La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
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Que de mois à faire des exercices, à remplir des carnets, à vous lire, vous interroger, m'interroger, à répondre aux uns et aux autres. Et rien, ou presque.
Je ne suis pas découragée, je crois dur comme fer que je vais y arriver, que vous êtes dans le vrai. Je vous lis depuis des années, parle de vous autour de moi (ma belle-soeur m'a écouté et vient de perdre une dizaine de kilos rien qu'en s'écoutant, justement, sans trop de difficultés) et défend bec et ongles votre "méthode". Et je suis là avec mes kilos en trop. Et pas 4 ou 5.
C'est ce que je disais à une autre membre du site, je comprends, j'intègre, j'ai même parfois expérimenté, mais je n'arrive pas du tout au quotidien à m'y mettre complètement. C'est toujours, je m'y mets demain, et quand demain arrive, rien n'est plus urgent, important que de manger.
La réponse ? L'EME-Zen, mais quand j'ai furieusement envie de manger, je n'ai pas envie sur le moment de pratiquer l'EME Zen.
C'est pathétique.
J'entends aussi les concepts de tout ou rien, d'indulgence avec soi, d'acceptation de son corps. Je n'y ARRIVE PAS.
Je viens de lire un sujet où vous parlez (Dr Apfeldorfer je crois) d'une souris qui tourne en rond dans sa cage. C'est cela. Je suis une souris dans sa cage. Qui voit les portes de sortie mais ne les prend pas.
Merci de m'avoir lue.
Là j'ai juste envie de pleurer, marre aussi que mes enfants ne connaissent de mon visage qu'un visage obèse.
Amitiés.
Emmanuelle.
Normalement, quand tout va bien, nous sommes capables de faire deux choses à la fois quand nous mangeons : prêter attention à nos sensations alimentaires, et prêter attention à la conversation (et parler, mais pas la bouche pleine…)
Tel est le « repas français », devenu un objet de musée puisqu’inscrit au patrimoine mondial par l’Unesco !
On appelle cela manger en attention partagée.
Mais en début de parcours, nous ne vous le conseillons pas. Mieux vaut vous centrer sur vos sensations alimentaires autant que possible.
Cela signifie se recentrer sur soi, et ne pas porter principalement son attention sur l’autre, sur sa conversation, sur son comportement alimentaire à lui.
Et ce d’autant plus que nombre de personnes en difficulté avec leur poids et leur comportement alimentaire sont, ce que j’ai précédemment nommé, « hyperempathiques » : elles s’oublient pour se centrer sur l’autre. Ou on pourrait dire, elles se centrent sur l’autre pour s’oublier, car cela vient en premier lieu d’un défaut d’estime de soi.
En résumé : mangez en pleine conscience, en revenant sur ce qui se passe dans votre bouche. Quand votre attention n’est plus sur votre bouche, ramenez-la sur vos sensations alimentaires, encore et encore.
hello à tous et toutes,
voila je suis arrivée à l'étape de la bonne faim. et j'ai l'impression de ne plus savoir ce que c'est. je suis assez perturbée d'ailleurs par l'exercice proposé.
ma coach m'a dit que sans doute j'avais peur de la faim et de faire une eme. c'est vrai dans un sens.
elle me dit donc de faire cet exercice quand même. (oui je voulais pas le faire j'avais l'impression que j'allais perdre tous mes acquis). elle m'a dit aussi que surement je ne mange pas à ma bonne faim mais deja à une plus grande faim.
pour cet excercie on doit tester une fois de manger à une petite faim, une fois une bonne faim et une fois une grande faim.
moi depuis le début du programme j'essaye de manger quand mon ventre gargouille. c'est donc plus un "bête" creu dans le ventre et j'ai pas encore mal de tête ni des vertiges. je pensais donc que c'était une bonne faim. mais la coach a l'air de remttre ca en question. d'ou mon post car en fait sur le site on peut trouver les "symptomes" d'une petite faim et d'une grande faim mais il n'y a rien pour la bonne faim.
du coup pour vous, comment sentez vous la bonne faim? quels sont les signes, les sensations?
merci d'avance pour vos réponses.
A Chatoyante et nenef,
Je suis vraiment contente que mes propos puissent vous soutenir....Comme tous ceux que je lis et qui me servent pour mes exercices à moi. La générosité, ici, circule et j'aime.
Ceci dit, je voulais juste rappeler, pour ne pas vous induire en erreur, que j'ai donné mes définitions en interrogeant mes ressentis, des différentes faims. Ce n'est pas LA vérité...Peut être que les docteurs ne seraient pas d'accord avec moi.
