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La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching

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La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
12 fév 2012 à 21h
Bonjour, J'en suis à "expérimenter sa faim en sautant le pt déjeuner". Deux problèmes se posent à moi: -Je pars bosser à vélo le matin; vélo à jeûn... (Y'a quand même 5 bornes) je le sens pas tellement! -Je ne fais pas franchement un métier physique mais un métier où je suis toujours debout et surtout où je ne peux manger qu'à la pause (impossible de grignoter un truc vite fait). Je suppose qu'il...

Bonjour,

J'en suis à "expérimenter sa faim en sautant le pt déjeuner".

Deux problèmes se posent à moi:

-Je pars bosser à vélo le matin; vélo à jeûn... (Y'a quand même 5 bornes) je le sens pas tellement!

-Je ne fais pas franchement un métier physique mais un métier où je suis toujours debout et surtout où je ne peux manger qu'à la pause (impossible de grignoter un truc vite fait).

Je suppose qu'il y en a parmi vous qui ont de vrais métiers physiques et qui  ne peuvent pas non plus manger que sur leurs horaires de pause.

Donc comment avez vous fait?

Merci.

En fait en l'écrivant je me dis que je ferais mieux d'essayer avant de m'angoisser. Mais vos réponses me seront quand même précieuses.

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Bonsoir Dorothée,

C'est sûr que pédaler le ventre vide, c'est pas très agréble, surtout quand il fait nuit, froid et j'en passe.

Comme le dit Joel, c'est avant tout un exercice pour nous rendre conscients des codes sociaux et du fait que parfois on mange par habitude, mais pas par faim véritable. L'exercice est créé pour nous aider à ré-identifier cette faim que l'on ne perçoit parfois plus bien.

N'angoisse pas trop avant. Prévois une barre de céréale ou des fruits secs à manger peut-être juste en arrivant à ton travail si jamais tu sens que ça ne va pas être tenable et que tu risques de voir des étoiles par manque de sucre. Mais peut-être que si tu auras suffisamment mangé le soir avant et que tu n'auras même pas faim avant ta pause du matin. 

Moi, j'apréhendais comme toi, et pourtant j'ai tout le temps de manger à la pause de 10h, mon métier est pénard. Mais je vais aussi à vélo. Ben, tout c'est bien passé. J'ai pas eu faim avant...... la pause. Et j'avais prévu le coup. Mon croissant au choc était divin ce jour-là. Depuis, ça m'arrive souvent de ne boire qu'un thé chaud au ptit déj' et de manger plus tard quelque chose de pas trop conséquent puis de me régaler au repas de midi, parce que là, j'ai vraiment faim. Mais j'aurai passé plus de 20 ans à manger le matin sans faim, parce qu'on m'avait seriné et que j'avais intégré qu'il fallait bien manger le matin sous peine de ........ tomber malade peut-être. Parce qu'il le fallait et  que j'en étais persuadée, sûrement. Ben, c'est pas vrai, voilà. Je peux fonctionner très bien, autrement. C'est pas plus compliqué que ça.

De toute façon, si ça ne te convient pas, il ne faut pas insister. Personne ne te dira rien. Tu peux ré-essayer plus tard. 

Tiens, il me vient une idée. Tu peux expériementer sur un WE, ou bien sur un autre repas ? non?

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28 déc 2011 à 16h
Plus j'avance dans l'experimentation, plus je me rend compte à quel point je suis reliée à mes habitudes alimentaires enfantiles. Depuis toute petite ma maman m'a toujours expliquer qu'il fallait finir son assiette, déjà parceque certains n'avaient pas la chance d'en avoir autant et de deux, parcequ'on ne sait pas de quoi est fait demain, la guerre, la fin du monde..Face à une maman nourrissiaire...

Plus j'avance dans l'experimentation, plus je me rend compte à quel point je suis reliée à mes habitudes alimentaires enfantiles.

Depuis toute petite ma maman m'a toujours expliquer qu'il fallait finir son assiette, déjà parceque certains n'avaient pas la chance d'en avoir autant et de deux, parcequ'on ne sait pas de quoi est fait demain, la guerre, la fin du monde..Face à une maman nourrissiaire j'ai souvent réglé mes problèmes en mangeant...

