon style de profil. J'y crois car en fait, pour une fois, je me dis ENFIN, plus de régime mais je vais vivre. Apprendre à ressentir sa faim , ses émotions est une aventure qui ne m'angoisse pas et de plus, j'ai enfin compris que vous n'étiez pas là pour me juger, me dévalorise mais m'aider.
MERCI.
Bonjour,
Il m'est arrivé une expérience étrange : à la fois jubilatoire et perturbante.
Mon conjoint est partit pour 4 jours. En général quand je me retrouve seule, je fais un peu comme je le sens : grosse liberté pour tout (horaires, repas ...), un peu comme une ados que les parents laisseraient seule à la maison ! (Non mais en fait, il faut comprendre : nous vivons et travaillons tous les 2 à la maison et nous faisons même parfois nos rdv profesionels ensemble, bref, du 24/24 h ! Alors des fois j'aime bien retrouver un peu ma solitude, hormis entre 6h et 8h du matin !).
Arès son départ, à l'heure habituelle de mon encas (un truc que j'avais réussi à réguler toute seule : l'apétit prévisionnel pour le déjeuner ... bon, c'est à partir du déjeuner que je ne gère plus rien sur mes repas !), je me lache totalement. Pas par sentiment d'abandon, non, parce que je suis libre ! Mais c'était totalement compulsif : je ne maitrisais rien !
Je ne panique pas en me disant que de toutes façons, vu que je suis seule, je mangerai quand j'aurai faim et que si je fais mon repas à 10h du matin c'est pas bien grave (je ferai mon diner à 16 h !) ...
Je sors ma boîte de crème de marron (mon aliment réconfort) qui est entammée depuis presque un mois et à laquelle je n'ai pas touché depuis le début du programme (jamais eu envie ... bon il me restait des marrons glacés de noël, ça explique peut être un peu), le fromage blanc, la cuillère, le bol ... et puis non ! Finalement ça ne me fait pas très envie, j'ai plus envie de trucs salés : je range tout en me disant que j'en mangerai plus tard si j'ai envie.
Je tape dans 2 ou 3 trucs (fromage ...) de manière tout aussi compulsive, debout devant le frigo, en mangeant super vite (je mange toujours super vite). C'est super bon et ... je m'arrête quand je n'ai plus faim : plus rien ne me fait envie !
D'abord c'est la première fois depuis le début du programme que j'arrive à m'arrêter alors que je n'ai plus faim (sur des choses qui à priori me faisaient envie), donc : petite victoire ! (ou très très grosse victoire, en fait !)
Mais la sensation d'avoir fait une sorte d'EME jubilatoire est assez bizarre. Et en même temps j'ai la sensation que c'est parce que j'ai totalement lâché prise (y compris face à une compulsion, je n'ai pas tenté de faire de PC, rien, j'ai juste écouté et accepté mon envie du moment).
Donc, je ne sais pas trop à quoi attribuer cette expérience.
D'autant que je n'ai absolument pas l'impression d'être en restriction le reste du temps : certes j'essaie d'avoir un rythme de vie reativement régulier (mais en travaillant tous les 2 à la maison, sans enfants, c'est un peu important de se fixer des choses, sinon, on fait vraiment n'importe quoi, genre bosser 18h/jours en oubliant de manger et sans prendre de pause ni de repos, bref, le genre de choses qui ne tiennent pas sur la durée !) mais bon on est quand même très souples (heure de repas quand on a faim, sauter un repas si on n'a pas faim, menus adaptatifs selons nos envie ...).
Et si je suis en restriction et que je n'en n'ai pas conscience, je fais comment pour lâcher prise ?
(si c'est un peu long et inutilement verbeux, veuillez m'en excuser ;) ).
Révélation : donc ce qui m'a perturbé, c'est en fait un comportement normal ... et bien la route est encore longue !
Merci pour votre réponse. Il faut avouer que le programme est assez perturbant pour moi, j'ai beaucoup d'inconfort à écouter mes sensations alimentaires, finalement. Les choses simples et évidentes sont parfois si difficiles !
Je crois que je ne sais tout simplement pas encore vraiment identifier les EME (à part peut être celles liées à l'ennui que je sais à peu près maitriser et accepter -un peu de PC à ce moment-là, m'aide d'ailleurs bien), j'avais même l'impression de ne pas en avoir en démarrant le programme et ne pas être concernée, en fait ... il semblerait bien que si.