Bises du soir,
Lorrraine
Il y a ce que le programme te propose et ce que tu as envie de faire.
En vous lisant, je me rends compte que j'ai pris des libertés avec le programme. Celui-ci me propose après 3 semaines le carnet de la faim et moi je potasse le body scan que j'ai découvert par moi-même à fouiner un peu partout sur le forum et au gré des blogs. Et je m'y retrouve.
Ce programme, tout programme qu'il est, est tout de même drôlement bien adapté aux particularités d'un grand nombre. Etonnant et très encourageant.
Bonjour,
Je suis la méthode depuis début septembre et j'en suis très contente. Je trouve que j'ai fait des progrès inespérés en termes de comportement alimentaire. Je n'ai plus beaucoup de compulsions, je suis plus attentive à me faire plaisir quand je mange et je commence à pouvoir laisser de la nourriture quand c'est trop. Et puis surtout, le forum m'apporte une chaleur humaine réconfortante et dynamisante. Bref, je suis très contente mais... je ne maigris pas.
A vrai dire, je suis incapable de dire mon poids car ma balance est nulle : si on se penche en avant, on gagne 5 kg, si on se penche en arrière, on en perd 4, et là, les piles viennent de lâcher, donc je ne me pèse pas! Mais je vois bien d'après mes vêtements que je stagne (ce qui est déjà bien).
C'est vrai qu'avec les régimes, on est habitué à perdre vite et beaucoup. J'étais très douée pour ça (3 kg/semaine). Là, je me dis qu'avec 40 kg au-dessus de mon ancien poids de forme, je ne peux tout de même pas être à mon set-point. Sur au moins 100 kg, il doit bien y avoir moyen d'en perdre quelques-uns. C'est long, j'ai envie de voir un résultat, même petit.
Est-ce que d'autres sont dans ce cas?
Merci et bonne journée!
Bonsoir Jacquie,
Bienvenue sur linecoaching. Ce site est super! L'équilibre alimentaire se fait sur la semaine donc se peser deux fois par jour ne te servira qu'à te mettre la pression. Mieux vaut raisonner en terme de qualitatif, et estimer ton avancée selon tes progrès en matière de comportement alimentaire. Et chaque progrès compte, même petit, même si on ne perd pas du poids tout de suite.
Bon parcours!
Bonjour!
Je me suis rendue compte depuis le dernier chat que j'étais sous une autre forme de restriction cognitive. Je me refusais à avaler une bouchée de plus que ma stricte satiété (ce qui ne veut pas dire que j'y arrivais!) alors c'était d'autant plus un interdit absolu dans ma tête que d'aller au resto et de me laisser aller à manger tout ce qui me fait envie. Je n'ai plus vraiment d'aliments interdits depuis un certain temps, mais d'autres interdits les ont remplacés, et c'est parfois lourd!
Depuis ce fameux chat qui expliquait qu'après un gros diner, on a qu'a attendre la faim et on ne grossira pas, j'ai l'impression de vouloir me prouver que ça marche vraiment aussi de cette façon, question de me libérer de mes derniers interdits. J'ai trop mangé à plusieurs reprises, dans des souper spéciaux avec des amies, puis j'ai attendu que la faim revienne pour remanger. (J'ai d'ailleurs trouvé que ce n'était pas si agréable au fond d'être si bourrée, de ne plus vraiment goûter, de devoir ensuite passer des repas, mais ça m'a libéré de le faire, de savoir que si ça me fait envie, je peux; que la méthode a cette souplesse.)
Mais voilà, j'ai l'impression de ne pas arriver à y croire. Ce serait si libérateur d'arriver à maigrir en mangeant simplement quand on a faim, et même si ma tête comprends le principe, il y a quelque chose en moi qui se dit que ce serait trop beau, que ce n'est pas possible. (C'est peut-être aussi simplement la rage d'être passé à coté de quelque chose de si sain et si simple pendant des années, entourée de pseudo spécialistes qui, au final, m'ont aidé à grossir!) Je suis donc allée me peser et, alors que la dernière fiesta date de plusieurs jours, j'ai pratiquement tout repris ce que j'avais perdu depuis un mois.
Je ne sais donc plus quoi penser. J'aimerais entendre des gens pour qui ça fonctionne!
Bizarre, pour moi la faim est retardée de beaucoup quand je mange trop copieusement, mais surtout des aliments riches.... L'autre jour, je mange un burger et des frites pour le déjeuner. Je ne finis pas, mon assiette, je mange vraiment très raisonnablement et je suis très fière de moi! Eh bien, je n'ai pas eu faim jusqu'au lendemain matin. Quand je fais les exercices avec les aliments gras et salés ou sucrés, cela reporte de beaucoup ma faim, alors que les pâtes et la salade, même mangées en grande quantité ne me font pas cela. L'alcool, le lendemain (par exemple après un dîner bien arrosé) me donne l'impression d'avoir faim tout le temps. C'est fou c qu'on est différent!