 

Et me voilà, ici, prête à affronter mes problèmes de poids autrement qu'en faisant des regimes, autrement qu'en me contraignant, me voilà à entreprendre quelque chose de beaucoup plus difficile.

 

Comprendre et résoudre mon comportement, qui à depuis trop longtemps exister...

 

Pourquoi est-il aussi difficile de ne pas finir son assiette?

Pourquoi ai je autant de mal?

Et surtout comment faire pour les résoudre?

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merci pour ces messages très intéressants

 

 

et au fait, 

"pourquoi le ciel est bleu"  est le titre d'un très beau livre

de christian signol (écrivain rural du sud-ouest, bien connu)

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12 fév 2012 à 10h
Bonjour, Il nous est souvent conseillé de prendre une petite collation quand on commence à avoir faim. Mais je ne comprends pas bien l'intérêt. Est-ce qu'il s'agit de nous faire patienter avant de pouvoir prendre un repas correct? Ne vaut il pas mieux attendre de prendre son repas? Mon problème, c'est que lorsque j'ai faim, je ne peux pas me contenter d'une collation. Je n'ai pas du tout l...

Bonjour,

Il nous est souvent conseillé de prendre une petite collation quand on commence à avoir faim. Mais je ne comprends pas bien l'intérêt. Est-ce qu'il s'agit de nous faire patienter avant de pouvoir prendre un repas correct? Ne vaut il pas mieux attendre de prendre son repas? Mon problème, c'est que lorsque j'ai faim, je ne peux pas me contenter d'une collation. Je n'ai pas du tout l'impression d'être rassasiée! C'est super frustrant! Est-ce qu'une collation est censée nous rassasier? Ou juste nous faire patienter? Moi, à la limite, je préfère avoir faim davantage en attendant de pouvoir prendre un vrai repas, que de me frustrer en me contentant juste d'un petit quelque chose... Ou bien est-ce qu'il faut prendre cette collation au tout début de la faim, quand on a une toute petite faim?

J'ai essayé hier, j'ai pris un petit goûter sur le tard, vers 17h30, parce que je savais que j'allais dîner tard, mais j'avais déjà hyper faim, et ça ne m'a pas franchement calmée!!!

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Cette histoire de collation est en lien avec le travail sur les différentes faim que l'on découvre au fur et à mesure dans le programme. Il y a la petite faim, la bonne faim et la grande faim.

Notre consommation au moment de la faim dépend du type de faim. POur ma part attendre une trop grande faim est la garantie de manger au final trop vite, trop de quantités et sans bien aprécier. Donc il y a un intérêt à manger avec une bonne faim. D'ou l'intérêt des collations qui te permettent de ne pas arriver au repas afamée.

Si ta collation est soigneusement choisie d'aliments que tu aprécies. que tu la dégustes lentement en savourant en sachant que plus atrd la faim reviendra pour le repas ca ne devrait pas être une frustration. Peut être que ta fim de 17h30 était plsu grande que ce que tu pensais et que tu aurais pu manger un peu plus?

Pour ma part souvent je mange à 6h30 le matin, à 10h la faim réapparait et je mange quelquechose qui me fait envie, pas trop non plus comme cela à 13h j'ai la bonne faim pour mon repas de midi.Au fil du temps tu vas apprendre à jongler avec ces faims et les collations.

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08 fév 2012 à 12h
Bonjour, Un phénomène étrange m'arrive, en effet lorsque j'ai faim (gargouillements, creux dans le ventre, faiblesse etc...) j'ai beaucoup moins envie de manger que lorsque je n'ai pas faim... Cela peut venir de quoi? Qu'en fait la nourriture me fait plus de bien lorsque j'ai des EME mais qu'en fait je ne suis pas si gourmande que ça et que donc lorsque je dois manger uniquement pour me nourrir j...

Bonjour,

Un phénomène étrange m'arrive, en effet lorsque j'ai faim (gargouillements, creux dans le ventre, faiblesse etc...) j'ai beaucoup moins envie de manger que lorsque je n'ai pas faim...