Bonjour,
je me trouve confrontée ce soir comme assez souvent ces derniers temps à ce problème:
d'un côté, je ressens le besoin impulsif de me preparer un thé vert sucré ou un chocolat chaud pour me mettre devant mon ordi pour travailler... souvent, je ne finis pas ma boisson d'ailleurs,
et d'un autre côté, je n'ai absolument pas faim, et du coup, je commence à culpabiliser avant même d'avoir mis la boisson à chauffer!
Que faire?
se sevrer de cette habitude? satisfaire cette envie?
Bonjour Papaye971,
Si, il s'agit d'une EME, où tu peux choisir en pleine conscience sans culpabiliser de te réconforter en mangeant...
Bonne suite sur LC !
Bonjour et merci beacoup d'avoir créé ce site. J'aime l'humanité, l'intelligence et le bon sens qui règne ici. Rien que ça est une thérapie en soi!
Voilà, j'ai beaucoup hésité à poser cette question car moi même je ne sais pas trop encore comment appréhender cette idée. J'ai une amie dont les enfants ont été diagnostiqués précoces. Alors je sais, ça semble être le sujet à la mode mais ses propos ont fait écho en moi et je m'y suis alors interessée.
Ce que j'ai compris, c'est que les personnes précoces tendent à développer une intelligence émotionnelle et donc une hypersensibilité souvent mal maitrisée, et qui semble de par le fait, entrainer parfois des troubles-encore mal reconnus- dont des troubles alimentaires.
Ces diverses lectures m'ont beaucoup touchée car depuis des années, mes émotions me pourissent la vie. C'est simple, j'ai la sensation d'être toujours en décalage avec les autres. Je me sens constamment envahie par ce qui m'entoure, les bruits, le comportement des autres. Je me décris comme une handicapée émotionnelle et j'ai l'impression qu'avec l'âge c'est de plus en plus présent. Mon empathie, trop importante m'empêche de laisser émerger mes émotions à moi. C'est à dire que je comprends tellement la personne en face que j'oublie que sa position devrait me mettre en colère et c'est seulement qq temps plus tard que la colère monte. Je dois d'ailleurs passer certainement pour une personne faible et sans opinion. Les rares fois où je me met en colère, c'est uniquement quand je me sens dans le juste, quand j'ai vérifié toutes les données. Et c'est de toute façon toujours pour les autres, rarement pour me défendre et bien souvent dans le cadre professionel, pour soulever le cas d'un patient par exemple. Tout ça est extrêmement frustrant.
Depuis des années en bonne infirmière psy que je suis, je rationnalise ces difficultés: je me sais anxieuse, encline à la procrastination. Alors je me culpabilise, me secoue dans tous les sens pour être plus combative, plus comme ci ou comme ça. Je ne suis jamais en paix avec moi même et constamment insatisfaite.
Et quand j'ai lu ces livres, j'ai eu l'impression qu'on racontait ma vie. J'ai senti sur le moment un vrai soulagement, comme si enfin j'avais l'explication à ce que je suis. Mais c'était évidemment trop simple et depuis, je rationnalise à fond, et je m'empêche d'aller plus loin dans cette démarche. J'imagine que tout le monde peut se reconnaitre dans la précocité, peur de l'échec, pensée éparpillée, hypersensibilité, profond sens de l'injustice, etc.. Qui ne peut prétendre être comme ça?
Je sais qu'il existe tout un tas de raisons pour développer des troubles de l'alimentation.
Je sais que le concept de précocité est remis en question.
J'imagine que savoir ou pas que l'on est précoce ne change pas grand chose au travail que je fais ici.
Je sais que je risque de me fourvoyer et que c'est peut être même une attitude d'évitement quant aux vraies raisons de mes comportements.
Je déteste mettre les gens dans des cases, mais je me dis aussi que si vraiment on peut reconnaitre la précocité, on peut reconnaitre qu'il existe tout un tas d'intelligence, et que c'est peut être l'espoir qu'un jour le système éducatif soit plus diversifié. (on peut rêver)
Mais quand même ça me travaille et au fond de moi, je me dis que peut être ça serait un élément de plus vers un mieux être? (dans la mesure où je serais vraiment concernée)
Je me dis que vous pourriez peut être m'apporter quelques éclaircissements?
Avez vous connaissance de travaux qui existeraient sur un lien entre la précocité et les troubles alimentaires? (dans la mesure où vous reconnaissez l'existence de la précocité) Pensez vous qu'il serait intéressant d'approfondir les recherches dans ce domaine?
Et enfin LA question à 100 000 dollars à laquelle il est sans doute difficile de répondre. Est ce que je dois aller au bout de cette piste, quitte à me casser les dents, mais au moins être au clair avec ça?