Je viens de lire avec intérêt le post de Insofa « arrêt après un échec » et cela a raisonné en moi.
Ce site et les échanges avec les médecins m’ont amené à la conclusion que je suis boulimique.
Lorsque je rentre chez moi et que je me retrouve seule le week-end ou le soir, je fais systématiquement une crise alimentaire dés que j’ai franchi la porte de mon appartement.
Certes, la crise est modérée je ne vais jamais jusqu’à vomir parfois des sensations désagréables qui apparaissent due à une alimentation importantes.
Je mange pour combler un vide de solitude.
J’ai passé les fêtes de Noël avec mon ami et ma famille, j’ai géré mon alimentation et j’ai été attentive à mes sensations ( il reste encore du travail à faire )
Depuis début janvier je me retrouve seule et je suis incapable d’arriver à obtenir des sensations de faim et je bloque sur le programme depuis 3 semaines (j’en suis à l’étape je découvre la faim)
J’ai travaillé beaucoup avec hypnose sur des points douloureux le deuil, l’abandon et cela m’a beaucoup apporté et je me sens beaucoup mieux avec moi-même, mais tout ce travail n’a pas réglé le comportement alimentaire.
La psychothérapeute qui m’a suivi ma dit vous vous retrouvez seule et vous le vivez mal, c’est normal cela fait parti du comportement humain. Je ne peux plus rien faire pour vous….
En lisant, la réponse du Docteur Apfeldorfer au post de Insofa, je découvre que le programme n’est pas fait pour les boulimiques.
J’ai mis beaucoup de chose en place l’hypnose, les séances avec des thérapeutes, le yoga du rire, le tai chi chuan et la méditation. Toutes ces activités m’ont apportée mais j’ai toujours nourri l’espoir que tout ce travail me permettrait enfin de me libérer de ce comportement alimentaire qui « me bouffe la vie ».
J’ai vraiment l’impression d’être devant une situation d’échec, et ne pas en voir l’issue et ça fait mal…
Merci pour vos réponses qui me permettent de mettre de l’ordre dans ma petite tete.
Parfois les idées se bousculent trop vite, une baisse de moral une fatigue et je n’arrive plus à être objective dans mes idées.
J’ai revue ma psy, et lorsque j’ai abordé le besoin de travailler la souffrance due à la solitude.
Nous l’avons donc abordé par hypnose la semaine dernière, je pense qu’il y a encore du travail à accomplir.
Je suis boulimique, j’en prends de plus en plus conscience, je l’accepte je l’observe et c’est difficile de travailler et de faire face à cette situation.
J’ai travaillé beaucoup de chose autour mais le comportement alimentaire est difficile à aborder, d’ailleurs je me demande si je n’ai pas une fâcheuse tendance à l’éviter.
Je travaille tout les à cotés, ce qui m’apporte beaucoup et me permet de régler pas mal de chose, mais je n’ai pas encore réussi à affronter le comportement alimentaire, comme si j’évitais le nœud du problème.
Je bloque sur mon programme depuis le début janvier, j’en suis à l’étape je découvre la faim.
[D'abord, pardon si je me répète, j'ai tenté de poster cette question pour le chat de cet après-midi mais j'ai l'impresion que ça n'a pas marché...]
Je n’ai pas encore réussi à bien me mettre à la RPC, parce que j’ai du mal à trouver un moment à moi dans la journée… entre temps, il me semble avoir lu quelque part sur le site qu’on pouvait éventuellement remplacer les séances de RPC par de la marche méditative, une activité qui collerait beaucoup mieux avec mon style de vie. Pourriez-vous m’en dire un peu plus à ce sujet ? S’agit-il de faire exactement comme pour la RPC mais en marchant… ? Par ailleurs, une séance de 30 min de piscine, moment où je ne pense à rien d’autre qu’à mes mouvements dans l’eau et à ma respiration, pourrait-elle être considérée comme une variante de RPC ? Merci beaucoup pour vos réponses !
Merci pour vos remarques. Vous avez bien raison de dire que quand on veut réellement quelque chose, ce n’est pas si difficile de trouver 5 minutes pour le faire dans la journée. Pour le moment, je n’ai fait que 3 séances vraiment réussies de RPC, et j’ai à chaque fois ressenti des choses très fortes, et pas forcément négatives.