Cela peut venir de quoi? Qu'en fait la nourriture me fait plus de bien lorsque j'ai des EME mais qu'en fait je ne suis pas si gourmande que ça et que donc lorsque je dois manger uniquement pour me nourrir j'en ai moins envie?

Merci d'avance.

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Rholàlà, tes réflexions me font réaliser... que pour moi c'est pareil!!

Même sans faim, je peux avoir une envie terrrrible du chocolat aux noisettes qui est dans le placard, alors que quand j'ai bien faim mais suis bien dans ma tête il ne me fait pas plus envie que ça. En plus, quand j'ai bien faim, j'ai plutôt envie par exemple d'un bon plat de pâtes aux légumes.

Je trouve que quand je mange sans faim je me sens tellement mal ensuite que je continue, tout au long de la journée, ce mal-être engendre des EME donc un mal-être encore plus important. Et pour l'instant, rien que de me dire "pas grave, je n'ai qu'à attendre que la faim revienne"... ça me redonne des EME terribles. Comme une frustration, une révolte à l'idée de DEVOIR attendre d'avoir à nouveau faim pour manger (et quand les excès ont été importants ça peut prendre un moment).

Merci en tous cas de partager ton analyse qui me fait beaucoup avancer.

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04 fév 2012 à 09h
Je n'arrive pas à aboutir à mes défis, même les plus faciles....Pour moi, cela me paraît une montagne à gravir. Et lorque cela me semble faisable, je réalise, bien trop tard que j'ai oublié de tenir compte de mon défi en cour... Le problème c'est que je culpabilise et que j'ai l'mpression de ne pas avancer dans le programme... Comment faire ? me mettre un elastique autour du poignet pour y penser...

Je n'arrive pas à aboutir à mes défis, même les plus faciles....Pour moi, cela me paraît une montagne à gravir. Et lorque cela me semble faisable, je réalise, bien trop tard que j'ai oublié de tenir compte de mon défi en cour...

Le problème c'est que je culpabilise et que j'ai l'mpression de ne pas avancer dans le programme... Comment faire ? me mettre un elastique autour du poignet pour y penser ! Et surtout, comment enlever cette impression de ne pas y arriver, de culpabilité !

Bejaflor.

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bonsoir, les defis, je m'en suis servie au debut  en choisissant des defis pas trop  difficiles, j'ai trouve sympa de franchir des mini étapes, par exemple, diner sans regarder la télé,  et pus tard, j'ai cherché des aides comme  decontracter mes epaules quand je me suis aperçue que c'etait là que je ressentais les tensions de fin de journée. C'est agréable d'avoir des encouragements pour les petits pas qui font les grands changements!

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10 fév 2012 à 21h
je me inscrit il y a pas longtemps et j'expérimente la faim et surtout je mange beaucoup plus doucement. mon probleme et environ 1 heure aprés avoir manger je ressent une envie de manger qui me semble réel. du coup je ne pense pas que se soit une envie de manger mais peut être plutot ce que vous appeler des EME car je trouve que jj'ai manger a peut près comme d'habiltude. comment faire la...

je me inscrit il y a pas longtemps et j'expérimente la faim et surtout je mange beaucoup plus doucement.

mon probleme et environ 1 heure  aprés avoir manger je ressent une envie de manger qui me semble réel. du coup je ne pense pas que se soit une envie de manger mais peut être plutot ce que vous appeler des EME car je trouve que jj'ai manger a peut près comme d'habiltude.

comment faire la différence entre les deux

y a t il un temps entre la fin du repas et l'apparition de la faim la vrai pas uneEME

 

une autre question  vous dites lorsque l'on fait la RPC ou si dans la journée on a une EME il faut laisser passer nos penser, mais comment faire quand celles ci sont désagréable et que cela nous fait monter une forte emossion, une envie de pleurer, une grosse colère, une culpabilité etc..

comment faire j'aimerai beaucoup que l'on puisse m'orienter pour que je puisse arriver a pratiquer la RPC et que cela me soit profitable.

 

j'espère que je me suis bien fait comprendre.

merci d'avance de votre réponse.