J'espère que mes questionnement ne dévient pas trop du sujet du forum, et si c'est le cas, je m'en excuse. Mais ça fait plusieurs jours que j'écris ce mot et que je l'efface, pas peur des réactions et ce matin, je me sens d'affronter tout cela. Au cas où, il y a la RPC, n'est ce pas?
Merci d'avoir lu mon loooooong texte.
Merci beaucoup de votre réponse rapide. Bon week end à vous!
On est jeudi matin, contre toute intuition de ma chef au boulot, je me prepare pour aller bosser...
Je suis belle, haute en couleur, un peu de maquillage, et l'air beaucoup plus serein qu'hier.
J'ai encore fait une insomnie de 4h à 5h du matin à peu près. C'est la deuxième!!!! alors qu'en général je dors bien, mais ça s'explique par la période difficile que je traverse au travail! (un travail qui me plaît énormément!!!, ce qui me perturbe c'est la méthode de management de ma chef...)
Le plus étrange c'est la sensation hyperdésagréable que je ressens au fond de la gorge, ce n'est pas une sensation de faim.
Elle dure depuis hier aprem: en fait, j'ai accompagné mes filles à la natation, je ne me sentais pas de nager, par manque de sommeil, et je me suis assise sur les gradins, et machinalement j'ai pris la pomme qui était dans mon sac sans même me demander si j'avais faim ou pas: je m'en suis rendue compte dès la première bouchée: je n'avais pas faim, clairement! mais je n'ai pas déposé la pomme, pour plusieurs raisons: une pomme ça s'oxyde très vite, peur de gaspiller, ensuite et surtout une maman près de moi avec qui je discutais... je voulais certainement pas qu'elle me prenne pour une folle!!! looool
Mais depuis, j'ai la sensation désagréable d'un truc dans l'oesophage: comme si je n'avais pas bien avalé le dernier bout qui reste coincé au fond.
Sur le coup, j'ai interprété ça comme du trop plein! la sensation d'avoir trop mangé.
Le soir à la maison, cette sensation persistait... quand mon mari m'a proposé des chips, j'en ai pris peu, mais j'en ai pris, comme si je niais cette sensation, j'ai encore mangé sans faim, et idem au dîner: j'ai rempli mon carnet de la satiété, et j'ai vraiment identifier la raison de cet exces par une culpabilité d'avoir manger, en plus assez vite, alors que je n'avais pas faim! à la manière d'une compulsion, cependant, les quantités n'étaient pas grandes!!!!
Cette nuit, je me suis réveillée à 4 h du mat, et de nouveau je ressentais cet inconfort: comme si j'avais tellement mangé que mon oesophage reste ouvert!
Pourtant les heures sont passées depuis!
Là il est 8h15, et par surprise, j'ai ressentie parallèlement à cet inconfort la sensation de faim par un creux à l'estomac très net vers 7h45, et j'ai fait une séance de PC: je démarre l'expérience de faim retardée, qui ressemble très fortement d'ailleurs à l'expérience de découverte de la faim.
C'était net, j'ai faim, ce n'est pas une grande faim, mais comme j'ai l'intention de graduée cette expérience, je patiente juste le temps d'écrire ce message, puis je referrai de la PC, et je pense manger après.
Par contre je ne comprends toujours pas cette sensation désagréable au fond de ma gorge qui persiste...????
Merci pour vos réponses...
Apparemment cet inconfort s'est déplacé:
j'ai les boyaux en compote... je me demande si j'ai pas tout simplement un début de gastro!!!!! car j'ai eu des nausées, mais je ne vomis jamais! ET je suis remplie de gaz!!!!
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Tout comme Pomdereinette, je peine avec les EME... Je m'efforce de faire des pauses dans la journée, toutes les 2 ou 3 heures, pour faire baisser une tension émotionnelle qui me semble permanente...
Et en effet, je me dis aussi qu'il doit y avoir une peur de l'inconnu.
Avec les exercices de pleine conscience, j'ai découvert en moi des traits de personnalité qui m'étaient inconnus jusqu'alors. Ou, en tout cas, je devais bien me les cacher. Et là, tout est ressorti. C'est difficile de se regarder aussi honnêtement dans un miroir ; et ce regard va bien au-delà du physique et du surpoids.
Conclusion, moi aussi j'avance en pointillés. Les pauses sont longues entre chaque étape, les exercices prennent du temps...
En fait je trouve ce cheminement extrèmement enrichissant mais aussi très bouleversant, parfois...