Mais je constate effectivement que mille raisons sont bonnes pour ne pas m’y mettre, ce qui me fait penser que c’est une étape essentielle dans cette démarche. Je vais essayer de me faire violence la semaine prochaine car comme on dit, les choses deviennent des habitudes une fois qu’on les a faites tous les jours pendant 21 jours :)
Bonjour,
Tout est dans le titre, fan absolue depuis des années des deux grands Messieurs que vous êtes, je viens de découvrir ce site et de m'y inscrire... Avant de m'apercevoir que je n'étais pas censée le faire enceinte...
Or, je suis à 24 semaines de grossesse!... Mais c'est justement pour cette raison que je errais sur internet à la recherche d'informations sur la façon de gérer mon poids, mes travers alimentaires dans ce contexte particulier qu'est la grossesse... En effet, j'ai pris énormément de poids les deux derniers mois - 5kg par mois, en partie attribués à de la rétention, mais tout de même - , et je suis particulièrement angoissée par l'idée de poursuivre sur cette lancée... Mon gynécologue m'a mis en garde, me suggérant "d'arrêter le chocolat"... mais ça n'est pas aussi simple...
J'ai un lourd passé de mangeuse compulsive, suite à un régime imposé à mon adolescence (viande + poisson + fruits + légumes et basta), régime très efficace (de 97kg à 65) mais qui m'a explosé à la figure quelques années plus tard, lors que j'ai perdu mes parents à 10 mois d'intervalle... Depuis, les aliments tabous sont les maîtres de mon existence... J'ai réussi à retrouver un équilibre durant plus de dix ans suite à la lecture de "Maigrir sans régime", qui a été une révélation... et à la rencontre avec celui qui allait devenir mon mari... Sans régime, j'ai perdu 16 kilos et suis restée des années à mon poids de forme... Même ma première grossesse n'a pas perturbé cet équilibre: 19 kilos pris, mais perdus ensuite. J'avais le sentiment d'être connectée à mes envies... Entre temps, j'ai commencé la course à pieds, couru un marathon. De quoi me rendre très fière de moi, l'ancienne boulotte devenue - même si j'en doutais alors - une belle femme aux formes généreuses mais équilibrée...
Et puis une remarque d'une collègue sans doute elle-même en lutte avec son corps dans un milieu professionnel où l'apparence a beaucoup d'importance a suffi à enrayer à nouveau l'harmonie... une dizaine de kilos pris avant que je réalise ce qui se passait... Et puis une fausse couche et cette nouvelle grossesse... que je vis beaucoup moins bien que la première sur le plan de l'apparence de mon corps et de mes comportements alimentaires...
Je ne voudrais pas attendre d'accoucher pour entamer cette reflexion, d'une part pour mon apparence mais aussi et surtout parce que j'ai peur que mes compulsions qui refont surface parfois ces temps-ci ne nuisent à mon bébé... C'est pour cela que je suis venue à vous...
Que me conseillez-vous? Suspendre mon activité sur ce site? La restreindre à certains aspects du travail exigé? Merci de me répondre.
pour te répondre yanaelle
lors de ma premiere grossesse, une fois bébé né, de retour de la maternité je faisait -11 ou -12 kilos que 9 mois plus tot
pour la seconde, je devais etre à -5 kilos
c'est une chose de juste mieux respecter ses besoins: sensations alimentaires, ou pour ma part avoir tellement souffert de nausées, et acidité gastrique que je vomissais x fois par jour, et donc avoir maigri
et c'en est une autre que de se mettre volontairement au regime strict pr perdre au moins 20 kilos en 9 mois !! comme le voulait ce fameux gynécologue
ne t'inquiete pas !
Bonjour Clara,
Je pense qu'il vaut mieux prendre le temps de "t'installer" dans la méthode à ton rythme en découvrant petit à petit tous les outils à ta disposition, plutôt que de "partir dans tous les sens" en essayant de tout tester car tu pourrais du coup louper quelquechose d'important en t'éparpillant. Peut-être connais-tu déjà tes points faibles (par exemple, si tu es une mangeuse émotionnelle, les outils pour gérer les émotions peuvent te servir rapidement etc...) et dans ce cas tu sauras vite t'orienter vers les outils qui te feront le plus de bien. Le mieux ici en fait c'est de faire comme on le sent, il n"y a pas d'obligation et il y en a pour tous les tempéraments ;)
A bientôt!
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Petite réponse à jacquie qui écrit:
Bonjour Docteur
en fait pour résumer et si j'ai bien compris
il faut apprendre à s'aimer
S'aimer… Pas trop, quand même.
Je dirais, pour ma part, apprendre à s'accepter, se tolérer, à vivre avec soi-même.