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merci beaucoup docteur,

j'ai lu la reponse que vous avait fait a clara  2115 elle a bien répondu a mes questions.

merci beaucoup du temps passer a nous répondre cela m'aide énormément.

bonne journée

Sujet actif
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05 fév 2012 à 10h
Bonjour, Je viens de terminer de lire le livre du Dr. Z. "maigrir sans régime". En lisant la conclusion me vient tout à coup une question angoissante, et après ? Oui et après, après toutes ces années passées à faire de mon alimentation l'axe essentielle de ma vie ( ne nous le cachons pas, être au régime quelqu'il soit prend du temps pour intégrér la méthode, acheter les bons aliments, noter ce qu...

Bonjour,

Je viens de terminer de lire le livre du Dr. Z. "maigrir sans régime". En lisant la conclusion me vient tout à coup une question angoissante, et après ?

Oui et après, après toutes ces années passées à faire de mon alimentation l'axe essentielle de ma vie ( ne nous le cachons pas, être au régime quelqu'il soit prend du temps pour intégrér la méthode, acheter les bons aliments, noter ce qu'on mange, compulser, se punir de compulser, pleurer parce qu'on a compulsé  et...recommencer le régime). Bien sur il y a cette rangaine qui inlassablement a aussi hanté mon quotiidien "quand je serai mince"... Mais aujourd'hui je réalise vraiment qu'il y a aussi ce temps rempli de tous ces régimes et dont peut-être je ne saurais pas quoi faire demain quand je serai une mangeuse régulée.

Peut-on avoir commencé un  jour un régime pour une raison X, mais pas que ? Peut-on s'être emprisonné dans des  systèmes de régimes successifs pour utiliser le temps de la vie à ne vivre que des régimes ? Peut-on s'être accroché à ses systèmes destructeurs parce qu'on ne savait pas quoi faire de sa vie ou qu'on la trouvait trop nulle par rapport à ce qu'on en avait rêvé enfant ?

Je réalise cela comme le réalise les familles qui accompagnent des patients dans notre service pendant des mois. Ils passent auprès d'un proche des journées entières à leur consacrer chaque seconde de leur vie. Ils viennent apportent le linge propre, les douceurs,  subissent la colère du malade, ses demandes, son désespoir et puis soudain tout se termine, le malade décède et arrive la question de l'après : que vais-je faire de tout ce temps passé ici dans cet hôpital ?

Y a-t-il un deuil à faire de cette vie de la bouffe à outrance, la bouffe-doudou, la bouffe compulsive ? et comment on fait ?

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Euh je bugge un peu aujourd'hui, désolée pour le triolet.

 

 

Père d'espace de discussion
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09 fév 2012 à 00h
Bonsoir à tous, J'ai amorcé linecoaching en octobre. Je pratique les exercices à mon rytme (plutôt lent), et n'hésite pas à faire des pauses pour prendre le temps de réfléchir et de refaire certains exercices. J'avais stabilisé mon poids et cela m'allait bien. J'aurais préféré perdre bien sur, mais je m'en contentais. Malheureusement à la veille de noel, une terrible nouvelle s'est abattue sur moi...

Bonsoir à tous,

 

J'ai amorcé linecoaching en octobre. Je pratique les exercices à mon rytme (plutôt lent), et n'hésite pas à faire des pauses pour prendre le temps de réfléchir et de refaire certains exercices.

J'avais stabilisé mon poids et cela m'allait bien. J'aurais préféré perdre bien sur, mais je m'en contentais.

 

Malheureusement à la veille de noel, une terrible nouvelle s'est abattue sur moi et malgré la RPC, l'entourage, les vitamines... Plus rien ne trouvait grâce à mes yeux.

Après des insomnies très tenaces, j'ai été placé sous somnifère.

Sans vraiment m'en rendre compte, j'ai compensé énormément par la nourriture, sans y éprouver de plaisir. Au contraire, je ne m'arrêtais que quand j'arrivais à "saturation".

Avant hier, la nouvelle s'est résolu (et la greffe de mon père s'est bien passée) et j'ai spontannément arrêté les somnifères.

Là je ressens une sorte de désarroi, même si tout ne semble pas perdu car je remange quand j'ai faim (j'avais complètement perdu cette sensation de faim et de satiété) et je m'arrête spontanément quand je n'ai plus faim.

 

Pour autant, ce poids en trop me gêne énormément et m'incommode beaucoup.

Je sais que linecoaching ne fait pas de miracle en matière pondérale, mais je n'ai jamais été aussi grosse de toute ma vie (mon poids de stab' étant le plus élevé), et malgré les exercices de G.Apfeldorfer, psychologiquement j'ai du mal à remonter la pente.

Lors de l'exercice ou il faut déguster un aliment gras en public, j'ai eu une boule au ventre et suis partie pour pleurer...

 

Comment remonter la pente et garder le moral malgré tout?

Y a t'il des gens qui ont connu la même situation que moi? Comment l'avez vous géré?

 

Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai failli perdre mon père et que je trouve encore moyen de pleurnicher pour quelques kilos de beurre...

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Heu, pourquoi « plombée par les médocs ? » Voulez-vous dire que vous attribuez votre récent dérèglement alimentaire aux somnifères ?

Il est exact que les somnifères ont pour effet, parfois, de faire prendre un peu de poids. Ils diminuent le métabolisme de base, diminuent les dépenses, et chez les personnes en restriction cognitive, diminuent le contrôle.

Mais habituellement, cela ne porte que sur quelques kilos.

Vous avez surtout vécu un moment très difficile. Lorsqu’on vit un stress intense, cela coupe l’appétit (c’est là la réaction physiologique). Lorsqu’on commence à récupérer, ou que le stress est moins intense, on met en route ses mécanismes de défense, en l’occurrence l’évitement des émotions pénibles grâce à des comportements alimentaires compulsifs (EME).

Ne seriez-vous pas dans ce cas de figure ?

Moi aussi, j’aime bien cette image de « digérer les événements ». On pourrait aussi dire, digérer ses émotions. Ou comme le dit Thich Nhat Hanh, laisser cuire ses émotions en soi, en leur donnant le temps qu’il leur faut pour cela.

C’est exactement cela, travailler sur la tolérance émotionnelle.

Bonne route à tous !

Père d'espace de discussion
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02 fév 2012 à 13h
Bonjour, Mon parcours sur LC me conduit dans la vie de tous les jours à être beaucoup plus sensible aux manifestations de la restriction alimentaire, et à détecter très rapidement qui est régulé, qui ne l'est pas, qui se restreint volontairement, etc... Et puis, cette semaine, le choc : je viens de réaliser seulement maintenant que ma mère avait elle aussi des compulsions alimentaires, des EME qu...

Bonjour,

Mon parcours sur LC me conduit dans la vie de tous les jours à être beaucoup plus sensible aux manifestations de la restriction alimentaire, et à détecter très rapidement qui est régulé, qui ne l'est pas, qui se restreint volontairement, etc...

Et puis, cette semaine, le choc : je viens de réaliser seulement maintenant que ma mère avait elle aussi des compulsions alimentaires, des EME qu'elle a passé sa vie à nous cacher... Je savais que ma mère avait enchaîné et ré-enchaîné les régimes successifs, je savais qu'elle était en permanence en restriction cognitive, puisqu'elle s'est toujours fait une assiette à part ("de régime") à tous les repas mais je croyais depuis toujours que son surpoids était dû à une restriction trop forte. J'ai fait semblant de croire qu'elle devait à cause des régimes avoir un "métabolisme de base" trop bas... et que c'était le seul problème.

Et j'ai réalisé en discutant avec mes enfants, au détour d'une conversation, qu'ils savaient eux, que "mamie faisait la gourmande" (c'est leur expression, je la trouve blessante, mais bon, ils ne le disent pas méchamment...) J'ai alors compris en les questionnant un peu que ma mère finissait "en cachette" les gouters et petits déj de mes enfants quand elle les gardait... et là je me suis dit que j'étais vraiment nulle ... (toujours ces pensées négatives...).

Comment avoir grandi à côté d'elle, comment avoir pu passer toutes ces années sans avoir une seule fois eu un doute ? Sans une seule fois avoir compris que ma mère (comme moi !) avait des compulsions alimentaires, et qu'elle faisait tout pour les cacher ! Moi qui sait toute la souffrance que cela implique, toute la honte, toute la culpabilité, pourquoi n'avoir jamais, jamais, rien vu, rien compris ?

Autant vous dire que la révélation a entrainé quelques belles EME, pourtant de plus en plus rares (on ne se refait pas en un jour)

Mais je suis encore aujourd'hui très perturbée... Dois-je essayer d'en parler avec elle ? Les régimes sont un sujet très sensible, et je ne la sens pas prête à se remettre en cause, à accepter de dire ses faiblesses, ses souffrances... (elle a récemment offert à ma soeur une balance, et toute sa collection de livres WW pour l'inciter à entamer un régime... c'est dire que le travail de pédagogie à faire reste grand... !)

Et puis, est-ce à moi de le faire ? Est-ce que je ne devrais pas plutôt penser à me préserver ? A ne pas me lancer dans des discussions pleines d'émotions qui vont encore me faire lutter contre les EME pendant de longs soirs ? En même temps, refuser la discussion, n'est ce pas aussi et encore un moyen d'éviter mes émotions ? Je sais d'avance que je les supporte mal, alors depuis longtemps je fuis... sur ce sujet là comme sur d'autres...

Lily

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Bonjour,

j'avoue avoir renoncer à aider ma Mère ... peut être est ce un passage obligé pour commencer à prendre soin de soi

Bon courage.

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06 oct 2011 à 22h
Bonjour, 3 mois...c'est long ou court, c'est selon. Je dirais c'est long quand à peine perdus les grammes reviennent, que l'hiver arrive mais que l'acceptation de soi elle n'arrive pas et qu'il est hors de question de refaire une garde-robe pour habiller un corps que je rejette de toutes mes forces alors que j'espérais... Oui, je sais 3 mois c'est court après plus de 30 ans de maltraitance envers...

Bonjour,

3 mois...c'est long ou court, c'est selon.

Je dirais c'est long quand à peine perdus les grammes reviennent, que l'hiver arrive mais que l'acceptation de soi elle n'arrive pas et qu'il est hors de question de refaire une garde-robe pour habiller un corps que je rejette de toutes mes forces alors que j'espérais...

Oui, je sais 3 mois c'est court après plus de 30 ans de maltraitance envers soi-même...

En un mois, j'ai l'impression de ne pas avoir fait un pas en avant, j'ai l'impression dès que je suis dans une situation extra-ordinaire je ne sais plus mettre en oeuvre ce que j'ai péniblement acquis pendant les 2 autres mois.

Les EME, j'avais l'impression de ne plus savoir ce que c'était et puis elles ressurgissent, sorties de je ne sais où et sans savoir pourquoi. La colère est là à chaque fois, tapie et prête à ressurgir à n'importe quel prétexte: un ticket de parking perdu, une télé qui ne marche pas, un réveil oublié...colère, colère, colère...

En formation sur Paris, me voilà paniquée comme si je partais pour la planète Mars :

Ne pas oublier les gâteaux secs au cas où...alors que ça m'était passé,

manger trop au petit-déjeuner comme si les viennoiseries étaient les dernières de ma vie, alors que ça m'était passé,

manger trop aux repas pris en commun sans même savoir ce que j'ai mangé, alors que ce n'était sans saveur, alors que je n'avais même pas faim, alors que je répondais uniquement à la pression du groupe, des serveurs...

Croyez-vous franchement qu'un jour, mon cerveau, mon corps et moi on arrivera à cohabiter ?

Croyez-vous franchement qu'un jour je perdrai ces fichus kilos et toute cette graisse que je hais et qui sont les preuves de mon incapacité à m'adapter ?

Coyez-vous franchement qu'un jour dans ma vie, j'arrêterai de me poser des questions sur la bouffe, sur ma faim, sur ma sasiété et que sais-je encore ? Ca existe vraiment des gens qui s'en sortent ?

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J'ai adoré la réponse du docteur Zermati. Pour moi c'est la réponse à toute ma démarche. Merci Docteur pour ces bons mots.

 

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